Section 2 :
Globalisation et dynamique des entreprises
marocaines
S'il on veut analyser l'environnement de l'entreprise marocaine
en terme d'opportunité et de menace, on pourra les définir
ainsi.
§ En ce qui concerne les
opportunités : l'entreprise marocaine connaît
de nouvelles perspectives de croissance avec l'ouverture des marchés,
une possibilité d'ouvrir le capital à de nouveaux associés
se présenter, elle pourrait bénéficier du savoir faire des
entreprises adossées à des multinationales, elle
bénéfice aussi de la proximité géographique et
culturelle du Maroc par rapport à l'Europe, et de création et de
l'innovation.
§ Pour ce qui est des menaces :
l'entreprise marocaine connaît l'existence d'une concurrence même
sur le marché local, l'augmentation des salaires non compensée
par l'augmentation du faible pouvoir d'achat, la présence d'un
système éducatif anachronique en plus d'une mauvaise circulation
de l'information, le tout renforcé par un manque d'un projet social
clair, et le décalage entre la vitesse de l'application des politiques
de développement et celle de l'exigence de la mondialisation.
L'ouverture de l'économie marocaine dans un contexte de
libération des marchés est devenue irréversible.
La libération annonce une disparition des
frontières et des barrières douaniers non tarifaires qui
deviennent une entrave aux échanges, il s'agit notamment du respect de
l'environnement et ou des critères non commerciaux.
Cette nouvelle donné non tarifaire contraint les PED
à revoir leurs visions et stratégies.
La libéralisation ne générée des
bénéfices que si elle est accompagnée d'une dynamique de
concentration, c'est-à-dire la mobilisation des opérateurs
nationaux pour mieux assimiler les nouvelles règles du jeu qui
régissent le contexte international.
Mais aussi les impliquer dans une stratégie nationale,
constamment réévaluée afin de mieux se préparer aux
échanges. L'objectif est d'établir une répartition juste
et équitables des marchés et des échanges commerciaux
entre les pays riches et les PED, ainsi on entende parler d'une
« intelligence
économiques » basée sur un certain
nombre de principes :
§ Les principes d'une politique de promotion
entreprenariale :
La dimension de l'entreprise marocaine et du tissu industriel est
constituée de PME :
Le Maroc a signé des accords, l'accord du GATT, l'accord
de l'Association de l'union européenne, et la
compétitivité à travers la globalisation des
économies est devenu le seul langage possible, la
compétitivité devient seul garante de la survie.
Le Maroc est de plus en plus préoccuper par la promotion
des entreprises marocaines. Ainsi il détermine, des principes de base et
sur lesquels il va être capable de concevoir une action en matière
de technologie, de développement industriel. Parmi ces principes on va
essayer de citer les plus important, et ils sont au nombre de quatre :
- Principe de cohérence
- Principe d'ouverture
- Principe de continuité
- Principe d'approximité
§ Le principe de cohérence :
la cohérence, dans ce cadre, peut se définir en ordre qualitatif
ou quantitatif, précisant que cette division converge vers le même
objectif : celui ce la promotion de l'entreprise marocaine.
La cohérence d'ordre qualitatif se mesure par l'action de
l'Etat ainsi que des différents acteurs intervenants dans le cadre de
politique en faveur de l'entreprise marocaine.
En terme quantitatif on fait allusion au moyens notamment
financiers pour faire des politiques de développement industriel, ces
moyens restent notamment relativement faibles ce qui pousse l'Etat à
prévenir un certain nombre de systèmes qui cherchent à
favoriser par les petites et moyennes entreprises l'utilisation de consultat.
Sauf que la promotion de ce tissu industriel exige plus que ça, il
exige des investissements qui restent seul garant de la croissance et de
l'expansion en plus de susciter des dynamiques de modification des
comportements. On sent plus qu'on est en présence d'ambitions et non de
simples buts, ce qui exige de l'Etat et des organismes publics une prise en
compte de l'ensemble des préoccupations essentielles des entreprises qui
sont celle des différents intervenants dans le cadre de la politique de
développement industriel. La réponse des entreprises marocaines
sur leur situations au Maroc dévoilera et mettra l'accent sur les
difficultés qu'elles rencontrent pour avoir un système de
formation professionnelle qui leur donne des agents de quelques niveau que ce
soit et qui soient adaptés à leur besoin de développement
et à leur besoin d'amélioration de
compétitivité.
§ Le principe
d'ouverture : elle exige, de la politique de
développement industriel et de la politique de développement
technologique en faveur des entreprises, une prise en compte des besoins et des
opérations des différents intervenants, ce qui impose une action
très importante en matière de veille technologique et en
matière de prospective technologique.
§ Le principe de continuité :
une politique de développement en faveur des entreprises et,
singulièrement, une politique de développement technologique,
ça se conduit sur le temps, ça se conduit sur la durée,
c'est au minimum des politiques de moyen terme quand il ne s'agit pas de
politique de long terme. La continuité, ça ne veut pas dire le
rigorisme, l'immobilisme, mais ça peut simplement montrer, notamment aux
entreprises, que l'Etat est engagé dans une politique de long terme.
§ Le principe de
proximité : il est très rare de
mentionner la proximité autant que principe de base mais son importance
réside dans les difficultés que l'on peut rencontrer en terme de
politique de diffusion de la technologie, est tout simplement une question de
proximité géographique, et le simple fait qu'un certain nombre de
réforme aient été entreprises pour déconcentrer
quelques administrations de l'Etat et les rapprocher physiquement des
entreprises est très certainement une des raisons qui ont
facilité la mise en oeuvre d'un certains nombre de politique.
L'intelligence économique se fonde sur la participation
active de l'ensemble des compétences des différents
régimes de notre pays sont générées par une
connaissance plus précise de l'environnement.
