1-2-2-2- Estimation du PROBIT
Ø(?????? ,??t)
La variable dépendante du modèle de
gravité est par définition toujours positive ou nulle (car il
n'existe pas de commerce négatif). Sous l'hypothèse d'un commerce
nul, on a pensé à une technique d'estimation qui tient compte de
cet aspect, à savoir le PROBIT. Cette méthode d'estimation permet
de déterminer l'effet dû au hasard dans la modélisation ou
dû à l'absence absence de commerce entre deux pays et de corriger
les effets d'hétérocedaticité que l'on rencontre
généralement dans les modèles de gravité. Amemiya
(1985). Etant donné que la survenance d'une importation entre le
Cameroun et l'un de ses partenaires peut être nul pour une année
ou pour un produit précis La première étape consiste
à estimer la probabilité d'avoir des flux de commerce non nul.
Pour ce faire, nous calculons le ratio inverse de Mills (IMR) à partir
d'un seuil. Dans les travaux de Nordas (2006), le seuil a été
fixé à 1 milliards d'USD. Dans le cadre de nos travaux, nous
allons fixer le seuil à 1 000 000 de XAF car c'est à partir d'une
valeur en douane d'un million qu'on établit une déclaration en
détail. Le ratio inverse de Mills s'interprète comme la
probabilité prédite d'observer la variable exogène pour un
pays pour une année donnée. L'équation du ratio inverse de
Mills s'écrit :
IMRit= ??(??????,??t)
Avec,
Xit la variable explicative concernant le pays i
à la période t ;
f3t coefficient estimé associé à la variable
explicative Xit ;
Ø (Xit, f3t) la densité de
probabilité associée à la probabilité
prédite d'observer la variable X
Et, CD (Xit,f3t) la fonction de distribution cumulative
associée aux probabilités prédites.
Les hypothèses qui sous-entendent cette analyse sont les
suivantes :
HO : Tous les paramètres sont nuls
H1 : Il y a au moins un paramètre nul.
![](Intgration-sous-rgionale-et-dveloppement-du-commerce-entre-les-tats-membres-de-la-zo86.png)
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Rédigé et présenter par Serge
Guy BILOA
Intégration sous régionale et
développement du commerce entre les états membres de la zone
CEMAC
1-2-2-2- Estimation de l'équation par le
MCO.
? Vérification de l'application du MCO par le
test de HAUSMANN.
Le test d'Hausman (1978) nous permet de choisir entre un
modèle à effet fixe et un modèle à effet
aléatoire. Les deux modèles les modèles permettent de
prendre en compte l'hétérogénéité des
données mais les hypothèses sur la nature des effets
spécifiques diffèrent d'un modèle à l'autre. Dans
le modèle à effet fixe, on suppose que les effets
spécifiques peuvent être corrélés avec les variables
explicatives du modèle, et dans le modèle à effet
aléatoire, on suppose que les effets spécifiques sont orthogonaux
aux variables explicatives du modèle. Le test de spécification de
Hausman permet de tester la présence d'une corrélation ou non
entre les effets spécifications et les variables explicatives du
modèle. Ainsi, il faut d'une part un estimateur convergent et
asymptotiquement efficace sous l'hypothèse nulle et d'autre part, un
estimateur convergent aussi bien sous l'hypothèse nulle et sous
l'hypothèse alternative. Les hypothèses de ce test sont les
suivantes.
H0 : Présence d'effets
aléatoires
H1 : Présence d'effets fixes
? Application du MCO.
L'estimateur des moindres carrés ordinaires reste l'un
des estimateurs les plus fréquemment utilisés car elles ont
l'avantage d'être facile à implémente et est l'un des
estimateurs les plus utilisés. Mais le véritable problème
de cette Méthode réside dans le risque
d'hétéroscédaticité Ce qui rend les
paramètres estimés inefficients (Nordas, 2006) et remet en cause
le choix des MCO comme méthode d'estimation. La littérature
propose cependant une méthode corrective pour résoudre le
problème d'hétéroscédasticité. L'option la
plus simple consiste à tronquer les observations des flux des
échanges et à estimer ln (1+Tij). Il s'est avéré
que le problème d' hétéroscédasticité est
résolu en procédant de la sorte. Estimé 1+Tij au lieu de
Tij résulte simplement du fait qu'au cours de la période
d'analyse, deux pays peuvent ne pas avoir échangé. Dans notre
analyse, nous allons calcul le taux de hasard par l'inverse du ratio de Mills,
que nous allons l'inclure dans l'estimation global par MCO, ça nous
servira à corriger le problème d'
hétéroscédasticité que l'on rencontre
généralement dans le modèle de gravité.
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