II. L'AEROPORT ROISSY CHARLES DE GAULLE
:
DESCRIPTION D'UN EQUIPEMENT D'EXCELLENCE
L
'aménagement de la plate-forme aéroportuaire a
pour but de constituer un vaste complexe d'infrastructures et de services
diversifiés sans équivalent dans le monde. L'équipement
aéroportuaire jouit d'une image internationale excellente et a pour
vocation d'occuper une position privilégiée dans le dispositif
aéroportuaire européen et mondial.
C'est ainsi qu'ADP mène une politique de
développement des atouts de Roissy-CDG. Avec 3100 hectares de
réserve foncière, Roissy-CDG a la capacité de
répondre à l'évolution croissante de la demande par la
construction d'infrastructures aéroportuaires (aérogares et
pistes), par la mise en place d'une véritable intermodalité
à l'échelle européenne et par le développement des
capacités d'accueil d'activités de haute technologie. Roissy
Charles de Gaulle représente 9% de l'activité économique
régionale et un impact de plus de 70 milliards de francs.
La qualité des infrastructures aéroportuaires,
l'accueil d'activités et notamment de firmes internationales
prestigieuses, soucieuses d'une implantation très bien desservie par les
moyens aériens et terrestres permettra d'accroître l'attrait et le
rayonnement de l'aéroport et de générer de nouveaux
trafics.
TABLEAU N°1 : LE CLASSEMENT DES 4
PREMIERES PLACES AEROPORTUAIRES EN EUROPE EN 1998
1996
|
PASSAGERS
|
FRET
|
LONDRES
|
85456966
|
1371255
|
PARIS
|
59089020
|
1112482
|
FRANCFORT
|
38761174
|
1338149
|
AMSTERDAM
|
27794872
|
1082846
|
Paris tient le huitième rang mondial pour le trafic
passagers , le dixième rang pour le fret .
Les équipements existants témoignent d'un lieu
d'excellence en matière d'infrastructures de transport et d'accueil des
activités.
CARTE N°3 : PLAN MASSE DE
L'AÉROPORT ROISSY CHARLES DE GAULLE.
A. Les infrastructures
aéroportuaires
1. Les aérogares
L'inauguration de CDG 1 en 1974 fut un
événement. Conçu dans les années 1960, en
période de forte croissance économique, la nouvelle
aérogare, de forme circulaire, marquait une véritable
révolution par rapport aux infrastructures traditionnelles. Avec un
trafic en forte progression, l'augmentation du nombre d'avions « au
contact » aurait entraîné dans un système de
bâtiments linéaires un allongé de plus en plus
démesuré des distances à parcourir à pieds. Pour
accélérer le trafic et raccourcir le trajet des passagers, les
concepteurs de CDG 1 ont choisi d'empiler toutes les infrastructures et les
services dans un cylindre central lui-même relié par des
souterrains à sept satellites permettant un accès direct et
rapide aux avions.
CDG 1 est cependant, comme toute forme
circulaire, un univers clos qui n'a pu faire l'objet d'une expansion
progressive.
Le choix retenu pour l'aérogare 2 fut, au contraire,
celui de la modularité. La nouvelle aérogare privilégie
à l'extrême la simplicité et la rapidité des
circulations entre l'entrée de l'aérogare et l'accès aux
avions. Le concept des anneaux permettait en outre une mise en service
progressive de l'aérogare, module après module :
1981 pour le terminal B 1989
pour le terminal D
1982 pour le terminal A 1993
pour le terminal C
avec à chaque fois le souci d'intégrer
innovations techniques et nouvelles contraintes d'exploitation.
Affirmant le changement dans la continuité, le nouveau
terminal CDG 2F apparaît comme une synthèse innovante des
précédentes générations. Situés à
l'est dans le prolongement des terminaux A, B, C et D, les nouveaux
développements de CDG 2 (E et F) en demi anneaux entourent parkings et
voies de circulation. Chacun d'eux, beaucoup plus vaste que les
précédents aérogares, comportera deux grandes
avancées, les "péninsules" perpendiculaires à
l'aérogare autour desquelles viendront se ranger les avions. Cette
disposition permettra un important accroissement du nombre d'avions au contact
direct de l'aérogare, donc un confort accru pour les passagers et une
plus grande facilité d'exploitation pour les compagnies.
Autre innovation importante : la séparation
complète des niveaux "départs" et "arrivées" et des flux
de passagers correspondants permettant un fonctionnement plus efficace et plus
rapide des terminaux.
PHOTO MAQUETTE DES TERMINAUX CDG E ET
F.
CDG 2 E et F bénéficieront, à l'instar
des autres terminaux à l'époque de leur construction, d'une
conception et d'une architecture innovantes mettant en valeur
l'efficacité et l'esthétique des infrastructures.
La première phase du nouveau terminal F sera mise en
service au cours de l'année 1998 offrant une capacité annuelle de
6 millions de passagers. La deuxième phase est programmée pour la
fin 2000 avec une capacité de 4 millions de voyageurs par an.
Le terminal CDG E ouvrira partiellement en 2002 ou 2003 avec
une capacité annuelle de 5 millions de voyageurs.
Au milieu de ces deux immenses aérogares (CDG 1 et CDG
2) se trouve depuis 1990, le terminal T9. L'aérogare T 9 est un immense
hangar vitré destiné aux charters, surtout aux vacanciers qui ne
prennent qu'occasionnellement l'avion.
Les conditions d'arrivée et de départ sont
extrêmement précaires, toutes les opérations se
déroulant dans un même espace. Le terminal T 9 est bien
différent des autres terminaux à l'ambiance feutrée pour
hommes d'affaires pressés, où règne la survalorisation
sociale.
La grande réussite du T 9 tient dans
sa conception zéro de l'architecture aéroportuaire, c'est une
aérogare simple, sans magasins, qui traite en masse les vols bon
marché.
TABLEAU N°2 : LA REPARTITION DU TRAFIC
PASSAGRES A CDG ET PARIS .
PASSAGERS en 1996
|
REPARTITION en %
|
|
Paris
|
CDG 1
|
9031800
|
28,5
|
15,3
|
CDG 2
|
21127700
|
66,5
|
35,8
|
T9
|
1564500
|
5,0
|
2,6
|
TOTAL
|
31724000
|
100
|
53,7
|
|
Actuellement, l'aéroport Roissy-CDG dispose de 2 pistes
parallèles Est-Ouest permettant de faire atterrir et décoller des
avions simultanément sur chacune des pistes.
Cependant, la croissance constante du trafic aérien
rendait nécessaire la construction de pistes supplémentaires. La
saturation de Roissy-CDG se faisait sentir. C'est ainsi que le 23 septembre
1997, le Ministre de l'Equipement, des Transports et du Logement, Jean-Claude
Gayssot a donné son feu vert pour la construction de 2 nouvelles pistes
à Roissy-CDG.
SCHEMA N°2.
Le Ministre des Transports a ainsi répondu aux
exigences de développement d'un aéroport qui doit faire face
à la croissance du trafic aérien, il offre à ADP les
moyens de développer les atouts économiques d'envergure
internationale de l'aéroport de Roissy-CDG.
Cette décision répond à une
démarche économique logique, laquelle prenant tout de même
en compte les revendications exprimées par les riverains opposés
à cette expansion.
L'évolution du transport aérien, les
conséquences sur l'économie et sur l'emploi, sur la compagnie
nationale Air France, mais aussi une meilleure gestion du trafic aérien
sont les facteurs de décision de M. Gayssot.
En effet, la construction de ces 2 pistes va provoquer une
augmentation du trafic des passagers (55 millions à terme), susceptible
de créer des milliers d'emplois et d'offrir à la région
Ile de France un pôle d'activités d'envergure internationale.
Les deux pistes supplémentaires seront chacune
parallèle aux pistes préexistantes 1 et 2. Elles seront plus
courtes et réservées exclusivement à l'atterrissage. La
mise en service de la première piste supplémentaire (piste 4 au
sud) s'effectuera en l'an 2000 et la seconde (piste 3 au nord) en 2001.
Avec l'approbation de la construction de 2 nouvelles pistes
à Roissy-CDG, l'Etat a engagé une réflexion sur un
troisième site, un troisième aéroport aux confins du grand
Bassin Parisien. Le lancement de cette étude permettrait de trouver une
solution à long terme à la croissance du trafic aérien.
Ainsi plusieurs candidatures rivalisent déjà d'arguments, pour
l'implantation de ce troisième aéroport, deux régions
s'opposent la Picardie et le Centre.
2. Les zones de fret
Méconnu du grand public, le fret est une
activité très importante pour tout grand aéroport : parce
qu'elle répond à un besoin essentiel de l'économie et
permet aussi de mieux rentabiliser les infrastructures aéroportuaires.
Sans passer avant les passagers, le fret pourrait bien passer
devant les passagers, tout au moins au regard des résultats financiers
en forte hausse qu'engendre un trafic lui-même en croissance
constante.
ADP vise également à faire de Roissy-CDG la
plaque tournante européenne du fret aérien. L'enjeu concerne
l'organisation logistique au niveau européen et l'implantation de
centres de distribution des sociétés internationales.
C'est dans cet objectif qu'ADP a développé ses
capacités d'accueil aéroportuaire ainsi que la qualité de
l'organisation logistique.
La surface de la zone de fret représente à
Roissy 300 hectares dont 110 hectares sont viabilisés.
La capacité de traitement du fret en 1997 est de deux
millions de tonnes. Cette zone de fret, divisée en sept zones
réparties au sud ouest de la plate-forme aéroportuaire et
très bien accessible par automobile, est composée de diverses
gares et aérogares de fret, de bâtiments, de bureaux, de magasins,
d'entrepôts, d'ateliers, d'un hub postal, d'une station
animalière, d'un village d'entreprises de fret et d'un centre logistique
de fret aérien. Toutes ces infrastructures sont vouées à
l'accueil des activités de fret et au traitement des marchandises au
sol.
Ces infrastructures de fret aérien ont permis à
Roissy-CDG d'être au 14è rang mondial et au 4è rang
européen après Francfort, Londres et Amsterdam.
B. La plate-forme multimodale
Pour être performant et développer son aire
d'attraction, l'aéroport doit posséder plusieurs
équipements et atouts, et notamment la qualité des transports
terrestres.
Pour cela, l'aéroport Roissy-CDG de Gaulle est
très bien équipé puisqu'il constitue un noeud de
communication sans équivalent dans le monde.
En effet, la plate-forme aéroportuaire de Roissy-CDG de
Gaulle est une plate-forme multimodale réunissant trois modes de
transport : l'air, la route et le chemin de fer et ainsi la
capacité de développer l'effet Hub, d'éclatement et de
regroupement de passagers et du fret en transit européen et mondial.
1. La desserte routière et
autoroutière
L'aéroport Roissy-CDG de Gaulle est à
proximité d'un réseau autoroutier constitué par les
autoroutes A1, A3 et A104 qui desservent la plate-forme. Ces autoroutes
desservent le coeur de Paris, irriguent l'espace régional et permettent
de rejoindre les principales villes nationales et européennes. Ces
principaux axes sont secondés par un réseau local assez
dense : routes nationales et départementales desservent de la
même façon l'aéroport.
Roissy-CDG est traversé par l'Autoroute A1,
véritable cordon ombilical entre Paris et Roissy-CDG et axe de
communication le plus fréquenté en région Parisienne par
où transitent transports nationaux et internationaux. C'est donc un axe
sur lequel le secteur peut compter pour développer son effet Hub
multimodal.
2. La gare d'interconnexion TGV
Depuis toujours, on considère que l'avion et le train
sont des modes de transports concurrents. Ils le sont certes, pour des
distances courtes où la concurrence joue pleinement pour des distances
comprises entre 400 et 700 km.
Au-delà, l'avion s'impose notamment pour un
aller-retour dans la journée. Pour autant, il est aujourd'hui
nécessaire de jouer la complémentarité de ces deux moyens
de transports. Ainsi les trains TGV passant par Roissy permettent aux
voyageurs aériens de rejoindre leur destination dans les meilleures
conditions et les meilleurs délais, ce qui est un atout
supplémentaire pour l'aéroport concerné.
D'autre part, l'avion apporte à la SNCF des milliers de
clients supplémentaires. Cette complémentarité nouvelle de
l'air et du rail est née des efforts communs de la SNCF et
d'Aéroports de Paris (efforts impulsés par l'Etat).
