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Enjeux sociaux, économiques et écologiques de l'utilisation des foyers améliorés dans la ville de ngaoundéré au cameroun de 1990 à 2020


par moussadeli215@gmail.com DELI MOUSSA
Université de Ngaoundéré - Master 2 2020
  

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8. Revue de la littérature

Différentes études ont été faites sur la production des foyers améliorés par plusieurs chercheurs dans le monde, en Afrique et au Cameroun et ces études mettent en exergue l'utilisation des foyers améliorés par les ménages, les restaurateurs et de petits commerçants. La consultation de quelques-unes de ces études spécialisées et relatives à ce thème nous ont permis de réaliser ce travail.

Marien et al52(*)ont présenté un état de consommation en bois-énergie des grandes villes et le bassin d'approvisionnement de Kinshasa. Ils proposent des outils indispensables à une bonne gestion de la ressource en bois de chauffe ainsi que des modèles de gestion de ladite ressource et font le point sur les perspectives d'avenir. Menée en République du Congo et en République Démocratique du Congo (RDC), l'étude a été entreprise pour comprendre et quantifier le problème de gestion durable du bois-énergie et proposer des solutions afin d'enrayer le cycle infernal de la dégradation de l'environnement et la difficulté des populations rurales et urbaines à s'approvisionner en énergie domestique. Cette étude nous révèle que la consommation du bois-énergie dans les centres urbains de RDC augmente avec la population car elle n'est pas concurrencée par d'autres sources d'énergies. La très grande majorité des ménages à Kinshasa (87%) et à Kisangani (95%) dépend du bois de chauffe pour leur besoin quotidien en énergie de cuisson. Les boulangeries, les brasseries, les restaurants, les briqueteries, les fondeurs d'aluminium et autres entreprises dépendent également du bois de chauffe pour leurs activités quotidiennes. Cette étude est très importante pour le présent travail dans la mesure où elle permet de comprendre les points d'approvisionnements et les principaux consommateurs de bois-énergie mais n'aborde pas la contribution des foyers améliorés pour la réduction de la consommation du bois-énergie.

Une étude menée par Minh et al(2017)53(*) présente diverses options technologiques pour limiter la consommation de bois-énergie et parmi celles-ci, l'utilisation des foyers améliorés dont la diffusion est entamée dans les années 1970 demeure incomplète en Afrique. Le recours à d'autres sources de combustibles comme le charbon extrait du typha (une plante gravement envahissante dans les rivières) visent à compléter au Sénégal et en Mauritanie une politique énergétique d'atténuation de la pression sur les ressources énergétiques rares. En effet, dans les années 1970 l'introduction ,puis la promotion de cuiseurs économes à bois qualifiés communément de « foyers améliorés » connus sous différents noms tirés des langues locales sakkanal et diambar au Sénégal, sewa au Mali ,Kenyan jiko au kenya,nansu au Bénin ,ouaga métallique au Burkina -Faso ont été favorisées par la prise de conscience des impacts dévastateurs de la surexploitation des ressources en bois dans des nombreuses régions, et aussi par la montée en puissance de cette problématique de la gestion des ressources énergétiques. Cette étude est importante pour notre travail car elle permet de connaitre l'année de la diffusion des foyers améliorés en Afrique mais elle ne traite pas des enjeux de l'utilisation des foyers améliorés.

Georges Yameogo54(*)présente dans son mémoire de fin d'études en énergie une évaluation basée sur les tests des prototypes des foyers existants depuis 1979. De cette étude il en ressort que la Haute-Volta a vu la prolifération de différents types de foyers améliorés dont la conception résultait généralement d'une approche plus intuitive que scientifique. Il ressort également que le bois de chauffe constitue encore et ceci pour longtemps la principale source d'énergie du pays et que par conséquent des mesures urgentes doivent être prises pour réduire sa consommation. Cette situation constitue une raison pour laquelle sont préconisées la mise au point et la vulgarisation des foyers améliorés pour la réduction de la consommation de bois de chauffe. Il préconise la mise au point et la vulgarisation de plusieurs prototypes des foyers améliorés avec les méthodes de sensibilisation, de formation et de diffusion afin de réduire la consommation de bois de chauffe. Ce travail nous fournit des informations sur les différents types et la vulgarisation des foyers améliorés mais ne n'aborde pas les performances de ces différents types des foyers améliorés.

