5.6. Portée del'étude
Ce travail de fin d'étude d'économie à la
Faculté des sciences économiques, sociales et politiques de
l'université Notre-Dame d'Haïti (UND-FSESP) analyse les effets du
développement technologique sur la croissance économique
d'Haïti sur une trentaine d'années allant de 1989 à 2019. En
effet, cette étude présente des preuves de l'impact du
développement technologique sur la croissance économique en
s'appuyant sur des séries importantes comme
l'abonnementàlatéléphoniefixe,l'abonnementàlatéléphoniemobile,l'utilisateursde
l'Internet, investissement fait dans le secteur des TIC, le
PIB réel et le capital humain retrouvées dans la base de
données de la banque mondiale, de l'IHSI et de la CONATEL. L'impact
global est mesuré en fonction des tests économétriques
effectués sur une modélisation de type Cobb- Douglas dont les
variables sont intégrées d'ordre I c'est-à-dire
stationnaires en différence première démontrant que la
technologie contribue positivement à la croissance économique
d'Haïti mais à un niveau peu significatif. Dans cette perspective,
le présent travail favorise une démarche contre argumentaire
à l'endroit de la théorie Schumpetérienne utilisée
dans les pays de l'OCDE pour montrer l'impact positif et très
significatif de la technologie dans leur économie n'est pas le
même cas qui se présente en Haïti étant un pays
pauvre. De plus, ce travail de recherche permet à ce qu'une
éventuelle politique publique en rapport à la technologie soit
établie dans le but d'encourager la recherche et l'innovation, la
création d'entreprise pour une diminution du taux de chômage et
une augmentation du PIB réel tel que celui-ci est primordial pour la
croissance économique de toutpays.
5.7. Critiques et limite del'étude
Afin de rendre l'analyse du phénomène plus
objective que possible, nous avons utilisé des outils de collectes de
données efficacement liés à des méthodes de
traitement et d'analyse statistique appliquées couramment dans le
laboratoire économique. Via l'internet, nous avons recueilli les
données de l'étude en consultant le site de quelques-uns des
organismes fiables en terme statistique mondiale et nationale comme IHSI,
Banque Mondiale et la CONATEL. En revanche, par manque de disponibilité
de données de quelques séries pour quelques années, nous
avons donc fait choix de la période de 1989 à 2019 tout en
ignorant l'année 2020 dans notre analyse. Nous avons utilisé le
logiciel R pour son niveau d'exactitude dans certains tests statistiques dans
le but d'apporter au présent travail de fin d'étude un niveau de
scientificité rigoureux ; et le logiciel Eviews 8.0 pour
l'ensemble des tests économétriques dans le cadre du traitement
et d'analyse des séries temporelles.
Outre les points forts susmentionnés, les limites du
présent travail se tiennent au fait qu'il n'arrive pas à prendre
en compte la valeur de la productivité globale des facteurs (PGF) en
raison du fait que les bases de données consultées ne produisent
pas de chiffres pour cette variable ainsi que pour la R&D qui est un
facteur essentiel pour l'innovation et la création. L'étude du
phénomène pourrait être étendue sur une
période plus longue s'il n'y avait pas eu de contrainte au niveau des
disponibilités desdonnées.
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