3- Comparaison spéciale : Marchés
français et anglais :
Espagne
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france Royaume
Uni
1
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Pour esayer d'expliquer les raisons de cette stabilité
précoce, nous comparerons
a t é l é p h o n i e m o b i l
e
le marché français au marché
anglais1, et ce comparant plusieurs point à savoir :
· Le nombre d'opérateurs
· Le nombre d'opérateurs virtuels
· L'indice HHI
· Le taux de GINI
· Le nombre d'abonnés
· Le taux de pénétration
Ces comparaisons pourront dans un premier temps nous permettre
de comprendre les spécificités du marché français
qui font qu'il ne détient pas les même conditions
structurelles.
Le tableau suivant résume les différents
indicateurs2 :
|
|
|
Le marché français
|
Le marché anglais
|
Le nombre d'opérateurs
|
3
|
4
|
Le nombre d'opérateurs virtuels
|
0
|
8
|
L'indice HHI réel
|
3944
|
2504
|
Le taux de GINI
|
0.12
|
0.01
|
Le nombre d'abonnés
|
42000000
|
46300000
|
Le taux de pénétration
|
67 %
|
77.8 %
|
Analyse et commentaire :
|
|
La divergence entre les marché français et anglais
se voir clairement en lisant les colonnes du tableau présenté,
nous allons à présent étudier ces divergences :
1ére comparaison : Le nombre d'opérateurs :
il est de trois opérateurs en France et quatre au
Royaume Uni. Les deux premiers au Royaume Uni ont été O2 et
vodaphone qui fut entré en 1992, en même temps qu'Orange France et
SFR. En 1994, deux autres opérateurs sont rentrés (Orange
(Royaume Uni) et One 2 One. L'existence de quatre opérateur favorise
tout
1 Il serai difficile de le comparer au marché finlandais
à cause du nombre faible de la population finlandaise qui constitue le
marché éventuel (possible).
2 Source : ART.
1
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naturellement la baisse des prix selon la loi de l'offre et de
la demande et ça pourrai être
d e l a t é l é p h o n i e m o b i l
e
une raison parmi lesquelles le marché français et
plus onéreux.
2eme comparaison : Le nombre d'opérateurs virtuels
:
il y a 8 opérateurs virtuels au Royaume Uni, et aucun en
France.
Un opérateur de réseau mobile virtuel (MVNO) est,
dans l'acception la plus large du terme, un opérateur qui fournit au
public un service de téléphonie mobile sans disposer de
fréquences mobiles ni de réseau d'accès
mobile1,
En effet, avec l'arrivée de nouveaux MVNO sur le
marché anglais (Mobile Virtual Network Operators), la multiplication des
offres tend à compléter les solutions tarifaires des
opérateurs classiques qui sont souvent généralistes.
Autrement dit, il existe des marchés de niche qui n'ont pas eu le
privilège d'obtenir l'attention toute particulière des
employés qui conçoivent les prix des quatre opérateurs.
Le prix, c'est le seul élément sur lequel les
MVNO peuvent marquer leur différence car ils ne possèdent pas de
réseau propre et sont tributaires des décisions de leur
partenaire technique. Et ce constitue une 2eme raison justifiant les
prix élevés en France.
3eme comparaison :Le HHI réel :
c'est un indice qui traduit la concentration concurrentielle et
se calcule de la manière suivante : Etant donnés n acteurs A1,
A2, ..., An sur un marché, et P1, P2, ..., Pn leurs parts de
marché respectives, l'indice HHI est donné par la formule
suivante :
2
n
? =1100×
i pDM
()
où PdMi est la part de marché de l'acteur i ;
N est le nombre d'acteurs sur le marché
considéré.
La valeur de l'indice HHI peut donc varier entre 10 000/n
(marché totalement équiréparti) à 10 000
(marché à un seul acteur). En théorie, un HHI
inférieur à 1 000 indique un marché très peu
concentré, un HHI entre 1 000 et 1 800, un marché
modérément concentré, et un HHI supérieur à
1 800 un marché très concentré.
1 Source : Etude d'impact sur le développement des mobiles
et des TIC Mai 2002 ; Rapport réalisé par KPMG Consulting
France
Nous relevons pour cet indice une valeur nettement
supérieure pour la France
a t é l é p h o n i e m o b i l
e
par rapport au Royaume Uni, 3944 contre 2504 respectivement
pour les deux pays. Un taux plus élevé de 1140 points, cela
constitue une différence non négligeable quine fait que confirmer
le fait que le marché français reste très
concentré.
L'autre indice qui permet de mesurer la concentration de
marché est l'indice de
Gini.
4eme comparaison : L'indice de GINI :
il est calculé de la manière suivante :
= - ( + ? n = (- ))
1
G 1 1 21
1
i RiPdm
2 2N
où :
N : le nombre d'acteurs sur le marché.
Ri : Le rang de l'opérateur i
PdMi : la part de marché de l'opérateur i.
Ce taux tend vers 0 à mesure que la distribution des parts
de marché tend vers l'équipartition.
Il est pour la France égal à 0.12, loin
derrière le Royaume Uni avec 0.1, cette différence confirme une
fois de plus les conclusions déjà obtenues grâce aus
mesures déjà obtenue avec la mesure de l'HHI.
Toutefois, le schéma suivant qui nous instruit sur la
trajectoire des opérateurs anglais depuis 1996, nous voyons clairement
qu'ils tendent vers l'équilibre
Trajectoire des opérateurs anglais depuis 1996, Source :
ART
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Zone d'équipartition
1
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Ces 4 premières mesures nous font dire que les prix
élevés pratiqués par les opérateurs français
sont en partie la résultante de la forte concentration de l'offre
5eme comparaison : Le nombre d'abonnés
:
42 millions en France contre 46 millions et 300 milles
abonnés au Royaume Uni, cette différence de plus de 4 millions
pourrai à premier vu nous induire en erreur par le fait que moins de
demande devra faire baisser les pris selon la lois de l'offre et de la demande.
Mais ce qui change tout, c'est la nombre d'opérateur, , car il est
inférieur en France et pèse lourdement sur les parts de
marché à l 'équipartition, qui serai de 33 % en
France et 25 % au Royaume Uni.
6eme comparaison : Le taux de pénétration
:
En France, il est à 62 %, et au Royaume Uni à
77, 8 %. Cette différence peut être expliquée entre autre
par la cherté des communications en France. Et cela fait un
marché encore juteux et qui devrai inciter les opérateur à
la recherche de nouveaux clients
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1
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Cette analyse nous montre que tout n'est pas encore fait pour
que le marché
a t é l é p h o n i m o b i l
e
français du mobile propose de meilleures offres que celles
proposées actuellement.
Mais le libre marché ne permet désormais d'exercer
aucune pression ou influence sur les opérateurs pour qu'ils baissent
leurs prix.
Dans ce cas, la dynamique de marché seule peut
rétablir l'équilibre.
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