L’action du G7 en faveur du développement des états du sud.par Fathi TSHISEKEDI Université Pédagogie Nationale - Licence en Relations Internationales 2019 |
2.3. Théorie de la compétitionDans cette théorie, le développement dévient un processus d'accumulation de richesses, qui résulte du fonctionnement du marché libre par la rationalisation de l'État au service du marché en vue de participer aux échanges mondialisés, tout en respectant les ajustements structurels de grands équilibres économiques. Les élites innovatrices privées (l'intérêt privé est le meilleur garant de l'intérêt général), guidées par les grandes organisations internationales (OMC, FMI, BM, G8...), le Chili, les « Dragons » asiatiques, les pays du Mercosur...etc. Les causes sont : un problème économique. La rationalité économique fonctionne mal à cause des interférences néfastes de la logique politique et bureaucratique des États. 2.4. Théorie de la démocratieDans cette théorie, le développement est un processus qui dépend avant tout de la démocratisation politique et sociale de la collectivité. D'où il faut démocratiser la vie politique et sociale, favoriser les revendications des acteurs populaires, instituer la conflictualisation de la société et obliger les États et les classes gestionnaires à s'occuper de l'intérêt général. Les mouvements politiques et sociaux populaires (des ouvriers, des paysans, des jeunes, des femmes, des pauvres...) sont les garants du processus de développement.8(*) Les causes sont : un problème social et écologique. Le modèle compétitif détruit la solidarité sociale (inégalités croissantes, carences démocratiques, logique de consommation) et l'environnement (logique de profit). Il n'est pas « durable ». * 8 G.BAJOIT, Pourquoi les richesses du monde sont-elles si inégalement réparties ? Théories sociologiques du développement et Repenser le développement, in Revue Antipodes, n° spécial Le Développement, série outils pédagogiques », réédition d'octobre 1997, pp. 5-13. |
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