Paragraphe 2 : Diagnostic lié à la
problématique
Cette partie est consacrée à la
vérification des hypothèses en vue de dégager le
diagnostic de notre étude.
2.1. Vérification des
hypothèses
La vérification des hypothèses consiste à
apprécier la validité des hypothèses, en se basant sur
l'analyse des données issues de l'enquête.
2.1.1. Vérification de l'hypothèse
spécifique n° 1
L'analyse des données recueillies par rapport au
problème spécifique n°1 montre que le manque de suivi
effectif de l'ensemble des actifs financiers détenus par l'État
béninois dans les entreprises privées, organismes sous
régionaux, régionaux et internationaux est dû à :
- l'inexistence d'un applicatif de suivi des participations
(23,33%) ;
- l'inadéquation de l'organisation comptable pour
assurer un suivi efficace des revenus des participations de l'État
(10%) ;
- le difficile recensement de l'exhaustivité des
participations minoritaires de l'État (66,67%).
Nous constatons que l'item n°3 est celui qui a pu obtenir
un poids supérieur au seuil de décision défini
(33,33%).
Par conséquent, l'hypothèse spécifique
n° 1 selon laquelle le manque de suivi effectif de l'ensemble des actifs
financiers détenus par l'État béninois dans les
entreprises privées, organismes sous régionaux, régionaux
et internationaux est dû au difficile recensement de
l'exhaustivité des participations minoritaires de l'État est
confirmée.
2.1.2. Vérification de l'hypothèse
spécifique n° 2
L'analyse des données recueillies par rapport au
problème spécifique n°2 montre que la faible
efficacité du dispositif de surveillance financière des
entreprises publiques est due à :
- l'inexistence d'une application de surveillance
financière des entreprises publiques (6,67%) ;
- la transmission tardive des états financiers à
la DGPED (20%) ;
- l'irrégularité d'un nombre important de
documentation transmise par les entreprises publiques (20%) ;
- manque d'autorité suffisante de la DGPED pour
incarner efficacement la fonction d'actionnaire (53,33%).
Nous constatons que l'item n°4 est celui qui a pu obtenir
un poids supérieur au seuil de décision défini (25%).
Par conséquent, l'hypothèse spécifique
n° 2 selon laquelle La faible efficacité du dispositif de
surveillance financière des entreprises publiques est due au manque
d'autorité suffisante de la DGPED pour incarner efficacement la fonction
d'actionnaire est confirmée.
2.2. Synthèse du diagnostic
La vérification de l'hypothèse spécifique
n°1 nous conduit à retenir définitivement que le
manque de suivi effectif de l'ensemble des actifs financiers détenus par
l'État béninois dans les entreprises privées, organismes
sous régionaux, régionaux et internationaux est dû au
difficile recensement de l'exhaustivité des participations minoritaires
de l'État (élément de diagnostic n°1).
Quant à la vérification de l'hypothèse
spécifique n°2, le diagnostic réalisé nous conduit
à maintenir que la faible efficacité du dispositif de
surveillance financière des entreprises publiques est due au manque
d'autorité suffisante de la DGPED pour incarner efficacement la fonction
d'actionnaire(élément diagnostic n°2).
Maintenant que le diagnostic est établi par rapport
à chaque problème spécifique, nous nous attèlerons
à proposer les solutions adéquates pour leur
résolution.
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