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Recrudescence et gestion endogène des inondations dans le 9e arrondissement de N'Djamena: contribution à  l'anthropologie écologique


par Adoum Oumar MOUKHTAR
Université Yaoundé 1 - Master 2 en anthropologie 2021
  

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2-1- REVUE DE LA LITTERATURE SUR LES INONDATIONS

La revue de littérature consiste à faire la recension des écrits sur un thème bien précis. C'est faire le bilan critique de ce qui a été produit dans le domaine de la recherche concernée. D'après N'DA, (2006) cité par Deli Tizé, (2011 : 20) : « on arrive toujours trop tard dans un monde trop vieux. Il y a toujours quelques chose déjà écrit : si c'est ne pas directement sur votre thème ou sujet, c'est sur les aspects approchants : si c'est ne pas chez vous, c'est sous d'autre cieux ». Une revue de littérature est d'autant plus importante qu'elle permet, à l'étudiant chercheur d'avoir de connaissances élargies sur son sujet de recherche. Il est donc important dans ce cas de recenser les écrits antérieurs par rapport aux champs de recherche actuelle afin de donner une bonne orientation au sujet à traiter. L'intérêt va être porté aux travaux réalisés par d'autres dans le domaine thématique de cette recherche afin de l'améliorer et d'éviter de reprendre les mêmes travaux.

2-1-1- Généralité sur les questions des inondations

Au cours des deux dernières décennies, les inondations ont constitué les catastrophes les plus récurrentes. À l'échelle mondiale, elles représentent 34% des catastrophes naturelles enregistrées entre 1990 et 2007 (CRED, 2007). L'inondation peut être un risque majeur aux conséquences humaines et matérielles extrêmement préjudiciables. Selon l'étude annuelle du Centre de Recherche sur l'Epidémiologie des Désastres (CRED, 2007), le nombre de personnes touchées par les catastrophes a considérablement augmenté, atteignant près de 200 millions en 2007 contre 135 millions en 2006. Sur ce total, la grande majorité (164 millions) a été victimes d'inondations. Selon le Dartmouth Flood Observatory (DFO, 2007), le bilan de l'année 1996 fait état de 6210 décès, 12,8 millions de personnes évacuées 4,7 millions d'hectares submergés et 12,2 milliards de dollars américains de dommages ; aussi, la même source indique que, le

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bilan de l'année 2007 est beaucoup plus lourd : 12429 décès, 35,6 millions de personnes déplacées et 22 milliards de dollars de dommages. Ces chiffres montrent bien que les dommages occasionnés par les catastrophes naturelles, les inondations en particulier, deviennent de plus en plus importants aussi bien sur le plan sanitaire que matériel. Selon la note conceptuelle du dialogue sous régional des pays membres de la CEDEAO12 sur les changements climatiques qui s'est tenu à Cotonou du 18 au 22 octobre 2008,

Le contexte des changements climatiques en Afrique selon le quatrième rapport d'évaluation du Groupe Intergouvernemental d'Experts sur l'Evolution du Climat (GIEC) établi en 2007, l'Afrique est l'une des régions du monde les plus vulnérables aux changements climatiques. Cette situation est aggravée par l'interaction des contraintes de développement telles que la pauvreté, l'accroissement rapide de la population, l'accès réduit aux finances, la technologie et l'information, la dégradation de l'environnement, la faible conscience en matière environnementale, les catastrophes et conflits complexes, réduisant ainsi la capacité d'adaptation du continent, tout en augmentant sa vulnérabilité aux changements climatiques prévus.

Au Cameroun, les catastrophes naturelles à l'instar des inondations sont à l'origine de plusieurs dommages. Ainsi, entre 2005-2014, 96867 personnes ont été affectées par les risques naturels et 717 en ont perdu la vie. N'Djaména, la capitale du Tchad, n'est pas épargnée de cette croissance urbaine. Sa population est passée de 132 500 habitants en 1968 à 530 965 habitants en 1993(RGPH1). Cette population est actuellement de plus de 993 492 habitants (RGPH2).

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