WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Publicité et attitude des consommateurs.


par Marcello Kawa Ngoie kitenge
Institut supérieur d'éudes sociales  - Graduat en gestion marketing 2020
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Conclusion du chapitre

Dans cette première partie de l'ossature de notre étude, nous avons pu constater que l'homme peut s'informer, consommer et s'approprier un bien ou un service qu'il désire grâce à une nouvelle forme de propagande à l'instar de publicité. Elle est à ces jours une activité centrale de l'économie mondiale car chaque individu est confronté et influencé par cette dernière, dans toutes les sociétés et quel que soit le niveau social.

A notre époque, elle est très omniprésente et concomitante, que ce soit à travers les postes de télévisions, internet, magasines ou même en se promenant dans la rue et devant toutes ses évolutions galopante et bouleversements engendrés par l'ouverture du marché, la compréhension du comportement du consommateur dont l'attitude est l'une de ses parties la plus invisible est devenue beaucoup plus indispensable dans l'élaboration de stratégie marketing pour en savoir

27

28

29

30

CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DE LA BRALIMA

En république démocratique du Congo et plus précisément à Lubumbashi la bière

coule à flots

Jadis, une bouteille de bière au Congo était moins chère que celle d'eau potable.

En effet, une bouteille d'un litre et demi d'eau coutait trois mille cinq cents franc congolais. Plus cher que deux bières de 73cl à mille cinq cents franc l'une.

Leader sur le marché des bières et des limonades au Congo, la brasserie Bralima partage depuis 90 ans une histoire intense avec l'ensemble des congolais. Elle a acquis au fil des ans une notoriété incontestable à travers toute la république.

Plusieurs marques des bières sont présentes au sein de celle-ci depuis plusieurs années à l'instar de la bière N'Tay qui fait l'objet de notre étude des cas.

Ce deuxième chapitre nous permettra de connaitre l'entreprise Bralima qui nous a accueillies pour la réalisation de notre travail.

1. HISTORIQUE

L'historique de la Bralima se situe entre deux dates :

? 23 octobre 1923 : création

Des industries belges entreprennent d'installer, avec l'aide de la banque de Bruxelles, une brasserie à Léopold ville de combattre l'alcool local (Lutuku) Distillé et fermenté dans de conditions d'hygiène douteuses.

La première bouteille de bière sort de la brasserie le 27 octobre 1926. Avec une production de 35.000 bouteilles par mois, la brasserie de Léopold ville dirigée par monsieur du moulin emploi 35 agents dont 5 expatriés.

? 1929-1933 : difficultés

La brasserie de Léopold ville est secouée par la crise mondiale de1929 qui fait baisser le prix dans le monde entier. Sa libre concurrence par les bières d'importation est peu consommée par les autochtones à causes de son prix élevé et de la réticence du gouvernement général d'autoriser la vente de la bière à toute la population. Elle n'est pas non plus commercialisée à l'intérieur pour des raisons de non pasteurisation de cette dernière. La Bralima de Léopold ville est au-delà de la faillite qu'elle évite de justesse grâce au savoir-faire de ses responsables.

? 1933-1949 : progrès et boom

Sous la direction de monsieur VISEZ, la brasserie connait alors un redressement financier et une extension marquée dans la production. La Bralima visait l'amélioration de la qualité de bière et obtient l'autorisation de vendre la bière aux africains sans baisser son prix. De 35.000 bouteilles de bières par mois en 1926, la brasserie de Léopold ville passe à partir de 1945 à 125.000 bouteilles par mois.

? 1950-1992 :

Suite aux progrès réalisés par la brasserie de Léopold ville ; les actionnaires de la brasserie à Bruxelles décident l'extension géographique de ses activités industrielles en créant progressivement plusieurs brasseries à l'intérieur du pays, au Congo Brazzaville et au Ruanda-Urundi.

