CHAPITRE 3 : VERS UNE OPTIMISATION DU SUIVI DU PORTEFEUILLE DE
L'ÉTAT
Dans ce chapitre, nous établirons le diagnostic de la
problématique objet de notre étude pour aboutir sur nos
propositions de solutions visant à pallier aux problèmes
spécifiques identifiés.
Section 1 : Diagnostic de la problématique de
l'optimisation du suivi du portefeuille de l'État
Dans cette partie, nous tâcherons de présenter
les résultats de notre enquête, que nous analyserons afin de poser
un diagnostic.
Paragraphe 1 : Présentation et analyse des
données
1.1. Présentation des données
d'enquête relatives au problème spécifique n°
1
Le premier problème spécifique issu de la
problématique de notre étude est le manque de suivi effectif de
l'ensemble des actifs financiers détenus par l'État
béninois dans les entreprises privées, organismes sous
régionaux, régionaux et internationaux. Face à ce
problème, nous avons formulé l'hypothèse selon laquelle le
manque de suivi effectif de l'ensemble des actifs financiers détenus par
l'État béninois dans les entreprises privées, organismes
sous régionaux, régionaux et internationaux est dû au
difficile recensement de l'exhaustivité des participations minoritaires
de l'État.
Afin de vérifier cette hypothèse, nous avons
demandé à nos enquêtés de répondre à
la question suivante : « Selon vous, qu'est-ce qui explique le
manque de suivi effectif de l'ensemble des actifs financiers détenus par
l'État béninois dans les entreprises privées, organismes
sous régionaux, régionaux et internationaux? ».
Le graphique ci-après illustre les résultats
d'enquête liés au problème spécifique n° 1.
Graphique 1 : Opinions des enquêtés sur
les causes du problème spécifique n° 1
![](Optimisation-du-suivi-du-portefeuille-des-entreprises-publiques-et-des-participations-de-l-etat-be1.png)
Source : Tableau n° 6 de l'annexe n° 3
Interprétation :
L'analyse du graphique n° 1 révèle
que :
- 23,33% des enquêtés pense que le manque de
suivi effectif de l'ensemble des actifs financiers détenus par
l'État béninois dans les entreprises privées, organismes
sous régionaux, régionaux et internationaux est dû à
l'inexistence d'un applicatif de suivi des participations ;
- 10% de notre échantillon estime que c'est
l'inadéquation de l'organisation comptable pour assurer un suivi
efficace des revenus des participations de l'État qui est à
l'origine du problème spécifique n° 1 ;
- Pour 66,67% des enquêtés, lemanque de suivi
effectif de l'ensemble des actifs financiers détenus par l'État
béninois dans les entreprises privées, organismes sous
régionaux, régionaux et internationaux serait plutôt
dû au difficile recensement des participations minoritaires de
l'État.
1.2. Présentation des données
d'enquête relatives au problème spécifique n°
1
Le second problème spécifique issu de la
problématique de notre étude est la faible efficacité du
dispositif de surveillance financière des entreprises publiques. Face
à ce problème, nous avons formulé l'hypothèse selon
laquelle la faible efficacité du dispositif de surveillance
financière des entreprises publiques est due au manque d'autorité
suffisante de la DGPED pour incarner efficacement la fonction d'actionnaire.
Afin de vérifier cette hypothèse, nous avons
demandé à nos enquêtés de répondre à
la question suivante : «A votre avis, quelle est la cause de la faible
efficacité du dispositif de surveillance financière des
entreprises publiques ?».
Le graphique ci-après illustre les résultats
d'enquête liés au problème spécifique n° 2.
Graphique 2 : Opinions de enquêtés sur
les causes du problème spécifique n° 2
![](Optimisation-du-suivi-du-portefeuille-des-entreprises-publiques-et-des-participations-de-l-etat-be2.png)
Source : Tableau n° 7, Annexe n° 3
Interprétation :
L'analyse du graphique n° 2 révèle
que :
- 6,67% des enquêtés pense que la faible
efficacité du dispositif de surveillance financière des
entreprises publiques est due à l'inexistence d'un applicatif de suivi
des participations ;
- 20% de notre échantillon estime que c'est la
transmission tardive des états financiers à la DGPED qui est
à l'origine du problème spécifique n° 2 ;
- 20% des enquêtés pense plutôt que le
problème spécifique n° 2 est dû à
l'irrégularité d'un nombre important de documentation transmise
par les entreprises publiques ;
- Par contre, 53,33% de notre échantillon estime que la
faible efficacité du dispositif de surveillance financière des
entreprises publiques est dueau manque d'autorité suffisante de la DGPED
pour incarner efficacement la fonction d'actionnaire.
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