Evaluation de la régularité à la consultation préscolaire dans zone de santé de Kintanu I( Télécharger le fichier original )par Victoria Massamba Kubuta Université Kongo - Docteur en Médecine, Chirurgie et accouchement 2007 |
I.3. VaccinationLa prévention des infections est le principal moyen qu'ont utilisé les pays développés pour améliorer la santé maternelle et infantile. La vaccination est l'une des techniques qui concourent à cet objectif (2). Les vaccins à usage humain sont des préparations contenant des substances antigéniques destinées à induire chez le sujet auquel elles sont administrées une immunité active spécifique (28, 29). En République Démocratique du Congo, le Programme Elargi de Vaccination, créé en 1978, a pour mission de contribuer à une meilleure survie de l'enfant en réduisant la morbidité et la mortalité attribuables aux maladies évitables par la vaccination. Depuis 1981, les activités du PEV ont été progressivement intégrées dans les centres de santé au point que ce jour, toutes les zones de santé ont intégré le PEV dans leurs activités de routine. Les maladies cibles du PEV sont : la tuberculose, la diphtérie, le tétanos néo-natal, la coqueluche, la poliomyélite , la rougeole, la fièvre jaune, l'hépatite virale B (3, 4). Les enfants concernés par les vaccinations de routine sont ceux âgés de 0 à 11 mois (3). Le calendrier vaccinal en vigueur dans notre pays se trouve repris en annexe. I.4. Vitamine AI.4.1. Description et rôleVitamine liposoluble, la vitamine A se présente, dans l'organisme, sous la forme de rétinol, de rétinal (dans la rétine), d'acide rétinoïque (dans les os et les muqueuses) ou de palmitate de rétinyle (réserves stockées dans le foie). C'est dans la rétine qu'on l'a isolée la première fois, d'où le nom de « rétinol » (31, 32,33, 34). Elle joue un rôle important dans la vision, notamment au chapitre de l'adaptation de l'oeil à l'obscurité, mais aussi dans la croissance des os, la reproduction et la régulation du système immunitaire. Elle contribue à la santé de la peau et des muqueuses (yeux, voies respiratoires et urinaires, intestins), qui constituent notre première ligne de défense contre les bactéries et les virus. Elle est essentielle à la différenciation et la croissance cellulaire, car elle participe à la transcription de certains gènes et à la synthèse de certaines protéines. Elle favorise également l'absorption du fer et semble jouer un rôle dans la régulation des réponses inflammatoires (31, 32,33, 34). I.4.3. SourceL'organisme s'approvisionne directement en vitamine A dans les aliments de source animale (viande, oeufs, lait et ses dérivés, beurre...), mais il peut aussi le faire indirectement, en transformant en vitamine A certains caroténoïdes provenant des végétaux (noix de palme, patate douce, carotte, épinards,...). On dit de ces caroténoïdes qu'ils sont des provitamines A. L'absorption optimale du bêta-carotène contenu dans les végétaux demande la présence d'un peu de matière grasse, elle est aussi influencée par la génétique et le statut nutritionnel de l'individu (31, 34). |
|