Elle permet à la capitale de devenir l'une des places
aéroportuaires les plus importantes, avec un choix très vaste de
jonctions immédiates entre l'avion, le train et la route.
Cette nouvelle gare multimodale va engendrer pour la SNCF un
trafic nouveau de passagers en correspondance avec l'avion. De même, le
TGV va fournir un apport important de voyageurs sur les lignes
long-courriers.
L'ouvrage devrait permettre de faire gagner beaucoup de temps
aux passagers dont le point de départ ou la destination finale n'est pas
la capitale. Les passagers de Roissy-CDG peuvent donc rejoindre les principales
villes françaises et certaines capitales européennes sans passer
par Paris. L'effet Hub joue pleinement.
SCHEMA N°3 : DUREES DE TRAJET PAR LE TGV
AU DÉPART DE ROISSY VERS LES PRINCIPALES VILLES FRANÇAISES ET
EUROPEENNES.
La gare d'interconnexion représente aussi un atout
économique pour la région. L'intermodalité constitue un
accélérateur économique : avec la création
d'un trafic de 1,5 millions de passagers supplémentaires par an,
l'impact économique direct de Roissy-CDG va augmenter ainsi que le
nombre d'emplois. Cette gare donne donc à la région un avantage
considérable sur ses concurrentes, Amsterdam, Bruxelles ou Francfort en
ce qui concerne l'implantation d'activités tertiaires qui peuvent
facilement s'affranchir des problèmes de localisation mais ont besoin
d'une grande fluidité de communication.
Véritable plaque tournante des moyens de transport,
cette gare permet une communication intermodale unique au monde, entre l'avion
et le TGV, et avec le Réseau Express Régional.
La complémentarité de tous ces moyens de
transport (air, TGV, RER, route) en un même lieu est en effet unique au
monde. Cette gare nommée le « module
d'échanges », inaugurée en novembre 1994, exprime la
complémentarité qui règne parmi tous ces moyens de
communication afin de donner au passager la possibilité de rejoindre sa
destination dans les meilleures conditions et les meilleurs délais
possibles.
Le Réseau Express Régional
relie l'aéroport à la Gare du Nord et au centre
névralgique de Paris. Grâce au prolongement de la ligne jusqu'au
coeur de l'aérogare 2 dans le module d'échanges, le taux
d'utilisation du RER par les passagers aériens devrait sensiblement
augmenter.
En 1998, deux millions de voyageurs sont attendus dans la gare
RER, dont plus de 60 % en correspondance aérienne et près de 40 %
au départ ou à destination de l'Ile de France. Voilà qui
devrait soulager nettement les accès routiers de l'aéroport (80 %
des personnes se rendent à l'aéroport en voiture ou en taxi).
SCHEMA N°5: LES CINQ NIVEAUX DU MODULE
D'ECHANGES.
L'aéroport Roissy-CDG de Gaulle constitue donc bien une
plate-forme multimodale qui a pour but de faire de Roissy-CDG la principale
plaque tournante européenne, le premier centre d'échanges
européens. Roissy-CDG dispose de moyens de communication parmi les plus
performants au monde, au service d'activités tertiaires internationales
de haute technologie et des activités de fret, qui représentent
de plus en plus de ressources économiques.
C. Des zones d'accueil pour les activités
économiques
L'aéroport est de plus en plus considéré
comme un outil économique, un outil d'aménagement du territoire,
articulé autour d'une interconnexion de plusieurs modes de transport,
d'un complexe d'activités tertiaires et d'un centre logistique
international.
L'existence sur l'aéroport de Roissy-CDG d'un tel
complexe d'interconnexion ne peut que favoriser le développement d'un
quartier d'affaires et l'organisation logistique du fret. L'aéroport
correspond dorénavant, par ses activités, à un pôle
industrialo-tertiaire.
Ainsi ADP a développé les possibilités de
ce nouveau pôle économique en faveur de l'accueil des
activités économiques.
1. Accueil des activités tertiaires de hautes
technologies
ADP a développé un vaste programme de bureaux
« intelligents » disponibles pour des entreprises de haute
technologie à forte valeur ajoutée pour faire de Roissy-CDG un
grand pôle tertiaire de renom international.
ADP a tenté de tirer parti au mieux des nouvelles
donnes de l'économie internationale en proposant aux entreprises et aux
hommes d'affaires une implantation au coeur même d'un des plus grands
carrefours européens de communication, là où le brassage
des affaires apparaît comme le plus intense et en pleine expansion,
là où le temps et l'espace sont maîtrisés.
Roissy-CDG s'est par conséquent doté d'une
« aéroville », soit un ensemble de bureaux
ultramodernes, des hôtels de luxe, des restaurants, des salles de
visioconférences, des espaces d'exposition, un centre commercial et un
centre de loisirs destiné avant tout aux entreprises.
Situé en plein coeur de la plate-forme de Roissy-CDG,
desservie par route, autoroute, RER, TGV, cette grande cité
internationale appelée Roissy Pôle est un véritable
carrefour des hommes et des affaires. Roissy Pôle est une authentique
cité d'affaires, performante pour les entreprises et agréable
pour leur personnel.
Ce lieu combine, dans un cadre architectural moderne et
intégré à l'environnement, des bureaux de haut de gamme
ayant des occupants aux signatures de prestige. A la fois point
stratégique en Europe et porte ouverte sur le monde, Roissy Pôle
répond aux exigences des entreprises pour qui le contact avec
l'international est une nécessité quotidienne.
Parmi les occupants prestigieux de Roissy Pôle, on
retrouve par exemple Air France qui a installé son siège à
proximité de son Hub installé à CDG 2.
ADP a développé une cité internationale
grâce à des programmes de construction de bâtiments luxueux
représentant un pôle d'entreprises, d'échanges et de
performances unique au monde tels que le Dôme et le Continental
Square.
Le Continental Square est un ensemble de quatre immeubles
indépendants de haut standing, représentant chacun environ 6 000
m², aménageables par plateaux de 900 m² divisibles.
Continental Square par sa qualité architecturale
moderne imprime à l'ensemble une image de grande qualité.
Reliés à une centrale téléphonique de la
dernière génération , gérés et
contrôlés par un système technique centralisé, les
immeubles qui forment Continental Square sont de « la race des
bâtiments intelligents ». Les bureaux sont conçus pour
s'adapter à tous les progrès de la technologie, qu'il s'agisse
d'informatique, de communication, de confort, de sécurité ou de
gestion.
Le Dôme est un programme de 40 000 m² de bureaux
situés aussi au coeur de Roissy Pôle reliés entre eux par
une rue piétonne en arc de cercle et rehaussée par la
verrière qui domine Roissy Pôle. Cette verrière
transparente forme une toiture en demi-cercle au-dessus de la plus longue rue
couverte d'Europe.
Le Dôme représente par son architecture moderne
un cadre de travail de qualité et répond, par sa position
stratégique, aux exigences des entreprises, pour qui le contact avec le
monde entier est une fonction primordiale.
Chaque entreprise peut disposer d'un ensemble de services
nécessaires à son fonctionnement et adaptés à ses
performances. A l'instar des bureaux du Continental Square, les bâtiments
du Dôme sont équipés de bureaux ultramodernes.
L'environnement immédiat du Dôme se compose
d'aménagements paysagers, d'un programme complet de restauration, de
boutiques, d'hôtels, d'un centre de conférence de 25000 m²
avec des salles modulables.
Roissy Pôle est aussi constitué d'une gamme
d'hôtels « confortables » destinés à
accueillir les passagers aériens dont 98 % sont des hommes d'affaires.
Certains hôtels, comme l'hôtel Arcade, mettent
à la disposition des entreprises et des hommes d'affaires quelques
salles de conférence et de séminaires pouvant recevoir 50
à 120 personnes.
En plein coeur de Roissy Pôle se trouve également
l'Aéronef, la galerie commerciale de Roissy Pôle. ADP a
créé l'Aéronef pour répondre aux besoins
d'urbanisation et d'animation de la cité d'affaires internationale de
Roissy-CDG.
ADP offre aussi aux entreprises présentes sur le site
près de 400 services à la carte que l'on ne retrouve
habituellement qu'en milieu urbain tels que la Poste, les agences bancaires,
les hôtels restaurants, les locations de voitures, les commerces, le
service médical d'urgence, la Police, la maintenance et l'entretien, la
production et la distribution d'énergie thermique, les
sociétés de fret express, les transitaires, les compagnies
aériennes, les bureaux de tourisme, etc... tous ces services permettant
aux entreprises de fonctionner à Roissy-CDG sans aucune relation avec
les villes environnantes.
