III Les principes de transmission radioélectrique
Découvert par le physicien allemand Heinrich Hertz en
1887, les ondes radioélectriques, support capital de la transmission
sans fil sont basés sur le principe suivant :
L'accélération d'un électron crée
un champ électromagnétique qui à son tour
accélère d'autres électrons et ainsi de suite. Il est
alors possible de provoquer le déplacement
électromagnétique. Plus le nombre d'électrons
déplacés est important, plus le signal est fort et plus sera
grande sa portée, avec une vitesse proche de celle de la lumière
[Tis99]. Un déplacement coordonné d'électrons peut alors
servir pour le transfert d'information et constitue la base de la communication
sans fil. L'approche standard de la transmission radio est le
déplacement des électrons à une fréquence
donnée. Des techniques de modulation et de multiplexage permettent
d'adapter les signaux transmis, la bande passante du support de communication
et de rentabiliser son utilisation.
IV les défauts des transm issions
radioélectriques
Les modes de transmissions filaires fournissent des supports
de transmissions, pour lesquels la théorie définit des
modèles qui permettent de prévoir les défauts, parce que
l'on sait contrôlé l'environnement. Cependant, la nature
hertzienne et incontrôlable des liens de transmissions sans fil pose
problème.
IV.1 l'Environnement du signale
Avec la transmission hertzienne, Les sources de perturbation
du signal sont connues, leurs effets également. La transmission a lieu
dans un milieu ouvert dans lequel les sources de perturbation se
déplacent, chacune avec sa propre loi, à titre d'exemple les
ondes crée par les orages peuvent brouiller le signal, le vent le fait
bouger. A ceci peut s'ajouter les différents obstacles sur lesquels
réfléchissent les ondes radioélectriques, par exemple le
sol, les voitures. Nous tenons à mentionner que malgré les
difficultés rencontrées grâce à la réflexion
du signal, celle-ci peut avoir une contribution positive sur le bon
acheminement de l'information.
IV.2 les Interférences
Dans la communication radiofréquence, une unité
désirant entrée en communication utilise une fréquence
radio. L'exploitation de la même fréquence radio, en même
temps, par différentes unités conduit à une
interférence, bien entendu, dans le cas où les unités
se
trouvent l'un à la portée de l'autre. Pour
palier à ce problème, une solution facile serait d'attribuer
à chaque unité une bande de fréquence différente.
Par défaut de la ressource bande de fréquence, cette solution
limite considérablement le nombre d'abonné du réseau, ce
qui n'est pas économique pour les opérateurs. Une autre solution
consiste, notamment dans le radio téléphone cellulaire, à
attribuer la fréquence à la demande. Une unité mobile,
avant d'entamer une communication, demande un canal qui lui sera
attribué en fonction de la saturation du réseau, une fois la
transmission finie, le canal sera libéré.
Face au nombre croissant de demande d'abonnement dans les
réseaux cellulaire, d'autres technique ont vue le jour : FDMA, TDMA et
le CDMA.
- FDMA (Frequency Division Multiple Access) le spectre de
fréquence est divisé en
plusieurs sous bandes qui sont chacune placée sur une
fréquence spécifique du canal
(porteuse ou carrier), chaque porteuse ne peut transporter que
le signal d'un seul
utilisateur (Voir figure 1.1).
- TDMA (Time Division Multiple Access) où la
totalité de la bande de fréquences est offert à chaque
utilisateur pendant un intervalle de temps (slot). (Voir figure
1.2)
- CDMA (Code Division Multiple Access) ou
accès multiple par répartition de codes. En CDMA, les
utilisateurs peuvent communiquer simultanément dans une même bande
de fréquence. La distinction entre les différents utilisateurs
s'effectue alors grâce à un code qui leur est attribué et
connu exclusivement par l'émetteur et le récepteur. (Voir figure
1.3)
Figure 1.3 : CDMA
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