3.1.6 II-2/ SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE
ET ENVIRONNEMENTALE
Le plan de
développement urbain de la commune de Diofior laisse apparaître
une urbanisation contrôlée. Les rues et les voiriessont
rectilignes et spacieuses. Tous les quartiers sont accessibles à
véhicule.
Cependant, les inondations
dans certains quartiers durant l'hivernage 2013 ont créé un
refoulement de la nappe phréatique. Ce phénomène est
perceptible au marché hebdomadaire, au terrain de football ainsi que
dans certains quartiers tels Ndougue, Garage, Centre.
3.1.7 II-2-1/ LES ASC, GIE ET
ASSOCIATIONS ET DEVELOPPEMENT
L'analyse des données relatives aux organisations
à partir des statistiques fournies par les Services Municipaux mais
aussi à partir de l'exploitation des fiches de collecte
administrées par les animateurs urbains, relève une forte
dynamique au niveau de la commune de Diofior. En effet, on note l'existence de
plusieurs types d'organisations dont :
- 32 organisations de jeunes allant des ASC aux troupes
folkloriques en passant par le
conseil communal de la jeunesse, les Ecuries et les
Comités d'Organisation de Lutte traditionnelle, les antennes des
Eclaireurs et des Eclaireuses du Sénégal ainsi que la Croix
Rouge, les Club de Basket et d'arts martiaux ;
- 15 organisations de femmes composées des structures
fédératives telles que la Cellule
FAFS (10 Associations), l'Union locale des GPF (22
groupements), l'Entente Muj Mos des GPF (36 groupements), l'Union pour le
Reboisement (42 groupements), le Réseau des Femmes Rurales (05
organisations). Le reste des organisations de femmes est composé
d'organisations socioprofessionnelles (éducation, teinture, mannequinat,
commerce, restauration, couture) ;
- 26 autres organisations sont recensées parmi
lesquelles le Comité de Santé, l'ASUFOR,
Coopératives Agricoles, les APE, des organisations
à orientation de développement dont la FIOD, le COFISC, le COGIV,
YOUNGAR, CARAF et le Cadre de Réflexion pour le Développement des
Initiatives dans le Terroir (CREDIT), ainsi que d'autres d'obédience
religieuse (les dahiras), à orientation économique (GIE) et enfin
à orientation culturelle (Fans Club). On peut citer dans ce registre,
les Comités de Gestion, l'Association des Personnes du Troisième
Age, etc.
- 04 Associations de Ressortissants de Diofior dont 02
à Dakar, une aux Emirats Arabes
Unis et une en France.
Cette densité organisationnelle est source de
stabilité, de cohésion et d'identité sociale. C'est dire
que les populations ont une forte propension à l'adhésion aux
organisations sociales et cela constitue un élément important
pour l'impulsion local endogène.
3.1.8 II-2-2/ LES
PROBLEMES SOCIAUX
L'implication des forces vives de la commune au
développement de la cité est une caractéristique de
Diofior qui ne date pas d'aujourd'hui, car avant d'être
érigée en commune, il était l'un des villages les plus
dynamiques du pays.
Face à cette situation favorable, il n'en demeure pas
moins que la commune est confrontée à des problèmes de
financement du développement local. Même si au cours des
décennies dernières, les programmes comme l'Agence de
Développement Municipal, le PADELU et le Programme Spécial
Indépendance 2005 ont permis la mise en place d'importantes
infrastructures, la commune doit régler des problèmes aussi aigus
liés à l'assainissement, à l'électrification,
à l'adduction d'eau potable, à la viabilisation des terres
habitables.
L'agriculture pluviale qui constitue l'activité
économique dominante qui occupe la quasi-totalité de la
population active, rencontre un lourd handicap lié à :
ü la perte de fertilité des sols pour la culture
du mil et de l'arachide ;
ü l'avancée des eaux salées dans les
rizières ;
ü l'exposition du périmètre maraîcher
à la divagation des animaux, la restriction des zones
de cultures périphériques loties par la
Communauté Rurale de Djilass pour usage d'habitation ;
ü difficultés d'approvisionnement en eau pour le
périmètre maraîcher ;
ü mauvaise qualité des semences
distribuées.
L'élevage rencontre aussi des contraintes que
sont :
ü la connaissance illimitée en techniques modernes
de stabulation ;
ü insuffisance de points d'abreuvement.
Le développement du commerce est gangréné
par :
ü un marché non fréquenté par les
commerçants et les vendeurs ;
ü l'insalubrité du marché ;
ü la faible capacité financière de
celui-ci.
Quant à l'artisanat les difficultés
rencontrées sont :
ü l'insuffisance des connaissances et de la
maîtrise des activités ;
ü l'absence de débouché ou de marché
pour les produits ;
ü l'accès difficile aux moyens de production.
Il faut noter aussi que les populations rencontrent un
véritable problème d'eau potable suite à une forte
présence de sel et de fluor à des taux élevés et
supérieurs aux normes de l'OMS. Cette situation oblige les populations
à s'approvisionner à partir des puits traditionnels forés
dans les maisons et à la périphérie du village au
détriment de l'eau du forage utilisée pour d'autres besoins
domestiques.
A cela s'ajoute le problème d'assainissement. La
commune rencontre d'énormes problèmes d'évacuation de ses
eaux de pluies, des ordures ménagères et des eaux
usées.
Le réseau électrique est bien existant mais
l'éclairage public fait défaut dans certains quartiers de la
commune surtout les plus récents.
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