Premiere partie
Les théories scientifiques sur
le crime et les facteurs
d'influence sur la personnalité
de mineur
La délinquance juvénile: comparaison et
synthèse
Chapitre1. Les théories sociales' biologique ou
héréditaires et psychologiques du crime chez les mineurs:
Selon l'école classique et la pesée
libérale du XIXème siècle, l'individu choisit
librement de s'engager dans la délinquance parce qu'il y voit plus de
d'avantages que d'inconvénients. Là, la réaction sociale
doit s'employer à créer le sentiment que les inconvénients
l'emportent sur les avantages si le jeune commet une infraction. Donc on
cherchait dans des causes d'ordre extérieur à l'individu on se
basons sur des calcules rationnels.
Or, on n'est pas sûr si c'est vraiment le cas. Pour
cela, on va essayer dans ce chapitre de tester l'étendu des grandes
théories du criminologie, surtout en matières sociale, biologie
et psychologie, sur la réalité de la délinquance
juvénile.
I. Les théories sociales:
Dont l'évolution s'étend sur deux époques,
avant Ferri et à l'époque de Ferri.
A. L'époque avant Ferri:
Dont l'école cartographique faisait autorité dans
le domaine de la criminologie.
1. L'école cartographique:
Cette loi thermique de la criminalité
dégagée par le Français Guerry (1802-1866) et basée
sur les premières statistiques françaises de la
criminalité pour les années 1826-1830, posait que les crimes
contre les personnes prédominent dans les régions du sud de la
France et pendant les saisons chaudes, et que ceux qui sont commis contre les
propriétés prédominent dans les régions du nord de
la France et pendant les saisons froides.
2. L'étendu de la théorie géographique sur
la réalité: Pour tester cette étendu, jetons un coup
d'oeil sur le graphique suivant:
Tem péré
42%
Sec 58%
Tau de criminalité contre les personnes selon le climat
sur le territoire de royaume entre 1999 et 2005.
Du premier coup d'oeil, cette théorie semble avoir donner
une explication objective
du phénomène de la criminalité. Cependant,
le résultat des recherches de Guerry peuvent avoir d'autres explications
tel que la langueur de jour par rapport à la nuit
durant les saisons chaudes et les sisons froides. En effet, le
jour est plus long que la nuit pendant les saisons chaudes, ce qui laisse par
conséquent plus de temps pour les confrontations entre les personnes qui
l'en résulte plus de criminalité contre les personne que contre
les biens, et la même chose pour la criminalité contre les biens
durant les saisons froides.
B. A l'époque de Ferri:
Qui connaît, contrairement à l'époque
précédente, plusieurs écoles et théories.
1. La théorie d'Emile Durkheim: (l'école
sociologique)
Dont on peut considérer E. DURKHEIM6
(1858-1917) l'un des piliers fondateurs de cette école.
a. Le contenu:
Pour cette école, le crime est un
phénomène normal, parce que la criminalité dans les yeux
de DURKHEIM est phénomène accompagnant de la vie est vital pour
la société, et il serait insensé d'essayer de
l'éliminer, parce que cela signifie la fin des réactions
sociales, et cela demeure impossible puisqu'une société sans
criminalité n'existe pas. En plus, la criminalité dont être
comprise et analysée non pas en ellemême, mais toujours
relativement à une culture déterminée dans le temps et
dans l'espace.
b. Appréciation de la théorie de Durkheim:
Ce point de vue culturel domine dans la sociologie criminelle
et dans la théorie des conflits culturels de Sellin -une théorie
qu'on aura le temps d'en parler ultérieurement-. Selon ce dernier, il
est sans conteste que la criminalité doit être analysée par
rapport à une culture donnée.
2. L'école Lyonnaise: (du milieu social)
Dont le père fondateur fut Lacassagne7, qui a
mis l'accent sur l'influence du milieu social dans les causes du
phénomène criminel.
a. Le contenu:
Cette théorie projette la lumière sur les aspects
sociaux dela délinquance et l'influence du milieu social sur la
personnalité du délinquant. À l'inverse, certains
6 Emile DURKHEIM, philosophe de formation, c'est convaincu que
seule la science a la capacité de tout mesurer et étudier et que
la philosophie est inutile en ce qui concerne l'explication de la
réalité sociale. Et comme ça, DURKHEIM c'est trouvé
comme l'un des fondateurs de la sociologie moderne. En ce qui concerne sa
participation dans l'étude de crime, il a pauser une définition
objective du crime en le considérant comme un acte, ou un ensemble
d'actes, dirigé vers l'extérieur et qui stimule des
réactions de la société dites sanctions, donc le crime est
tout acte sanctionnable.
7 Lacassagne (1843-1924), professeur de médecine
légale à Lyon.
analystes, constatant l'existence de manifestations
criminelles dans toute société humaine, en déduisaient que
le crime est directement en rapport avec la structure même de la culture
à laquelle il appartient. Lacassagne, le chef de cette l'école,
allait même jusqu'à dire que "les sociétés n'ont que
les criminels qu'elles méritent".
b. Appréciation:
Cette théorie a attiré l'attention sur les
aspects sociaux de la délinquance, mais elle néglige trop les
aspects individuels de la délinquance et elle n'explique pas comment le
milieu social peut agir sur la personnalité du délinquant. C'est
à cette dernière question qu'un certain Tarde a essayé de
répondre.
3. L'école interpsychologique: (la théorie de
l'imitation)
Une théorie mise posée par le criminologue
français G. Tarde8.
a. Le contenu:
Cette théorie considère que les rapports sociaux
ne sont que des rapports interindividuels régis par l'imitation.
L'imitation explique des fonctions telle que l'habitude et la
mémoire. Donc, c'est par l'imitation que les rapports sociaux se
développent et s'organisent. Et c'est là où réside
le rapport entre cette théorie et le problème de la
criminalité. Chaque individu se conduit selon les coutumes
acceptées9 par son milieu. Donc, selon Tarde, l'Homme en
général, et mineur en particulier, ne s'engage dans le contre
courrant législatif que sur des conseils et des influences
psychosociales. "On tue ou on tue pas par imitation"10.
b. Appréciation:
Tarde, avec sa théorie, a éclairé peut
être une partie des causes de la criminalité, mais toutefois, son
travail semble incomplet, il ne s'est intéressé qu'a un seul et
unique aspect de la délinquance l'aspect extérieur, en
négligeant d'autres facteurs.
|