Une technique d'utilisation
courante peut se révéler inutile dans un contexte nouveau.
1.2.1. Avoir une bonne
qualité technique
La première qualité d'un test à
évaluer ressort du domaine technique. Le minimum que l'on doit exiger
est que le test fournisse une information valable.
Le problème relève du contrôle de
qualité. Le test mesure-t-il ce pour lequel il est utilisé ?
Est-il exact (absence d'erreur systématique) et précis (faible
variabilité) ? Montre-t-il ce qu'il est sensé montrer ?
Le test est-il facile à exécuter correctement ?
1.2.2. Avoir une
interprétation
La clinique et la biologie sanguine posent le problème
de reproductibilité, de jugement et de variabilité
d'interprétation.
La notion de concordance de réponse est importante dans
un hôpital où un même malade est examiné par
plusieurs médecins, ou lors de sa surveillance au long cours par le
même médecin.
La concordance ou la reproductibilité des tests
diagnostiques peut se quantifier par le coefficient d'agrément Kappa
(15).
1.2.3. Apporter une information
valide
On doit mesurer objectivement la qualité de
l'information fournie par le test diagnostique. Le clinicien estime les chances
qu'a le sujet d'être atteint de la maladie M. Le rôle du test
diagnostique est de modifier ces probabilités à priori afin de
pouvoir estimer, en fonction des résultats, le risque d'être
malade (valeur prédictive positive) ou de ne pas être malade
(valeur prédictive négative).
Les valeurs prédictives dépendent de deux types
de données :
qualités intrinsèques du test
(sensibilité et spécificité) et probabilité
primaire à priori, pré-test, ou prévalence de la maladie
à détecter. On doit, en évaluation , être
très précis dans la définition du signe mis en
évidence à qui on va appliquer la procédure et, surtout,
dans la façon de déterminer si le sujet est réellement
malade ou pas (16).
1.2.3.1. Définition du signe
Le signe peut être soit une variable quantitative
continue soit une variable qualitative le plus souvent à deux
classés (présence ou absence d'une affection). Les signes
doivent être parfaitement définis pour augmenter la concordance de
mesure.
1.2.3.2. Définition des patients de
l'étude
L'étude doit être testée dans un groupe de
patients, malades et non malades, reproductifs de la population cible. Cette
dernière est la population de patients qui sera susceptible de
bénéficier par la suite de ces tests diagnostiques.
Il importe d'éviter tout biais susceptible de fausser
les estimations.
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