Zeba Souleymane55(*)dans son mémoire de fins d'études en énergie analyse la connaissance et à la conception des foyers améliorés dans le souci de les adopter d'une part aux conditions locales et d'en tirer d'autre part un meilleur profit par rapport aux objectifs fixés d'autre part. Il présente aussi les avantages et les inconvénients que peut conférer l'usage du charbon de bois et la compréhension de l'influence de quelques facteurs qui entrent dans la fabrication des foyers améliorés. Cette étude nous aide à comprendre la conception de différents types de foyers améliorés et les facteurs qui entravent la fabrication de ces foyers améliorés. Toutefois, elle ne propose pas les solutions pour limiter ces barrières liées à la fabrication des foyers améliorés.

Elias José Hurtado Pérez et al56(*) présentent dans leur travail les impacts économiques et environnementaux du changement d'utilisation du foyer de cuisson traditionnel par un foyer de cuisson amélioré dans les ménages de la ville de Kinshasa en République Démocratique du Congo permettant de réduire la consommation de la biomasse. Ceux -ci démontrent que plus de la moitié de la population mondiale dépend encore de la combustion de la biomasse pour répondre aux besoins énergétiques de base. À cet effet, plusieurs pays d'Afrique sub-saharienne utilisent près de 90% de biomasse-bois pour satisfaire leur besoin de cuisson en nourriture et la ville de Kinshasa n'en fait pas exception. Ce travail nous permet à évaluer la contribution des foyers améliorés sur le plan social, économique et environnemental mais il n'aborde pas les défis de l'adoption des foyers améliorés.

Une étude menée par Houngan 57(*) présente l'influence du type de foyer sur les performances techniques. En effet, l'étude expérimentale de certains paramètres de construction sur les performances énergétiques des fourneaux s'effectuent sur la vitesse du vent, la nature des matériaux de construction, les types de combustible, le tirage et le nombre des foyers. Il applique cette méthode expérimentale sur la technique d'ébullition de l'eau. Il évalue de ce fait le rendement thermique, la puissance et la flexibilité du fourneau. De plus, cette évaluation consiste aussi à faire une étude comparative de trois types de fourneaux dont : le fourneau ouvert fait à base de terre, le fourneau protégé faite à base de métal et enfin le fourneau fermé fait à base d'argile. Il analyse également dans ce travail l'exploitation de la technique d'ébullition de l'eau ayant permis de quantifier l'influence de certains critères de comparaison des foyers et montre que seuls le contrôle et la certification des foyers peuvent permettre aux pouvoirs publics de mener une lutte efficace contre les conséquences de la déforestation. Cette étude nous permet de connaitre la performance énergétique de certains types de foyers améliorés.

René Marceau Rochette et al58(*) tracent l'historique de l'expérience particulièrement positive en termes d'impact socioéconomique des foyers améliorés dans plusieurs villages d'intervention des leurs projets. Il apparait dans son analyse que la chronologie expérimentale remonte à 1987 par la formation subventionnée de jeunes au métier de fabricant des foyers améliorés de qualités et de fonctionnement efficace. Pour les porteurs du projet, la formation d'un nombre n'important de personnes au métier de fabricant est une réponse à la production des techniques en vue de satisfaire la demande. Ainsi, pour ces derniers, la fabrication des foyers améliorés parce que fortement rémunérateur, est un moteur économique et social non négligeable grâce à l'emploi qu'il créé car fortement rémunérateur. Ces foyers améliorés promeuvent la préservation de l'environnement et participent de stratégie de lutte contre la désertification. Ce travail est très intéressant pour notre étude car il nous facilite la lecture des enjeux socioéconomiques et environnementaux liées à l'utilisation des foyers améliorés mais n'aborde pas les mécanismes de la diffusion des foyers améliorés.