L'incertitude et l'ambiguïté de cet environnement
reste renforcées par la fermeture et la délocalisation d'un
certain nombre d'entreprises, absence d'un ordre économique national et
international, genèse des crises (dette, pétrole...) qui
affectent la croissance des entreprises qui se sentent serrées par les
enjeux et les tendances stratégiques auxquels elles doivent faire face.
Le défi principal réside dans la capacité de
l'entreprise à mesurer et cerner et appréhender cette
complexité dans le but de mieux la gérer par la suite.
L'insertion des économies émergentes dans
l'économie mondiale n'est pas facile, mais cela peut se faire
grâce au soutien des entreprises et de l'ensemble du tissu industriel.
Le processus d'investion au Maroc consiste à ce que
l'économie marocaine se mette dans la position de mettre en oeuvre, de
manière maîtrisée, les choix stratégiques
appropriés à ses contraintes économiques, et à son
identité socio-culturelle.
Quand on parle de l'intelligence économique on
évoque une transaction symbolisée par le passage d'une
économie dite traditionnelle à une économie dite de la
connaissance est issue de la prise en compte du rôle de la
compétence pour la croissance de l'économie, l'économie et
la connaissance sont devenues un enjeu majeur qui regroupe à la fois les
acteurs individuels et les pouvoirs publics.
Pour que l'intelligence économique devienne un levier de
compétitivité pour nos entreprises, elle devrait être une
vrai grande politique publique de l'Etat à l'instar de ce que sont les
politiques de santé, d'environnement ou de fiscalité que cette
politique soit nationale, décentralisée ou
internationalisée, elle ne pourra s'épargner un effort de
formation et d'information calibré à cette ambition et
adapté à une certitude : l'intelligence économique et
le patriotisme économique.
L'intelligence économique reste liée au pôle
de recherche et développement qui s'opère dans le cadre du
développement des processus d'innovation, prend alors dans ce contexte
une importance déterminante dans la course au positionnement dominant
à l'échelle mondiale. Or, cette recherche implique l'engageant de
dépenses importantes, se qui peut constituer une véritable
barrière à l'entrée pour le secteur. La nécessite
de disposer d'un large marché à l'échelle mondiale,
devient dans ces conditions, un des éléments de la
compétitivité et par la même occasion, un puissant vecteur
d'éviction des concurrents qui n'atteignent pas le seuil critique.
La réalisation d'un niveau de compétitivité
pour les entreprises marocaines dépend d'une grande partie de sa
capacité d'investissement, or, les entreprises marocaines reconnaissent
un handicap majeur à ce niveau et dont la faiblesse grève
lourdement tout processus d'accumulation et partent tout perceptive de
croissance réelle, qui serait de nature à engager le Maroc sur
une trajectoire de modernisation, de ses capacité de financement et de
promotion du tissu industriel qui renforce la structure entrepreunarial et
crée de nouvelles bases productives, nous avons cité auparavant
le processus national de la mise à niveau visant la promotion et le
développement de l'entreprenariat au Maroc, ne nous manquerons pas de
préciser qu'il a pu créer un support de continuité de
processus de création de l'entreprise sur de bonne base
financières, technologique et informatives. Nous citerons le rôle
des banques dans la promotions de ce secteur Soutenant la culture de
l'entreprenariat : Attijari Wafa Bank à été partenaire
"Challengers", émission révélatrice de talents,
organisée en Mai 2005 par la chaîne de télévision 2M
par sa forme et son contenu, ce programme vise à encourager l'esprit
d'innovation et le goût de défi chez les jeunes créateurs
d'entreprises au Maroc.
Convaincu par les valeurs véhiculées par cette
opération et par sa dimension citoyenne, le groupe s'est engagé
à assurer le financement des projets des 10 lauréats. Un
système de parrainage, assure par des collaborateurs de la banque,
à en parallèle été mis en place pour favoriser la
réussite de ces projets en herbe, en leur apportant un soutien technique
et une expertise financière par ailleurs, Attijariwafa Bank s'implique
activement dans l'association : « Réseau Maroc entreprendre »
et ce depuis sa création. Cette association qui réunit des chefs
d'entreprise, a pour objet l'action aux porteurs de projet préalablement
sélectionnés de prêts d'honneur et surtout leur
accompagnement pendant les trois premières années.
Parallèlement à cette implication dans "Maroc
entreprendre" et "challengers", c'est 1 milliard de dirhams qui a
été consacré, depuis 1erJuin 2006, au
financement des jeunes porteurs de projets.
L'entreprise marocaines était souvent analysée
statistiquement pour des fins comparatives visant une mise à niveau
énumérée, certes les statistiques restent
représentatifs de la réalité, mais "notre"
réalité implique à ce que la réalité soit
changée en faveur de l'économie que nous présentons et
dans laquelle nous vivons et avec laquelle on est lié, l'analyse n'est
qu'un préambule visant le développement au minimum à moyen
terme en sein d'un environnement en perpétuelle évolution.
Le tissu Marocain est représenté par des PME/PMI
leur structure est simplifiée par rapport aux entreprises
étrangères qui vont tôt ou tard renforcer leur
présence dans nos marchés locaux, les écrits et analyses
peuvent être unis par n'importe quel acteurs du ce tissu, mais la
méthode ne veut que son l'exécution.
Le Maroc possède une richesse assez importante afin de
permettre plus ou moins un certain développement et évolution de
la croissance au niveau national.
Le plus important pour la réussite d'un stratégie
compétitive au Maroc c'est de renforcer la solidarité et la
culture de l'appartenance, puisqu'on a cité que les entraves culturelles
restent des barrières devant la concurrence, jouant dessus et
renforçant la culture autant que seule garante de la
périnnité et de la compétitivité de entreprises
marocaines.
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