L’action du G7 en faveur du développement des états du sud.par Fathi TSHISEKEDI Université Pédagogie Nationale - Licence en Relations Internationales 2019 |
Section 2.L'ACTIONDans cette section, nous examinons l'action sous l'angle sociologique (§1) et l'action sous l'angle juridique (§2) §1.l'action sous l'angle sociologiqueL'analyse sociologique de l'action est bien celle des relations entre la synchronie et la diachronie, entre les modes de production sociale des types sociétaux et les modes de développement de sociétés particulières. Aussi l'auteur distingue-t-on d'abord différents concepts relatifs aux systèmes d'action sociale et à leurs composantes : l'historicité, fondement même des rapports de classes, les systèmes politico-institutionnel et organisationnel. D'autres concepts permettent de repérer les régions du fonctionnement d'une société : les théories régionales de la reproduction, de la crise et du changement complètent alors celle des systèmes d'action sociale. Cet ensemble de concepts produit une analyse structurale-synchronique des types généraux de sociétés, en tant que niveaux d'une historicité ouverte sur différentes formes de mouvements sociaux et de rapports de classes. S'attardant ensuite à la question du changement, on peut analyser les facteurs exogènes à une société particulière avant d'aborder la question de l'État, agent de rapports inter sociaux mais aussi de changement et de transformation de même que d'ordre et de reproduction. Il y a lieu de soutenir finalement que c'est l'analyse de rapports de classes, parce qu'ils sont justement tout à la fois rapports de production et de reproduction, qui permet de croiser l'analyse de la structure et du changement, celle des classes dirigeantes d'une société et de l'État : on voit là une application possible de cette théorie aux sociétés dépendantes, au Québec en particulier, où actions de classe, lutte contre la domination nationale et conflits amenés par la modernisation apparaissent désarticulés.9(*) §2. L'action sous l'angle juridiqueL'action vient du mot latin actio, c'est la faculté d'agir, de manifester sa volonté en accomplissant quelque chose (par opposition à la pensée).10(*) En Droit, l'action en responsabilité est la mise en oeuvre par l'État qui a l'intérêt à agir pour la victime, elle entraîne différentes formes de réparation.11(*) Sur ce, nous pouvons citer la réaction du G8 dans le cadre du maintien de la paix (art.2 §3) du chapitre VI de la charte des Nations Unies pose une obligation générale à la charge des États de soumettre leurs différends à un règlement pacifique. La sécurité de ce plan doit être non seulement juridique mais aussi pragmatique aux points où l'influence des pays industrialisés soit rendue visible dans le monde entier avec le système de la mondialisation. On a déjà noté que l'existence d'un grand nombre des pays développés constituait un des problèmes les plus graves de l'époque. Aussi la coopération internationale en matière économique se consacre-t-elle de plus en plus à essayer de réduire l'écart entre le niveau des peuples sous -développés et celui des pays riches pour cela trois moyens ont été employés : - L'assistance technique qui est un pré-investissement destiné à former les cadres qui feront fructifier les investissements procurés par l'assistance financière. - Tout ce risque d'aide constituerait une pure perte si aucune coopération économique n'est pas entretenue entre les pays sous-développés et les pays dominants. - Pas des débouchés stables ont été produits à l'issue de ces investissements.12(*) A cet effet, nous nous sommes attelés de parler de l'action des pays plus industrialisés en faveur du développement des pays du sud qui sont notamment les pays africains et les pays asiatiques considérés comme les plus pauvres de la planète terre. La tenue de ces assises est le fruit de ladite guerre, de la décolonisation et du sous-développement, les principaux intervenants furent Nehru, Nasser, Tito et également Sukarno et Nkrumah, se rassemblent sur le refus de s'aligner sur un bloc ou sur l'autre ou sur la volonté de défendre leur indépendance. En fait, un nombre d'États formèrent un bloc dénommé le Mouvement de Non Alignés (MNA). De même que le G7, le MNA n'a pas de traité constitutif. Ce mouvement a joué un rôle important au sommet du sud à la Havane et il semble être parvenu à partir de l'année 2000 à établir des contacts au niveau des ministères des affaires étrangères et de la présidence avec le G7/G8. Et même à se faire entendre comme cela était fait au japon en juillet 2008.13(*) * 9 A.TOURAINE, Théorie et pratique d'une sociologie de l'action. Sociologie et sociétés, volume 10, numéro 2 , Éd. Les Presses Universitaires de Montréal, 1978 ,149-188. * 10 Dictionnaire petit Larousse Grand Format, Paris, Larousse, 2004, p.58. * 11 J. CHARPENTIER, Les institutions internationales, Paris, Dalloz, 2002, pp. 54-55. * 12 J.CHARPENTIER, op.cit., pp. 133-144. * 13 J. F GUIHAUDIS, Les relations internationales, Paris, Éd. Juris Classeur, 2002, pp 165-167. |
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