· Etat de la Question
a) Pour Pierre Félix KANDOLO ON'UFUKU WA KANDOLO,
Université d'été des droits de l'homme de Genève /
Collège Universitaire Henri Dunant 3ème cycle en
Droits de l'homme, spécialisation en droits économiques, sociaux
et cultures 2007, Avocat au barreau de Lubumbashi. Par ses investigations
menées sur« La gratuité de l'enseignement primaire en
République Démocratique du Congo ». Contribution
à la mise en oeuvre des mécanismes spécifiques.
Mémoire de recherche présenté en vue de l'obtention du
Diplôme Universitaire de 3ème cycle en droits de
l'homme, spécialisation en droits économiques, sociaux et
culturels.
Il résume la notion de la gratuité de
l'enseignement primaire telle que réglementée par les instruments
juridiques internationaux et par la constitution de la République
Démocratique du Congo (avant et après son indépendance).
Tout en relevant et présentant les questions pratiques de cette
gratuité dans notre pays. Tenant compte des avancées de cette
étude, les objectifs poursuivis en rendant légale cette
gratuité ainsi que les différents obstacles qu'il faut combattre
pour une mise en oeuvre effective de cette notion. Il a proposé les
mécanismes à mettre en place pour `'le suivi et rendre effective
la gratuité de l'enseignement primaire dans notre pays''.
b) Selon Adeline BANZE KALENGA/ Université de
Lubumbashi par son mémoire en 2014. Sur : « La
problématique de la gratuité de l'enseignement primaire
public : une analyse de la carte scolaire à KAMINA ».
L'étude présentée en vue de l'obtention du grade de
licenciée en sciences de l'éducation. Par la
spécialisation en administration et planification de l'éducation.
Il a conclu en martelant sur l'organisation structurelle du
système éducatif congolais.
c) Selon Arnaud DANGBENON/ Université d'Abomey-Calavi
par son mémoire en 2010, Sur : « La problématique
de la gratuité de l'école » Cas de la circonscription
scolaire d'Akpro-Missérété au BENIN. Option
développement communautaire.
Qui conclut en disant que l'éducation constitue un
facteur clé pour le développement des pays en voie de
développement. Pourtant, tout cela passe par un tout autre type de
lutte ; celle des contraintes liées à la promotion de
l'éducation pour tous. Ces contraintes sont essentiellement de deux
ordres : - celles liées à la demande en éducation, et
- celles liées à l'offre en éducation. Ainsi,
d) Selon Gratien MOKONZI (2007-2008) inspiré de Pierre
Félix KANDOLO à ce sujet, il conclut en disant : Pour
avoir retenu ce principe dans la Constitution du 18 février 2006
(Article 43), la RDC a non seulement construit l'un des piliers les plus
fondamentaux de son système éducatif, mais elle a par ailleurs
manifesté sa volonté à relever les défis de
l'Éducation Pour Tous d'ici 2015.
Néanmoins, bien que noble, la gratuité de
l'enseignement s'avère aujourd'hui un objectif trop ambitieux pour la
RDC. Elle implique avant tout l'élaboration d'une loi spécifique
précisant son contour et réglementant son organisation ainsi que
la mise en place des institutions chargées de son suivi. Elle implique
ensuite un réajustement significatif de l'offre de l'éducation,
lequel devra se traduire par la création d'un important nombre de
nouvelles classes et écoles, leur équipement, la formation et le
recrutement d'un effectif considérable d'enseignants compétents
ainsi que l'amélioration des conditions de travail de ces derniers. En
d'autres termes, la réalisation de la gratuité de l'enseignement
nécessite un budget conséquent. Autrement, elle risque de
provoquer des effets négatifs sur l'environnement de l'apprentissage
(des classes surpeuplées, sans minimum nécessaire, sans
enseignants ou avec enseignants démotivés...). De tels effets
peuvent être évités si la gratuité est
appliquée de manière progressive et se réalise non
à court terme (2 ans) mais à moyen terme (5 à 6 ans).
L'application précipitée et non planifiée de la
gratuité sera, ni plus ni moins, un ennemi redoutable de la
qualité de l'enseignement. Peut-on se le permettre aujourd'hui alors que
tout parent veut une bonne école pour son enfant et qu'on doit
plutôt travailler pour l'Éducation de qualité pour tous
?
|