ABSTRACT
This work is designed with the aim of improving the crop
conditions of the population, aiming to integrate the appropriate cultivation
techniques to reduce the frequencies of rain erosion in the Mupfunyi Shanga
group, to increase agricultural production, in particular that of cassava by
establishing erosion control systems.
To achieve its ends, this work made use of methods and
techniques among which a protocol was launched in the field and of which the
following three questions were more crucial:
What are the causes of rain erosion in the Mupfunyi Shanga
group?
What are the consequences for the socioeconomic life of the
population?
What are the possible solutions to be considered to reduce the
consequences of these erosions in the Mupfunyi Shanga group?
Indeed, after virile field research, this work not only made
it possible to grasp and prove the causes and consequences of rain erosion.
0. INTRODUCTION
GÉNÉRALE
Introduction
La population congolaise est en grande partie agricultrice,
malgré cela, elle ne dispose pas suffisamment des techniques pour
protéger les ressources naturelles pour assurer une meilleure survie des
générations futures.
Les agriculteurs devraient utiliser les techniques possibles
pour lutter contre ces érosions pluviales qui détériorent
les sols en perpétuité, la population agricultrice devra user du
matériel végétal qui ne tolère pas d'autres
ravageurs liés à ce type d'érosion.
Sachant que nous ne sommes pas le premier à traiter
sur la culture de Manioc et sur son défi qui est l'érosion
pluviale observée dans le groupement MUPFUNYI/SHANGA, détruisant
les cultures et particulièrement celle de Manioc ; c'est pourquoi
nous n'allons pas nous borner seulement à notre savoir, nous avons fait
intervenir les idées de nos prédécesseurs pour enrichir
notre sujet et démontrer notre originalité par rapport à
la culture de manioc et l'érosion.
0.0. État de la question
Nous ne voulons pas affirmer que ce travail est le premier qui
traite sur le problème de l'érosion pluviale et son impact sur la
culture de manioc dans le milieu rural. Plusieurs ouvrages scientifiques, des
publications diverses, des rapports, des thèses ont
démontré le problème de l'érosion dans le monde et
dans notre pays, des recherches ont révélé les impacts sur
la culture de manioc, dans le territoire de Masisi, c'est ce qui nous a
poussé à lire afin de bien comprendre notre thématique et
dégager notre apport.
À titre exemplatif nous pouvons citer :
1. MINISTÈRE DE LA COOPÉRATION ET DU
DÉVELOPPEMENT, MEMENTO DE L'AGRONOME (4ème Ed. p 153 et p
186) : Le PH ne doit pas être considéré
que comme un indicateur correspondant à un facteur limitant pouvant
éventuellement être corrigé par les caractéristiques
physiques favorables car conserver un sol consiste à le défendre
contre l'érosion due soit à la pluie, soit aux vents ou aux cours
d'eaux.
Pour résoudre ces problèmes il existe beaucoup
des moyens d'améliorer les sols arables, le centre propose :
· La jachère et les engrais verts
· Le paillage
· Le fumier et le compost.
2. MADELEINE INCKEL (1990): La fabrication et
utilisation du compost: l'emploi du compost sert de couvre terre pour
protéger les sols contre la pluie.
Le compost est très avantageux pour les plants de la
pépinière où ils germent, soit dans des pots ou dans des
fosses dans lesquelles les jeunes plants ou les jeunes arbres sont
plantés.
Le compost est bien capable de retenir l`eau alors les jeunes
plants ne souffriront pas facilement de manque d`eau et ils obtiendront
à partir du compost tous les éléments nutritifs dont ils
ont besoin.
L'emploi du compost pour la prévention de
l'érosion est fortement lié à l'amélioration de la
fertilité du sol.
Un sol bien fertilisé est moins sensible à
l'érosion du fait que la matière organique maintient la
fertilité du sol.
En plus, le compost sert de couvre terre pour protéger
les sols contre les pluies.
3. ANTONY YOUDEWEI (2004) Dans son livre
intitulé `'La lutte intégrée en production des
plantes à racines et tubercules et bananiers plantains. Dans ce livre
il avait essayé d'énumérer les différentes maladies
et catastrophes qui détruisent les cultures produisant des
tubercules ; il donne aussi certaines méthodes pour une production
améliorée des plantes à racines et
particulièrement le manioc.
4. BAZIHIRERWIZIHIRWA (2011) Dans son travail
intitulé `'Impact de la gestion du sol sur le rendement Agricole
dans le district de NYABIHU au Rwanda.
Il déclare que la surexploitation, les érosions,
les déforestations sont parmi les principales causes de la
dégradation du sol dans le district de NYABIHU. Il propose des solutions
ci-après :
Ø Limiter la fréquence d'exploitation de la
terre en mettant le champ en jachère.
Ø Reboiser toutes les aires qui ont subi des
déforestations etc. Il conclut en disant que ces méthodes
citées ci-haut ne peuvent être applicables que par le renforcement
des capacités des agriculteurs, il termine en disant que l'usage des
engrais chimiques fait partie de grandes causes de la dégradation du
sol, pour ce faire, il a proposé l'utilisation des engrais organiques ou
engrais verts.
5. SERVICE DE DOCUMENTATION (O.P.A.C) «Office des
produits Agricoles de Constermansville» Dans son livre intitulé
Bulletin de documentation et des techniques Agricoles» Rapport des
activités de l'OPAC engrais est démontré que les produits
agricoles sont d'une importance très capitale pour la survie de toutes
les populations mondiales que Africaines, raison pour laquelle il est
nécessaire de bien appliquer les techniques culturales pour rentabiliser
cette production tout en permettant aux générations à
venir de produire suffisamment.
6. BUHASHABIRIZENEDottrens (2016) Pense que pour assurer une
gestion des terres arables, les stratégies de la sensibilisation sur les
engrais, un bon aménagement du terroir, la pratique des engrais
organiques, la mise de champs en jachère, la rotation des cultures
serait la solution palliative.
7. Pascaline MAPENDOANUARITE (2017) dans son travail
intitulé « Les stratégies de l'environnement contre
l'érosion et son impact sur la production agricole dans le territoire
de MASISI groupement MUPFUNYI/KARUBA.
L'auteur affirme que ces érosions ainsi
signalées dans toutes les collectivités, dégradent chaque
année l'environnement et sont responsables de la perte de la terre
arable qui, à son tour permet de maximiser la production agricole.
Tous ces auteurs ci-haut cités, les uns se sont
focalisés soit sur l'érosion hydrique ou éolienne et les
autres sur la culture de manioc, aucun d'entre eux a traité sur la
`'problématique de l'érosion pluviale et son impact sur la
culture de manioc'' c'est ce qui explique l'originalité de ce travail.
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