2.3. CADRE THEORIQUE
Nous présentons les théories que nous
utiliserons dans notre travail, il s'agit justement:
2.3.1. Le mouvement des
relations humaines
Le mouvement des relations humaines (ou
l'approchecomportementaliste de l'école des relations humaines) est
née dans les années 30 en réaction contre une conception
trop formelle et mécaniste des organisations (l'approche classique),
réduisant la motivation des ouvriers aux gains pécuniaires (
financières), négligeant la nature humaine du travail ainsi que
les aspirations des travailleurs et les relations entre les membres de
l'organisation pour atteindre des objectifs communs.
Avec cette approche on va assister à
l'intégration du facteur humain dans l'analyse des organisations et
l'explication de leur rendement et de leur productivité, en
s'intéressant aux aspects psychologiques et à la vie des groupes
humains ainsi qu'à la dimension relationnelle au sein de
l'organisation.
L'univers ainsi du scientisme mécaniste va laisser la
place à celui des sciences humaines (psychologies et psychosociologie)
mais la préoccupation va rester toujours la même : Comment
améliorer la productivité des organisations ?
Travaux qui ont donné naissance à ce mouvement
sont ceux qu'Elton Mayo a effectué de 1927 à 1932 à
l'usine de Western Electric, à Hawthorne. Depuis les recherches sur les
relations humaines se sont multipliés, mais ce n'est qu'au lendemain de
la Seconde Guerre mondiale que les relations humaines sont devenues objet
d'enseignement et de formation. Il est impossible dans ici de rendre compte de
l'ensemble des résultats obtenus par ces recherches, toutes
centrées sur l'étude des motivations et liaisons entre les
conditions matérielles du travail et la productivité.
Sans chercher à être exhaustif, nous ne
présenterons que les principales directions qu'ont prises les
recherches.
Les cinq principaux auteurs dans l'école des relations
humaines sont :
1. Elton Mayon (1880 - 1949) par son
expérience à la Western Electric d'Hawthorne, veut tenir compte
des besoins psychologiques et sociologiques des salariés et l'importance
des relations dans le groupe de travail pour améliorer la
productivité.
2. Abraham Maslow (1954) s'est
intéressé aux motivations des travailleurs établissant une
pyramide sociale des besoins de l'homme au travail. Pour lui, les travailleurs
satisfont leurs besoins primaires (physiologiques et de sécurité)
dans une organisation taylorienne mais ils cherchent aussi à satisfaire
leur besoins supérieurs, ce que ne permet pas l'O.S.T.
3. Frédéric Herzberg (1959)
distingue deux catégories de facteurs qui influencent le travailleur :
des facteurs d'hygiène (rémunération, conditions de
travail, sécurité de l'emploi, etc.) et des facteurs de
motivation (enrichissement des tâches, responsabilité, etc.)
4. Douglas Mac Gregor (1906-1964) analyse le
comportement de l'homme au travail et aboutit à deux théories : X
avec un individu passif au travail et Y ou l'individu s'implique dans son
travail si on lui a confié des responsabilités.
5. Kurt LEWIN (1890-1974) a mis en
évidence 3 types de « leadership »: Leadership permissif,
leadership autoritaire, leadership démocratique et démontrera
qu'un commandement démocratique est plus motivant.
Cette théorie nous permettra de bien cerner le concept
de recrutement étant donné qu'elle constitue une activité
de la gestion des ressources humaines, et c'est à travers ces auteurs
qui sont en réalité les précurseurs de ce qui est
appelé actuellement la gestion des ressources humaines (GRH).
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