Beatrix Westhoff et al59(*) dans leur ouvrage intitulé « foyers en image » renseignent sur la multitude d'informations relevant de l'énergie domestique et de l'utilisation des foyers en Afrique, en Asie et en Amérique Latine tout en établissant un rapport entre la protection de l'environnement (changements climatiques, désertification) et à la vie quotidienne des gens. Ils soulignent également le lien entre la protection de l'environnement et la satisfaction des besoins locaux tout en donnant une idée de la complexité et de la diversité de la demande énergétique des millions de familles dans différentes régions du monde. Cette étude est très intéressante car elle nous fournit des informations sur les différents types des foyers utilisés en Amérique Latine, en Asie du Sud-Est et en Afrique.

L'étude menée par Guy Di Meo60(*) pose le problème d'approvisionnement en énergie domestique des villes d'Afrique noire en présentant plusieurs méthodes d'évaluation de la consommation énergétique des ménages urbains et en analysant les déterminants économiques ,sociaux et spatiaux de la demande. Ce dernier critique l'introduction accélérée de l'énergie moderne dans les villes d'Afrique tout en proposant les mesures susceptibles d'apporter un début de solution aux graves risques écologiques que font peser sur les écosystèmes forestiers l'exploitation sauvage de bois de feu et la production non contrôlée du charbon de bois. Ce travail nous aide à comprendre la consommation énergétique des ménages urbains et la place de l'exploitation irrationnelle de bois-énergie dans la dégradation des écosystèmes mais il ne montre pas la contribution des foyers améliorés dans la réduction de cette pression sur les ressources ligneuses.

Bangirinama et al61(*) , démontrent dans son étude que la question d'énergie domestique reste une préoccupation majeure dans le monde où la majorité de la population utilise le bois de chauffe, le charbon de bois et les résidus agricoles pour satisfaire leurs besoins énergétiques liés à la cuisson des aliments. Selon ces auteurs, au Burundi le bois de chauffe constitue la principale source d'énergie domestique à hauteur de 96,6% du bilan énergétique global et le charbon de bois est consommé à 77% par la population urbaine ; cette consommation entraine une perte annuelle de 3505 à 4673 ha de couvert forestier. Pour garantir la durabilité du système d'approvisionnement énergétique de la population urbaine Burundaise, de nouvelles techniques et pratiques doivent être adoptées à l'instar de la plantation d'arbres le long des axes routiers, la régénération naturelle assistée, la recherche d'espèces et variétés mieux adaptées et plus rentables, le recours aux énergies renouvelables ,la valorisation énergétique des déchets et l'amélioration de l'efficience énergétique(foyers améliorés par exemple). Cette étude est très intéressante car elle nous montre les principales sources d'énergies domestiques (bois de chauffe et le charbon de bois) et ses impacts sur le milieu physique et les moyens pour limiter cet impact.

L'étude menée par Patrick Arnold Ombiono Kitoto62(*) dans son travail montre que la croissance de la demande en bois-énergie a des répercussions néfastes sur les écosystèmes forestiers sahéliens du Cameroun, exposant les populations de la région aux vulnérabilités climatiques. Pour préserver ce couvert forestier et assurer l'adéquation entre la demande en bois-énergie et l'offre, une gestion efficace du secteur énergétique est cruciale dans ce milieu. Cette gestion pourrait être possible par la mise en place des politiques énergétiques qui doivent décourager la déforestation en orientant les ménages vers les sources d'énergie de cuisson plus propres en écologiquement en l'occurrence de la technologie des foyers améliorés. Cet auteur a montré cinq(05) variables susceptibles d'influencer l'adoption des foyers améliorés que sont : le sexe, le niveau d'études, le moyen de transport du bois, la pratique de l'agriculture et la sensibilité environnementale. Ce travail est intéressant car il nous aide à comprendre la croissance de la demande de bois-énergie des ménages qui est à la fois source d'une crise environnementale, économique et sanitaire. Aussi, il nous aide aussi à évaluer l'apport des foyers améliorés dans la réduction de la consommation de bois-énergie.

Folefack et Sali Abou63(*) dans leurs travaux font l'état de la commercialisation du bois de chauffe en zone sahélienne du Cameroun et montrent à travers cette étude que le bois de chauffe constitue la source d'énergie économiquement accessible pour les populations en zone sahélienne. La commercialisation du bois de chauffe est une activité florissante exercée par les hommes et les femmes leur procurant des revenus. Il se vend dans des marchés, aux abords des routes et devant les maisons et dans les quartiers. Par ailleurs, la croissance de l'activité a des répercussions néfastes sur le couvert végétal et sur l'environnement en milieu rural, car certaines espèces ligneuses se raréfient et le déboisement total des savanes expose les sols aux phénomènes d'érosion. Parmi les solutions proposées par ces auteurs, nous pouvons citer: la promotion et la vulgarisation des techniques agrosylvopastorales et l'élaboration d'une stratégie d'intégration, la promotion des forêts communautaires et l'adaptation du cadre légal au contexte sahélien, des incitations renforcées à la plantation d'arbres dans les exploitations et la promotion des sources d'énergies alternatives (gaz, énergie solaire, biogaz, etc.) et les foyers améliorés. Cette étude est intéressante car elle nous permet d'apprécier les revenus issus de la commercialisation du bois de chauffe et son impact sur le couvert végétal.

Ntsama Atangana 64(*) dans son étude, vise à contribuer à la gestion durable de la ressource ligneuse par l'évaluation environnementale liée à la problématique du bois de chauffe dans la ville de Garoua au Cameroun. Selon l'auteur, l'exploitation des ressources ligneuses se fait de façon anarchique ,94% de ménages consomment le bois- énergie dont 90% pour le bois de chauffe et 64% de charbon de bois. Les consommations sont de l'ordre de 3kg/pers/j pour le bois de feu, 0,87kg/pers/j pour le charbon et 0,26kg/pers/j pour le gaz domestique. Par ailleurs, les foyers traditionnels à trois pierres utilisés par les familles sont de 69% contre 20% pour les foyers améliorés. Ce travail est utile dans la mesure où il nous montre le pourcentage de l'utilisation des foyers traditionnels et améliorés dans la ville de Garoua.

Ombiono Kitoto65(*) dans son étude présente les facteurs d'adoption des foyers améliorés en milieu urbains sahéliens camerounais. En effet, la croissance de la demande en bois-énergie a des répercussions néfastes sur les écosystèmes forestiers sahéliens du Cameroun, exposant les populations aux vulnérabilités climatiques. Pour préserver le couvert végétal et assurer l'adéquation entre la demande et l'offre en bois énergie, une gestion efficace du secteur énergétique est cruciale dans ce milieu. Pour l'auteur plusieurs facteurs sont susceptibles d'influencer l'adoption des foyers améliorés : le sexe, le niveau d'études, le moyen de transport du bois, la pratique de l'agriculture et la sensibilité environnementale. Cette étude est importante dans l'appréhension de notre sujet mais est limitée car elle ne traite pas complètement les facteurs qui sont capables d'influencer l'adoption des foyers améliorés en milieu urbain à l'instar du faible taux de labellisation des foyers améliorés et le contexte social. Cette étude est intéressante car elle nous montre les facteurs qui limitent l'utilisation des foyers améliorés en milieu urbains sahéliens.

Mohamadou Issa66(*) dans son étude, analyse l'adoption du foyer amélioré Bangui dans la ville de Maroua et part d'un constat selon lequel il n'existe pas d'adoption véritable du foyer amélioré Bangui et ceci lié à plusieurs problèmes auxquels est confrontée la population. L'objectif de cette étude est de faire le suivi sur l'utilisation du foyer amélioré dans le milieu urbain ; plus spécifiquement d'évaluer les différentes sources d'énergies et d'approvisionnement en bois de chauffe. Ce travail est utile dans la mesure il nous permet de comprendre les freins de l'adoption des foyers améliorés Bangui.

Gnyonkeu 67(*) dans son étude démontre l'apport du foyer amélioré Save80 sur le temps de travail, l'éducation des enfants et le gain en termes de l'économie dans la ville de Maroua. Il examine également la question d'impact d'un foyer amélioré sur le plan environnemental, économique et social. Cette étude est très intéressante car elle nous facilite à comprendre l'apport du foyer Save80 dans la réduction du temps consacré à la cuisson et la gestion environnementale.