· Bukavu en 1950

· Brazzaville 1951

· Bujumbura en 1952

· Kisangani en 1957

· Boma en 1958

· Gisenyi en 1959

· Mbandaka en 1972

Pendant la période des années 1960, la Bralima reste une société implantée au Congo Brazzaville, au Rwanda et Burundi. Avec l'évolution politique, les brasseries implantées en dehors du Congo Kinshasa deviendront autonomes. On verra ainsi la création de la Bralima Congo à Brazzaville (Brasco), Bralima Rwanda(Bralirwa) au Rwanda et Bralima Burundi (Brarundi) au Burundi. Au départ, la société sous control industriel belge, la Bralima appartient désormais au groupe HENEKEN qui est devenu majoritaire avec 77% des actions.

Ce groupe a une longue histoire dans l'industrie brassicole. En effet, c'est en 1864 que Gérard Adrian Heinkenage de 22ans acquiert la brasserie Hooyberg fondée et baptisée la meule de foin en 1852 à Amsterdam. Après avoir améliorer les procédés de fabrication, il construit une brasserie moderne à laquelle il donna son nom Heineken.

Devenue groupe Heineken, cette brasserie est connue dans plus de 145 pays. Au Congo Kinshasa, le groupe Heineken a acheté aussi la CIB en 1992 et l'a fusionné avec la Bralima.

En outre, il est propriétaire de la BOUKIN, la bouteille de Kinshasa implantée au Congo Kinshasa, la Bralima à sa direction générale à Kinshasa et 6 sièges provinciaux :

> Siege de Bukavu fondé en 1950 > Siege de Kinshasa fondé en 1957 > Siege de Boma fondé en 1958 > Siege de Mbandaka fondé en 1972 > Siege de Lubumbashi fondé en 1992 > Siege de Mbuji-Mayi fondé en 1997 > 1985-1992 : nouvelles difficultés

En 1985, Bralima ressent fortement les effets des actions de la concurrence à qui elle discute le leadership du marché brassicole. De 1983-1992, la part de marché de la Bralima baisse sur l'autre ; ce qui permet à la concurrence de progresser dans le marché globalement en baisse mais la Bralima se ressaisit, ses responsables cherchent les voies et moyens pour sortir de l'impasse et récupérer la place privilégiée perdue. Grace à la restructuration du département marketing où règne désormais un esprit nouveau, la brasserie des nouvelles armes commerciales au points.

Des grands efforts budgétaires sont consentis et ses actions marketings réfléchis dont des promotions bouchons innovant sont menées, ce qui provoque le renversement de la situation. La Primus retrouve sa place prépondérante et la Bralima redevient leader en 1993.

? 1993 à nos jours : leadership

Le souci de produire des boissons de qualité supérieure et d'étendre ses opérations sont prenantes dans le groupe Heineken. Au Congo Kinshasa, grâce à sa politique générale et plus particulièrement à son département marketing produits qui développe une communication, la Bralima occupe la première place sur le marché brassicole depuis 1993. En plus de sa fusion avec la CIB, la Bralima acquis l'usine d'Unibra à Kisangani qui est officialisée le 21 juin 1996. Ayant la volonté de moderniser ses équipements pour améliorer les procédés de fabrication et offrir à ses clients les produits de qualité supérieure.

La Bralima a construit en 1973 une nouvelle salle de brassage STEINECKER en acier inoxydable.

Cette politique de modernisation planifiée dans un programme cohérent d'investissement se poursuit. Pour l'an 2000, ma Bralima avait compléter en 1986 la salle brassage STEINECKER par un appareil ultra moderne : 12 cuivres en acier de 250.000 litres de bière chacune, un filtre de bière moderne de traitement d'eau stérile, des étiqueteuses d'une capacité de 24.000 bouteille/heure... cette inauguration fut baptisée BRALA, brasserie de l'an 2.000 traduisant le fait que la modernisation de la brasserie était faite en prévision de l'an 2.000. Le groupe Heineken n'ignore nullement que la politique de la modernisation des équipements va de pair avec celle de la formation du personnel. Il a félicité l'installation de l'école de brasseries de l'Afrique centrale(EBAC) de la Bralima.

Cette école de formation technique, commerciale et administrative ou des programmes de formation spécifique sont organisées, a été inaugurée le 15 mars 1996. De par son histoire, la Bralima est donc l'un des groupes brassicoles anciens et plus important en Afrique.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry