F- Abris et articles non alimentaires
Ce secteur a couvert les besoins en abris pour les nouveaux
réfugiés et amélioré ceux des refugiés
déjà installés en leur permettant de disposer d'abris
conformes aux standards. Ainsi, le secteur continuera de fournir aux
réfugiés nouvellement arrivés des abris d'urgence et des
articles de première nécessité. Il a également
passé des abris d'urgence vers des abris semi durables adaptés
aux conditions locales et similaires à ceux des populations hôtes.
La stratégie en matière d'abris vise à responsabiliser les
communautés en privilégiant les interventions en
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espèces tout en veillant sur la qualité
technique des abris réalisés, la formation des
bénéficiaires sur la construction des abris et la distribution
des kits. Outre la distribution des kits d'urgences aux réfugiés
nouvellement arrivés et le remplacement de certains articles pour les
anciens réfugiés, le secteur se concentre, conformément
aux normes, sur la distribution de kits de dignité aux femmes en
âge de procréer. Les séances de sensibilisations et le
suivi post-distribution se poursuivent. Le secteur est assuré par ADES,
la Fédération Luthérienne Mondiale (FLM), la FICR,
l'Oxford, Committee for Famine Relief (OXFAM) en partenariat avec l'OIM,
l'UNICEF en ce qui concerne les organes onusiens et avec le SECADEV et la CRT
pour ce qui est des ONG nationales.
I- Eau, Hygiène et Assainissement
La quantité d'eau potable disponible par personne et
par jour varie considérablement d'un camp à un autre, certaines
zones étant bien en deçà des normes. L'objectif du secteur
était d'assurer la disponibilité d'un minimum de 20 litres par
personne et par jour dans toutes les zones d'accueil des réfugiés
de Goré.
À moyen et long termes, des infrastructures
hydrauliques durables telles que le système de mobilisation des eaux de
surface (mini barrages, seuils d'épandage, etc.), et les pompes à
motricité humaine, sont mises à disposition pour couvrir non
seulement la consommation pour les populations mais aussi pour les besoins des
animaux et des activités agricoles. Des investissements
conséquents ont permis de réaliser des économies à
long terme. A titre d'exemple, cela a permis de réduire le cout en
carburant pour la production d'eau, et de réduire les risques du
water-trucking qui consomme beaucoup de ressources. La préférence
est donnée à des systèmes de pompage solaire innovants,
afin de réduire les coûts de production et de maintenance. Le
secteur se concentrera également à l'assainissement, avec la
construction de latrines familiales et institutionnelles tout en tenant compte
des aspects protection (intimité, sécurité), ainsi que la
gestion des déchets ménagers et déchets médicaux,
afin de limiter les risques de propagation des maladies liées à
l'eau, l'hygiène et l'assainissement.
L'accent est aussi mis sur le renforcement de la gestion
communautaire de l'eau et des déchets solides par l'intermédiaire
des « Comités Eau, Hygiène et Assainissement ». Le
secteur oeuvre à cet effet pour le renforcement de la transition
effective vers un système de recouvrement des coûts d'ici 2020. Le
secteur veille également à promotion à l'hygiène
avec les sensibilisations sur les bonnes pratiques d'hygiène et la mise
à disposition des kits de gestion de
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l'hygiène menstruelles (MHM). Enfin, sur le plan
coordination, un accent fort est mis sur le renforcement du partenariat avec
les services techniques de l'Etat et la mobilisation des partenaires
opérationnels. Le secteur veille également à la promotion
à l'hygiène avec les sensibilisations sur les bonnes pratiques
d'hygiène et la mise à disposition des kits de gestion de
l'hygiène menstruelles (MHM). Il est sous la responsabilité
d'ADES, du SIF, de la FICR, d'OXFAM et de l'International Developpement
Organisation (IDO) en collaboration avec l'UNICEF et le SECADEV.
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