SECTION 3 :
IMPLICATION ECONOMIQUE DES RESULTATS
Après l'analyse et le traitement de données, les
résultats révèlent dans l'ensemble avec tous les tests
utilisés, le modèle est expliqué à 80,8% du
coefficient de détermination. Ce qui veut dire que le modèle est
globalement significatif.
Pour ce faire, il sied à noter sous la période
de notre étude, les résultats démontrent en RDC depuis son
indépendance jusqu'en 2020 les phénomènes
économiques suivants :
v A court terme
- Une hausse de 100% des IDE décalé à la
1ère et à la 2ème période
entraine une baisse proportionnelle de 7% et 9.6% l'épargne courante, se
traduisant par le fait que l'entrée passée de capitaux
étrangers pendant le cycle économique entraine baisse de
l'épargne dans l'économie causant ainsi l'augmentation de
l'investissement national.
- Une hausse de 1000% du taux d'intérêt
retardé à la 1ère période entraine une
baisse de 3% l'épargne courante, ce qui veut dire, la hausse du taux
d'intérêt de la période passée entraine une baisse
de l'épargne actuelle ;
- Une hausse de 1000% de l'inflation retardée à
la 1ère et à la 2ème période
entraine une baisse proportionnelle de 0.1% et 0.09% de l'épargne
courante. Autrement dit, l'augmentation de l'inflation de la période
passée entraine le découragement des agents en capacité de
financement à épargner ;
- Une hausse de 100% du PIB par habitant retardée
à la 3ème période entraine une baisse de 88 %
l'épargne courante.
v A long terme
- Une augmentation de 100% des IDE entraine une hausse de 4.8%
de l'épargne ; ce phénomène économique
démontre la rentrée de capitaux étrangers dans
l'économie domestique ont un apport positif sur l'épargne.
- Une augmentation de 100% d'aide publique au
développement entraine un accroissement de 85% de l'épargne. Par
le biais de dépenses publiques, l'aide publique au développement
impact positivement sur l'épargne.
De ce qui précède, les résultats du test
de causalité démontre sous la période de notre
étude, les déterminants de l'épargne en RDC sont
l'inflation et l'investissements directs étrangers.
SECTION 4 :
DISCUSSIONS DES RÉSULTATS
Auregard de son envergure une thématique telle que
l'épargne n'étais pas de prime abord cernable aussi facilement,
il a fallu une rigueur dans notre investigation par le moyen de
l'économétrie pour aboutir au résultat selon le quel le
taux d'inflation et l'investissements directs étrangers sont des
facteurs déterminants de l'épargne en RDC du point vue
macroéconomique, en revanche, l'aide publique au développement,
le PIB par habitant et le taux d'intérêt ne les causent pas.
Ces résultats si on les comparais au théories
retenues dans notre travail nous disons que ça rejoignent la
théorie de Keynes qui fait ces analyses dans le cadre d'une
économie expansionniste c'est à dire en inflation c'est ainsi
qu'il pense que c'est l'augmentation du revenu et de l'investissement qui
détermine l'épargne par le biais des anticipations des
producteurs les quelles quand elles sont positives (une augmentation future de
la consommation ou soit du prix) il est alors intéressant d'investir, ce
qui sous-entend l'augmentation du revenu et par ricochet de la consommation et
de l'épargne donc tout se joue sur les anticipations qu'on a sur la
demande effective. Cela appui le résultat que nous avons trouvé
qui stipule qu'en RDC ce sont les investissements directs étrangers et
l'inflation qui déterminent le niveau de l'épargne.
Nous signalons également que les résultats tels
que recueillies s'écartent ainsi de la théorie du revenu
permanent de Friedman car en RDC le revenu ne détermine pas
l'épargne, ni moins le taux d'intérêt ni n'ont plus le
cycle de vie ce qui nous écartent de la théorie de Knut Wicksell
sur les deux taux d'intérêt mais aussi de la théorie de
cycle de vie d'andomudigliani et blumberg.
Les résultats soutiennent également la
théorie de double déficit dans le sens que les investissements
directs étrangers impactent possiblement l'épargne en RDC.
Nos résultats si on les comparais aux résultats
empiriques des chercheurs qui nous ont précédés dans cette
aventure nous disons que nos résultats se rapproche de résultat
trouvé par AmareshSamantaraya et Suresh Kumar Patra (2014) qui ont
réalisés une étude en Inde intitulé Determinants of
HouselholdSavings in India : An empiricalAnalysisusing ARDL Approach»
traduit en français par Google et qui ont trouvés Les
résultats estimés qui ont révélé que le
PIB, le taux de dépendance, le taux d'intérêt et
l'inflation ont une influence statistiquement significative sur
L'épargne des ménages en Inde, à la fois à long
terme et à court terme. De même que nous l'inflation, et les
investissements directs étrangers (quisous-entend une dépendance
vers l'extérieur en ce qui concerne l'épargne) déterminent
le niveau de l'épargne.
Il faudrait aussi dire que Gloire Tristan MANSESA KIAKUMBA
(2010) a eu à faire une étude sur les déterminants de
l'épargne en RDC et lui a trouvé que le revenu par habitant, le
taux d'intérêt nominal et le taux de change constituent les
principaux déterminants de l'épargne en RDC, les quels
résultats s'écartent des nôtres. Car dans son étude
il se plus concentré sur les déterminants de l'épargne des
ménages et n'as pas pris en compte l'épargne
étrangère.
D'autres chercheurs aux quels nous nous sommes
référés dans ce travail ont eu à réaliser le
travail sur les déterminants de l'épargne dans divers endroits
mais nous ne les évoquons pas à titre personnel dans cette
discussion pas parce que nos résultats se sont écartés de
leur bien que c'est aussi une raison nécessaire mais la raison
suffisante est que , ces chercheurs poursuivaient l'objectif de
déterminer l'épargne au niveau des ménages ce qui rend
leur travail microéconomique alors que notre analyse est
macroéconomique.
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