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Mécanismes de gestion des risques liés aux crédits bancaires


par Herman Nyembo Mwema
Université de Lubumbashi - Licence 2020
  

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CHAPITRE DEUXIEME CADRE THEORIQUE

Dans ce chapitre il sera question de prendre en considération les différents aspects théoriques touchant à notre sujet sous étude, pour y parvenir nous le subdivisons en cinq sections qui sont :

I. Revue de littérature sur le crédit bancaire ;

II. Différentes approches de gestion du risque de crédit bancaire ;

III. Analyse théorique de gestion de risque de crédit ;

IV. Les phases de la gestion des risques ;

V. La réglementation sur la gestion du risque de crédit.

SECTION I : REVUE DE LITTERATURE SUR LE CREDIT BANCAIRE

C'est une évidence que tout La chercheur avant d'entamer son étude doit passer en revue un certain nombre d'ouvrages à la lumière de son analyse. En effet, par honnêteté scientifique, nous avons consulté les écrits de plusieurs auteurs touchant au sujet que nous traitons dans notre mémoire.

EDIGHOFFER J.R : dans son ouvrage : « Crédit management : prévention et gestion des risques d'impayés Dans l'entreprise », Le système bancaire marocain utilise des méthodes classiques pour faire face aux risques crédit. Parmi ces méthodes, le diagnostic financier et la prise de garantie occupent sans doute une place centrale. Cette situation engendre des effets néfastes sur le gonflement des impayés ce qui peut mettre en cause la survie même de la banque. Or, il existe actuellement des méthodes sophistiquées destinées à la gestion du risque crédit dont la méthode du scoring.

C'est une méthode qui correspond à l'analyse financière qui tente de synthétiser un ensemble de ratios pour parvenir à un indicateur unique permettant de distinguer d'avance les entreprises saines des entreprises défaillantes. (EDIGHOFFERJ.R., Crédit management : prévention et gestion des risques d'impayés dans l'entreprise, éd. Nathan., 1993)

VERNIMMEN P. dans son ouvrage de « Finance d'entreprise », être un banquier, c'est analyser le risque. Chaque banque établit un diagnostic financier pour décrire et porter un jugement sur la santé financière des entreprises sollicitant un crédit. Cette analyse vise à « étudier le passé pour diagnostiquer le présent et prévoir l'avenir » .C'est dans cet esprit que le diagnostic financier s'est construit. Son objet est d'évaluer la solvabilité future de l'entreprise à partir de l'analyse des informations comptables qu'elle fournit. Il s'agit principalement d'une approche quantitative. (VERNIMMEN P., Finance d'entreprise, 3ème édition par Quiry P. & Ceddaha F., Dalloz., 1998)

MABY MULUMBA dans son ouvrage : « Les banques commerciales faces aux mutations structurelle de l'économie zaïroise » ; estime que les banques commerciales congolaises (zaïroises) n'ont pas encore joué pleinement leur rôle dans l'économie nationale d'une part et d'autre part elles sont prêtes à s'intégrer dans une politique d'ensemble du financement, du développement d'autant plus volontaire qu'elle nourrit des larges encaisses oisives. (MABY, M., les banques commerciales face aux mutations structurelles de l'économie zaïroise, Ed. IRES. 1983)

LELANDE ET PYLE dans leur ouvrage : « les banques à l'ère de la mondialisation » explique la raison d'être des banques à partir du déficit d'information subit par les préteurs lors qu'ils sont conformes aux projets des investisseurs-emprunteurs. (LELANDE et PYLE, les banques à l'ère de la mondialisation. Ed. Economica, Paris.1998)

NAKAMURA dans son ouvrage : « Recent Research in Commercial Banking : Information and Lending », les banques peuvent avoir recours à deux moyens de contrôle de l'asymétrie d'information : l'utilisation de garanties réelles liquidées en cas de non remboursement (collateral, en anglais) et la surveillance active du débiteur. Les garanties réelles (hypothèques, gages et nantissements) ne sont pas les seules que le banquier peut exiger : il peut également demander des garanties personnelles (cautions, garanties à première demande, lettres d'intention...). (NAKAMURA L.I., « Recent Research in Commercial Banking : Information and Lending ,Financial)

ELGAZZAR et PASTENA : dans l'ouvrage : « Negociated Accounting Rules in Private Financial Contracts », Les covenants comptables les plus fréquemment rencontrés portent sur le paiement de dividendes, les dettes nouvelles, les choix d'investissement et de production, le degré de liberté dans les flux de trésorerie sortants, le niveau de capital engagé, les fusions, les ventes d'actifs et les nouveaux nantissements. Ces obligations visent surtout à limiter les fuites de ressources et les comportements à risques. (EL-GAZZAR S. et V. PASTENA, Negociated Accounting Rules in Private Financial Contracts, Journal of Accounting and Economics)

MANCHON E. dans son ouvrage : « Analyse bancaire de l'entreprise », En effet, le viol d'un covenant entraînant, en principe, l'exigibilité immédiate du crédit, cela le rend difficile d'utilisation pour le banquier dont l'intérêt n'est pas de mettre l'entreprise en difficulté, la menace n'est donc pas toujours crédible. Aussi, en cas de viol de covenant, les banquiers semblent préférer discuter avec l'emprunteur ; en fait, les covenants assurent un droit de regard et fournissent une marge de manoeuvre avant de passer à une éventuelle phase contentieuse. Plus que des clauses incitatives, les covenants jouent un rôle important dans le suivi actif du crédit par le banquier. (MANCHON E., ANALYSE BANCAIRE DE L'ENTREPRISE, Paris, Economica, 5ème édition, Collection Economica - Institut Technique de Banque).

SAUNDERS dans son ouvrage : « Credit risk measurement - New approaches to value at risk and other paradigms ».

La notation bancaire fait partir des approches traditionnelles de mesure du risque. La notation peut mesurer le risque lié à un client ou le risque lié à un crédit : elle est généralement attribuée lors de l'entrée en relation du client avec la banque et revue à intervalles réguliers ou suite à des événements capables de modifier significativement le risque d'un client.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway