B) L'absence du SAP
Elle est nécessairement liée à la cause
précédente. Le graphique n° 7 retient déjà
l'absence du SAP comme l'une des raisons du problème n° 2. Cela est
évident, car le but d'une part réversible de la
rémunération indexée sur les résultats, est de
sanctionner les performances des acteurs de l'organisation.
Comme l'ont révélé nos entretiens, les
responsables estiment que le résultat est mesuré par la notation
annuelle du personnel. Or, il est aujourd'hui convenu qu'en GRH, la notation ne
peut certifier les performances de l'employé. Seul un système
transparent et objectif d'appréciation des performances permet de juger
du rendement du salarié.
Mais, à la préoccupation d'institution d'une
autre part variable en fonction de la notation, comme la gratification de fin
d'année, les responsables RH estiment que les affinités entre les
supérieurs hiérarchiques et leurs collaborateurs pourraient
compromettre sa transparence. Ils reconnaissent explicitement par là
qu'on ne saurait instituer une prime au résultat, en se fondant sur la
notation. Comme l'a déjà révélé le graphique
précédent, le défaut d'un système
d'appréciation des performances contribue à l'inexistence d'une
rémunération variable fonction du résultat.
Cela ne signifie cependant pas que l'institution du SAP entraînera
l'introduction de ce type de rémunération. Néanmoins, sa
mise en place est subordonnée au SAP dont l'absence favorise
l'incohérence de la gratification de fin d'année, seule part
variable annuelle qui dépende des résultats.
Dès lors, il apparaît que l'hypothèse
spécifique n° 1 est vérifiée car l'absence de culture
de performance s'est avérée être à la base du
problème de la quasi-inexistence et de l'incohérence de la
rémunération variable. Néanmoins, il ne l'est que
partiellement. Une seconde cause est apparue, l'absence du SAP qui est en
relation avec la première.
Le diagnostic du problème spécifique
n° 2 peut alors être formulé comme il suit :
« l'absence de culture de performance et du système
d'appréciation des performances sont les causes de la quasi-inexistence
et de l'incohérence de la rémunération
variable ».
Néanmoins la totalité des enquêtés
affirme être disposée à accepter une
rémunération au résultat comme le reflète le
graphique ci-joint :
Certains conditionnent légitimement cette acceptation
à une définition claire des modalités de mesure des
résultats. Cette faveur des travailleurs de la Caisse à la
rémunération au résultat est un atout essentiel qui sera
exploité lors de la proposition de solutions. Mais avant de parvenir
à cette étape, il faut au préalable déterminer les
causes réelles du problème spécifique n° 3.
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