1.2. THEORIES EXPLICATIVES
La non théorisation, condition nombre de chercheur les
poussent vers l'attrape de futile car en gestion, celui-ci sera confronter
à certaines théorie de cherche mais aussi arriver à
appréhender et cadrer l'étude.
1.2.1. LA THEORIE DE CONTINGENCE (Lawrence et T Lorsch,
1966)
Lawrence et Lorsch (1966), tout en distinguant les
différentes formes de pressions environnementales (technologique,
politique, économique, sociale, écologique, légale,
commerciale, concurrentielle...) que peut connaitre une organisation la
théorie soutient que la diversité des formes organisationnelles
résulte de processus d'adaptation ou d'ajustement à la
diversité des conditions (contrainte et opportunités) de
l'environnement. Pour une adaptation réussi, Sem (2017) évoque
les idées maitresses du modèle contingence qui
sont : « les organisations sont des systèmes
ouverts qui ont besoin d'être soigneusement administrés si on veut
répondre aux besoins internes, les équilibrer et les adapter
à l'environnement et à ses modifications ; il n'existe pas
une seule façon d'organiser le travail. Tout dépend du type de
tache ou du type d'environnement auquel on a affaire ; les dirigeants
doivent avant tout arriver à opérer les bons ajustements entre
les divers composantes internes et le contexte dans lequel opère
l'organisation : telle est la clé principale du
succès ».
C'est donc cette adaptation à l'environnement () au
sein de l'entreprise, qui fait l'objet du recours à la théorie de
contingence, pour une meilleure appréhension de la problématique
de recherche.
Selon Lécrivain (2013), démontrent en
distinguant les différentes formes de pressions environnementales
(technologique, commercial, concurrentiel etc.) que l'entreprise
différencie d'autant ses modes de fonctionnement en son sein que le
degré d'instabilité de l'environnement est important.
L'organisation peut être alors segmentée en sous-systèmes
fonctionnant de manière autonome ; dès lors qu'une entreprise
différencie ses modes de fonctionnement, il convient alors de
prévoir des mécanismes d'intégration c'est à dire
des procédures qui coordonnent l'action.
De ce fait, l'organisation n'apparaît donc plus comme un
système global et homogène. En fonction du degré de
turbulence de ses environnements, tout ou partie des modes structurelles de
l'organisation s'adapte et évolue (dynamique organisationnelle).
Après avoir développé le facteur de
contingence, ils ont montré que plus l'environnement est stable, plus
les entreprises ont tendance à évoluer avec une structure
formalisée, et inversement. Leur analyse était basée sur
l'étude du lien entre degré de stabilité de
l'environnement et structure.
En effet, pour Lawrence et Lorsch (1969) il n'existe pas un
« one best way » c`est-à-dire l'existence d'un modèle
organisationnel applicable pour toute organisation indépendamment de
considération sur son environnement. Cette théorie propose au
contraire de réfléchir à la meilleure organisation en
prenant en compte les variables économiques et les conditions du
marché (Cornet et Sem, 2017).
Les théories de contingence considèrent que les
formes d'organisation dépendent des conditions auxquelles elles sont
confrontées. C'est ainsi qu'ils proposent une théorie de
l'organisation qui cherche à expliquer les différences entre les
entreprises en fonction des caractéristiques de leur contexte industriel
: les réseaux de distribution, la clientèle, les fournisseurs et
les concurrents (Cornet et Sem, 2017).
Nous avons mobilisé cette théorie pour
comprendre l'environnement interne et externe de la Société MMG
Kinsevere, afin de déterminer les sources de la présence continue
du risque d'exploitation pour mieux l'appréhender l'identifier, le
mesurer et si possible l'éviter rationnellement.
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