Roissy Pôle est donc une véritable cité
d'affaires qui, grâce aux infrastructures de transport, est
branchée sur le monde entier.
Un programme antérieur et similaire à celui de
Continental Square a été lancé par ADP entre la zone de
fret Sud et l'Autoroute A1.
Roissy Tech, mis en service en août 1991, est un parc
High-Tech constitué de petits immeubles d'un ou deux étages.
Roissy Tech est un parc d'activités constitué de bâtiments
polyvalents commercialisables auprès d'entreprises à vocation
exportatrice. Ce parc s'inscrit dans un projet plus vaste de restructuration de
la zone de fret sud de Roissy-CDG, obéissant à des principes
d'urbanisme forts mettant en avant la qualité des structures
d'accueil.
Un centre de vie et d'animation a été
aménagé à l'instar de l'Aéronef à
Roissy Pôle.
L'aéroport Roissy-CDG offre donc des capacités
d'accueil remarquables pour les entreprises du tertiaire supérieur et
des conditions de travail tout à fait exceptionnelles et
résolument modernes, propices aux performances des entreprises
internationales à forte valeur ajoutée. A ces atouts, s'ajoute la
présence d'infrastructures de transport uniques au monde faisant de
Roissy-CDG un grand pôle tertiaire de renom international en prise
directe sur le monde entier.
1. Accueil des activités de fret
Le fret connaît une forte reprise d'activités.
Longtemps considéré par les compagnies aériennes comme une
activité marginale, le fret prend désormais une part croissante
dans les revenus des compagnies.
Qu'elles exploitent ou non une flotte tout cargo, les
compagnies élaborent aujourd'hui une politique de développement
de fret. Les capacités et la qualité d'accueil des
aéroports en matière de fret deviennent donc aussi un facteur de
développement économique et un atout dans la compétition
que se livrent les grands aéroports.
ADP a donc développé ses structures d'accueil
pour les activités de fret (toutes les opérations de pré
et post acheminement du fret étant facilitées par une conception
adaptée des bâtiments) et vise à faire de Roissy-CDG
également une plaque tournante européenne du fret.
La zone de fret de Roissy-CDG couvre 300 hectares et a une
capacité de traitement des marchandises au sol de deux millions de
tonnes. Cette zone est divisée en sept parties étalées au
Sud Ouest de la plate-forme et réunit toutes les installations utiles au
traitement logistique du fret.
La zone combine pour l'instant deux moyens de transport :
l'air et la route. Toute la zone fonctionne en totale
complémentarité afin d'offrir aux clients les meilleures
conditions de temps et de coûts possibles.
Autour des différentes gares sont concentrés
bâtiments de bureaux, entrepôts, magasins et ateliers. De
nombreuses entreprises et compagnies de prestige se sont installées
à Roissy-CDG : Calbercourses filiale du groupe Calberson, ayant
pour activité le transport des documents et colis de nuit ainsi que le
transport express de petits colis de jour s'est installé à
Roissy-CDG dans un bâtiment de 2 000 m² depuis 1999, le centre
aérien postal de Roissy-CDG (ensemble de bâtiments et
d'installations qui forme le Hub postal de Roissy-CDG).
Le centre de logistique de fret aérien
Roissy-Sogaris comprend 8 000 m² de magasins et de 18000
m² de bureaux d'accompagnement. Roissy-Sogaris offre à ses
utilisateurs une recette des douanes, des services divers de maintenance,
gardiennage, salle de réunion, assistance, fret en magasins. Sogaris est
spécialiste de l'étude, la conception, la réalisation et
la gestion de plates-formes logistiques et offre à Roissy-CDG des
infrastructures et des services les plus favorables pour constituer une base
européenne pour les traitements du fret aérien.
Parmi ces prestigieux bâtiments se trouvent aussi la
plus grande gare de fret avec 44500 m², l'aérogare de fret France
Handling (assistance cargo), celles d'Air France Cargo, de Servair
(alimentation aérienne), du Parisien, du Figaro...
De plus, un bureau des douanes françaises, où
peuvent être effectuées les procédures spécifiques
au fret aérien, est implanté sur le site. Aussi les
critères de sûreté, de sécurité et de confort
se trouvent-ils réunis à l'intérieur d'enceintes dont les
diverses installations allient la fonctionnalité à
l'indispensable flexibilité.
Les produits immobiliers proposés répondent aux
besoins des entreprises en s'articulant notamment autour d'une ligne village
avec Village Fret. Le village Fret est une zone d'activités
viabilisée en locatio au sein de laquelle l'organisation du traitement
des marchandises est effectuée selon un principe communautaire où
chaque acteur et chaque opération est complémentaire aux autres.
Cette organisation tend à améliorer et étendre la gamme
des services et prestations offertes dont la finalité est la
qualité du traitement du fret.
Flexitech située au Nord-Ouest de la plate-forme
répond aussi à cette volonté avec un maître mot : la
flexibilité des moyens de traitement de marchandises.
Dans le contexte fortement concurrentiel actuel, ADP poursuit
ainsi ses efforts pour conserver et améliorer l'attrait de Paris-Charles
de Gaulle dans le domaine du fret. Des développements immobiliers
importants sont en projet ou en cours de réalisation. Le plus important
est l'arrivée de Fedex (Fédéral Express) à
Roissy-CDG. En juin 1999, l'aéroport accueillera la plate-forme
européenne de Fédéral Express, leader mondial du fret
aérien et spécialiste du transport rapide et de la messagerie. Le
futur centre, conçu comme un noeud logistique de tri mondial de courrier
et de colis, sera situé en zone Nord-Ouest de la plate-forme et
comprendra dans sa phase initiale 50000m² d'aérogare de fret,
16000m² de bureaux ainsi que des aires de stationnement pour avions et
véhicules routiers. Le courrier et les colis en provenance et à
destination de toute l'Europe passeront ainsi par Paris.
L'aéroport parisien va ainsi devenir l'une des quatre
plates-formes dont dispose Fedex dans le monde.
Autre projet qui devrait conforter Roissy-CDG dans son
développement, la rencontre entre l'air et le fer au niveau du fret.
Avec le projet de mise en service du TGV, les marchandises
pourront facilement passer de l'avion au train grâce, notamment, à
un nouveau système de chargement latéral sur les trains. Cette
interconnexion devrait porter ses fruits surtout en ce qui concerne le fret
express actuellement en pleine expansion.
L'ensemble de l'activité fret à Roissy-CDG de
Gaulle est articulé par une association constituée en 1996 avec
les partenaires du fret (compagnies aériennes, agents de fret,
sociétés de service, douanes) sous l'appellation de Comité
Interprofessionnel Fret (CIF). Ce comité a pour but de mener à
bien des actions de promotion en faveur des actions menées par les
différents partenaires afin d'améliorer la qualité des
services de fret. Il s'agit de développer les services
spécialisés dans ce domaine, et à le faire savoir.
Grâce à une concertation renforcée entre les professionnels
du secteur, la qualité des services, qui représente le
critère le plus important pour le fret, ne peut être que
renforcée.
Le noeud de communication exceptionnel qu'exprime
l'aéroport de Roissy-CDG par ses infrastructures de transport constitue
un atout formidable pour les entreprises internationales du tertiaire
supérieur ou du traitement de fret.
Ainsi, ADP a développé sur cette plate-forme
multimodale des infrastructures de qualité permettant aux entreprises
modernes et performantes d'accomplir leurs fonctions dans les meilleures
conditions d'exploitation possibles. La présence à Roissy-CDG
d'un complexe d'interconnexion unique au monde, d'un complexe
d'activités tertiaires ultra modernes et d'un centre logistique
international de plus en plus grand et performant témoignent des efforts
faits par ADP pour développer à Roissy-CDG un véritable
équipement d'excellence.
Roissy-CDG représente ainsi un pôle
industrialo-tertiaire international dont le poids économique va peser
sur l'économie locale. Car plus la qualité et la capacité
des infrastructures de transport et d'accueil d'entreprises performantes sont
renforcées, plus la plate-forme va exercer un mouvement centrifuge
économiquement dynamique sur son environnement direct.
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