L'apport des indicateurs du développement
durable
B-la valorisation de l'approche
participative:
"Pour assurer une action efficace à la fois en mer et sur
terre , la tendance générale étant de
rendre plus responsables les collectivités locales en y associant les
populations au nom de la démocratie participative".il parait plus
adéquat de regrouper des entités locales pour former un centre de
décision à l'échelle de secteurs géographiques
homogènes côtiers,soit de créer des agences locales
bénéficiant de compétence sur des zones
côtières importantes.
"L'essentiel est de rompre le découpage administratif de
base totalement inadéquat pour une politique intégrée".
Mais cette option stratégique qui doit se réaliser sur le
principe de la coordination de l'action de l'Etat et des collectivités
locales et des organisations et des associations et des citoyens, et doit
être parallèlement accompagné d'une véritable
harmonisation structurelle .
1-Le rôle des communes:
2-le rôle du citoyen et de la société
civile
La mise en place des instruments de
planification et d'aménagement , la création des zones sensibles
littorales à protéger des espaces naturels répond, comme
il a été analysé précédemment, à des
exigences d'intérêt national tenant à leur mission de
protection de la nature côtière et à celle
d'amélioration des conditions de vie des citoyens dans les zones
côtières. Par ailleurs, cette tendance vers une approche nouvelle
de la gestion de l'espace côtier et de sa valorisation économique
et social en tant que patrimoine naturel à protéger, doit
prélablement prendre en considération les exigences des
intérêts locaux car ces espaces sont institués sur des
portions du territoire où les populations locales notamment les
pêcheurs, les usagers du domaine public maritime,les touristes... ont
acquis certains droits (pêche, aquaculture, activités de
plaisance...). Ainsi, ils ressentent dans l'interdiction de certaines
activités ou dans la a délimitation des zones à l'usage
public et et la la création de ces espaces (parcs marins ,
réserves marines,sites culturels ou archéologiques à
protéger) comme un gel du territoire et ont «l'impression
d'être les victimes d'une injustice puisqu'ils font seuls les frais d'une
opération destinée à protéger le capital nature du
pays ».
C'est pourquoi, l'implication de la population et du citoyen dans
la gestion de ces espaces côtiers fragiles est une condition
nécessaire pour solutionner les conflits d'intérêts des
différents inter venants et acteurs publics et privés . Ceci ne
peut être atteint qu'à travers la consécration juridique
d'une large concertation et d'un processus participatif. Or, le droit de la
gestion des zones côtières en Tunisie se démarque de cette
schématique puisqu'il se caractérise par la marginalisation du
rôle des associations et par l'exclusion des populations locales dans la
prise des
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