2- Les motivations épistémologiques
Les motivations épistémologiques reposent sur la
faiblesse numérique des travaux antérieurs. C. KAPSEU et al
(2012), Moïse W. POKAM (2016), KAMDEM NKUE et NJOMO (2009), M. DJUIKOM,
(2004) et (2008) sont quelques ouvrages que nous avons trouvés sur le
plan national. Il en ressort selon une étude faite par le PNUD en 2012,
sur l'investissement pour l'accès aux services
énergétiques que, près de deux milliards de personnes dans
le monde, principalement dans les zones rurales et périurbaines des pays
en voie de développement5, n'ont pas accès aux
services énergétiques modernes pour leur vie quotidienne. En
plus, l'accès à l'électricité pour
l'éclairage et les autres usages domestiques reste assez
dérisoire pour des centaines de millions de personnes PNIASA, (2012). En
outre, le rapport ENEA Consulting (2014), montre clairement que les pays les
plus touchés par les problématiques d'accès à
l'énergie sont les pays en développement et les pays les moins
avancés notamment le Cameroun. En 2010, l'Afrique subsaharienne
représentait à elle seule la moitié de la population
mondiale n'ayant pas accès à l'énergie, notamment à
l'électricité.
Christian Bouchard (2014), rappelle que plus de 80% de la
production d'énergie primaire proviennent des énergies fossiles
ce qui a un impact négatif sur l'environnement à travers des
rejets de gaz à effet de serre, ce qui implique la
nécessité de trouver des alternatives. Il insiste sur le fait que
la transition énergétique est aujourd'hui une
nécessité afin de réduire le
5 Pays en voie de développement renvoie aux
pays du sud qui sont moins développés économiquement que
les pays du nord ou pays développés.
6 L'annuaire statistique du Cameroun est une
publication de référence en matière d'information
statistique générale dans le domaine économique et
social.
5
changement climatique et aller vers une démarche de
développement durable. C'est dans cette optique que plusieurs rencontres
internationales ont été et sont organisées au niveau
planétaire.
Le très peu d'ouvrages exploités nous ont permis
de constater que la question de l'électrification en zones rurales
camerounaises et qui plus est l'électrification par énergie
solaire reste très peu explorée. C'est dans ce sens que C.
COQUERY-VIDROVITCH, (2000), déclarait : « la question autour de
l'électrification en milieu rural reste encore plus obscure que
l'électrification rurale elle-même ».
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