Sofalne68(*) dans son rapport ressort la situation du passé de la diffusion des foyers améliorés dans la province de l'Extrême-nord et, met l'accent particulier sur les départements du Mayo-Kani, Mayo-Danay, et Mayo-Tsanaga. Cette étude ressort aussi les potentialités et les opportunités des actions qu'ABIOGeT et ses partenaires entreprennent pour contribuer efficacement sur la demande et l'offre des foyers améliorés dans les villes du Grand-Nord Cameroun. Ce travail est intéressant car il nous montre la demande et l'offre des foyers améliorés dans les villes camerounaises.

* 52J.N. Marien et al, 2013, Quand la ville mange la forêt. Les défis du bois-énergie en Afrique Centrale. Quae Éditions, 78026 Versailles Cedex, France, ISBN 978275921980-3, 240p.

* 53 Minh et P. Jacquemont, 2017, «La rationalisation de la production et de la consommation de bois-énergie », in l'Afrique contemporaine 2017/1-2(N°261-262).

* 54 G. Yameogo, 1993 « Évaluation des différents prototypes de foyers améliorés existants en Haute-Volta », Mémoire de fin d'étude en énergie, Ouagadougou, Institut Burkinabé de l'énergie (IBE).

* 55 Zeba Souleymane, 1984, « Contribution à l'optimisation des paramètres de construction pour l'amélioration des foyers à bois et à charbon de bois », Mémoire de fin d'études en Eaux et Forêts, Université de Ouagadougou, Burkina Faso.

* 56 E. J. Hurtado Pérez et al « Analyse des impacts économico-environnementaux du changement d'usage d'un foyer de cuisson traditionnel par un foyer de cuisson amélioré optimisé à charbon de bois dans les ménages de la ville de Kinshasa », in Déchets sciences téchniques-2017-N°75, Décembre 2017, lodel.irevues.fr.

* 57 C.A. Houngan, 1999, « Détermination des performances des foyers utilisés au Bénin par technique d'ébullition de l'eau », Mémoire de fin de cycle en énergie, C.P.U, UNB, Abomey-Cavali, Bénin.

* 58 R. Marceau Rochette et al. , 1993, « Le sahel en lutte contre la désertification : leçons d'expériences », in Revue Tiers Monde, Vol.34.

* 59 B. Westhoff, 1995, Foyers en image : une documentation sur les foyers améliorés et traditionnels en Afrique, Asie et Amérique Latine, Bruxelles, p.150.

* 60 Guy Di Meo, 1985, « La consommation d'énergie domestique dans les villes d'Afrique noire », in Les Cahiers d'Outre-Mer.

* 61 Bangirinama et al, 2016, « Utilisation du charbon de bois comme principale source d'énergie de la population urbaine : un sérieux problème pour la conservation du couvert forestier au Burundi », in Bois et forêts des tropiques.

* 62 P. A. Ombiono Kitoko, 2018, « Les facteurs d'adoption des foyers améliorés en milieu urbains sahéliens camerounais », in Développement durable et territoire, vol.9, n°2, 57p.http://journals.openedition.org consulté le 18mars 2020.

* 63 Folefack et Sali Abou, 2009, « La commercialisation du bois de chauffe en zone sahélienne », in Sécheresse, n°03, vol. 20.

* 64 J. Ntsama Atangana, 2009, « Contribution à l'évaluation environnementale liée à la problématique du bois de feu dans la Ville de Garoua », Mémoire de Mater II Professionnel, Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles, Université de Dschang.

* 65 P. A. Ombiono Kitoto, 2018.

* 66Mohammadou Issa, 2011, « Contribution de l'utilisation du foyer amélioré  Bangui  dans la lutte contre la désertification dans la région de l'Extrême-Nord Cameroun », Mémoire de Master en Géographie, Université de Yaoundé I.

* 67 M. Gnyonkeu, 2016, « Foyer Amélioré Save80 : économie du bois-énergie et revenus des ménages à Maroua », Mémoire de Master en Sociologie, Université de Maroua.

* 68 C. Sofalne, 2015, « Diagnostic de la situation de diffusion des foyers améliorés dans les villes de Yagoua, Kaélé et Mokolo à l'Extrême-nord Cameroun », Rapport de consultation dans le cadre de vulgarisation de foyers améliorés dans les régions du Nord et de l'Extrême-Nord Cameroun.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery