Problématique de l'érosion pluviale et son impact sur la culture de manioc dans le groupement Mupfunyi Shangapar Jacques MAPENZI MASURUKU Institut supérieur de développement rural des grands lacs - Graduat 2021 |
0.1. ProblématiqueLes données statistiques fournies par les organisations de base intervenant dans l'agriculture montrent que la production de Manioc a fortement baissé dans le groupement MUPFUNYI /SHANGA en particulier en RDC, de 2002 jusqu'aujourd'hui. Cette baisse de production est causée par différents problèmes notamment l'exploitation régulière du sol, la monoculture, les érosions pluviales etc. Le phénomène le plus préoccupant c'est l'érosion hydrique en Afrique et dans le groupement MUPFUNYI/SHANGA en particulier. En RDC, les érosions qui détruisent les cultures se présentent sous différentes formes notamment : L'érosion en ravin : C'est une érosion qui au début était superficielle mais elle a formé des ravins sous forme des canaux au fur et à mesure. L'érosion en griffe : Elle commence au début avec une seule direction, et les eaux en coulant prennent différentes directions etc. Le manioc est cultivé pour ses racines tubérisées qui entrent pour une grande part dans l'alimentation quotidienne de nombreuses populations Africaines ; c'est une plante riche en amidon, elle est consommée soit directement sous forme de « manioc vert » soit sous forme de farine. Dans l'industrie, le manioc sert de la préparation de l'amidon, de la fécule, du tapioca, du biscuit, de l'alcool à partir des racines de manioc, de pâtes alimentaires, de colles, de glucose etc. Ministère de la coopération et du développement, Memento de l'agronome, (4ème éd. paris, Juillet 1984 p. 427) Au Congo-Kinshasa anciennement, la sélection du manioc s'effectuait à Yangambi. Parmi les meilleurs clones sélectionnés à l'époque coloniale. A la station INERA de Mvazi, dans l'ancien Bas-Congo, le Programme National de Manioc (PRONAM) a ressemblé un important matériel génétique en provenance de L'INERA à Yangambi, l'IITA et des souches locales ont travaillé à la détection des variétés productives et résistantes aux principales maladies auxquelles la culture de manioc est en butte. C'est ainsi que fut sélectionné le clone 7053 disposant d'une résistance inégalée à la cochenille farineuse du manioc. Dans l'ancien Bas-Congo, L'INERA recommande à côté de la variété traditionnelle, Mpololongi, une nouvelle sélection à haut rendement, issue des travaux du PRONAM en collaboration avec l'IITA, la variété Kinuani, pour le Bandundu c'est la Mumbala-Mundelequi était préconisée de même qu'une variété isolée par INERA, la 02864, variété hâtive et de bonne productivité. Actuellement c'est les cultivars F100 (haut rendement, port central, bonne résistance à la mosaïque qui est qui est propagé au Bandundu. Plus récemment la variété 30085/28/10 a été recommandée par les deux Kasaï de l'ancien Shaba. Dans la région équatoriale, la variété « Eala amer » et des souches produites à Yangambi seront assez répandues sans pour autant qu'un gros effort ait été fait pour remplacer les cultures hétérogènes par des cultivars à meilleures caractéristiques. Plus récemment les variétés F100 et Kinuani y ont été propagées avec succès. Dans les régions élevées de l'Est de la RDC, le manioc doux est au moins aussi cultivé que le manioc amer, malheureusement cette variété est sensible à la mosaïque. Romain H. RAEMAEKERS, Dans le livre intitulé « Agriculture en Afrique tropicale, p207» Le manioc comme toutes autres cultures est souvent attaqué par certaines maladies, insectes et autres ravageurs comme la cochenille du manioc, l'acarien vert, la mosaïque étant la maladie la plus dangereuse du manioc. À part l'idée de cet auteur, il sied de signaler que beaucoup des facteurs sont à la base de la destruction du manioc par l'érosion notamment : l'exploitation régulière du sol, La non utilisation des techniques culturales comme la rotation des cultures, l'assolement et une forte pente. La diminution des érosions, la qualité de la fertilité du sol et augmenteraient la production du manioc qui peut conduire à la réduction du prix au marché pour une meilleure survie de la population locale que nationale a des répercussions sur la vie socio-économique. ANTONY YOUDEWEI (2004) Le secteur de l'agriculture prend une place particulière dans les politiques publiques liées aux changements climatiques à la fois en tant que : secteur contribuant aux phénomènes, l'agriculture intervient à 20.5% aux émissions de gaz à effet de serre, En France depuis 2012 dont les émissions liées aux activités agricoles en dehors des utilisations énergétiques (18.2%) et les émissions liées à la consommation d'énergie (2.3%) L'agriculture est un formidable puits de carbone potentiel ; à travers les pratiques agricoles choisies, la présence d'arbres (haies, agroforesterie, etc.) selon Agnès COURTOUX (2015). L'intensification de la culture et les contraintes d'exécution du système de culture itinérante entraînent une dégradation des sols qui perdent leurs fertilités et leurs qualités physiques. Cette dégradation tend à se généraliser sous l'action des érosions et des agricultures dont le souci majeur est la production du manioc sans tenir compte de l'épuisement des sols et de leurs besoins de régénération. www.mémoiresonline.com. L'homme, poussé par la nécessité et techniquement mal informé, défriche les forêts pour les transformer en vastes domaines d'exploitation. Par la suite, l'agriculteur est souvent tenté par l'introduction de nouvelles cultures dont la nature biologique et le mode d'exploitation sont mal appropriés pour maintenir le sol dans un état acceptable. Mais, après une période pluvieuse ou une série d'irrigations, et parfois même après quelques années, alors qu'il est déjà trop tard pour intervenir, il observe l'érosion des sols qui se manifeste en différentes formes. Se trouvant dans une situation alarmante, l'homme cherche à maîtriser les différents facteurs de l'érosion hydrique dans le but de limiter le taux de perte de sol à un niveau acceptable. L'érosion est définie comme étant le mécanisme de détachement des particules sédimentaires et des autres matériaux à la surface du sol (FLEMING) 1977). D'autres définitions existent et font appel à la combinaison entre les processus de détanchabilité et de transport des matériaux du sol (ELLISON, 1944). Deux grands types d'érosion ont été reconnus par UN-FAO, (1965). G. GAUCHE, (1961), l'érosion géologique et l'érosion accélérée. Pour un pédologue, c'est un processus de nature essentiellement mécanique. Exerçant une action destructrice sur les sols et les roches en contact avec l'atmosphère. Cette définition exclut les altérations des minéraux et des roches qui constituent un processus typiquement pédologique. Ces altérations peuvent parfois. Être facilitées par l'intervention de l'érosion qui, par décapage expose de nouvelles surfaces de sols ou de roches à l'action des agents externes. Ensuite, vient l'érosion accélérée qui provient des activités humaines et aggrave l'état du terrain. Les caractéristiques de l'érosion ; (BEN SALAH Chafit, paris Juillet 1984 p. 24-26) Simulation des pluies Le mini-simulateur de pluie est destiné à la détermination des caractéristiques hydrodynamiques de différents sols étudiés à petite échelle et sous diverses conditions. Il est constitué d'un système d'arrosage fixé au sommet d'une tour pyramidale tronquée de 3.5 m de haut. Cette tour permet la fixation d'une bâche destinée à isoler la parcelle de l'action du vent. L'eau refoulée à partir d'une motopompe alimentée par un réservoir, arrive à un gicleur avec une pression et un débit constants. Ce gicleur calibré est muni d'un mouvement de balancement, actionné par un moteur, afin d'arroser uniformément la parcelle. Le débit étant constant, si on veut faire varier l'intensité de la pluie, on utilise une manivelle destinée à varier l'angle de balayage du gicleur. Ainsi, on dispose d'une gamme d'intensités comprise entre 30 et 150 mm/h. BEN SALAH Chafit, (Op.cit., paris Juillet 1984 p. 24-26) Service de l'énergie et de l'environnement (Mars 2018 p.02) Dans cette revue on énumère lescauses de l'érosion ; elles sont reprises dans ci-dessous - Météo : sous l'effet des gouttes de pluie, les sols nus sont frappés et déstabilisés. En se regroupant, le surplus d'eau qui ne s'infiltre pas va couler le long des pentes, formant des ruisseaux à travers champs, emportant de la terre. - Pente : même de très faibles pentes permettent à l'eau de se mettre en mouvement. Plus la pente est forte, plus les risques d'érosion sont importants. - Stabilité du sol : selon sa stabilité un sol s'érodera plus ou moins vite. Le passage d'un tracteur affaibli déjà passablement la structure du sol. Plus le sol est travaillé, plus sa structure sera fragile. - Sens du travail du sol : si le travail de la terre se fait dans le sens de la pente, l'eau circulera plus facilement et privée de contrainte, prendra de la vitesse. - Longueur des parcelles : plus la parcelle est grande et sans coupure, plus l'eau prendra de la vitesse emportant des matériaux. Au contraire, de petites parcelles empêchent l'eau de s'écouler en continu.(c)Service de l'énergie et de l'environnement,(Mars 2018) L'érosion, en elle-même, peut se subdiviser en plusieurs sortes de dégradation de la couche cultivable en fonction de l'agent moteur. On distingue quatre formes d'érosion hydrique : L'érosion mécanique Elle est provoquée par la force de l'eau et comprend les formes suivantes L'érosion en nappe: c'est le résultat d'un ruissellement diffus qui enlève les particules superficielles du sol. Le mélange d'eau et de terre s'écoule le long des pentes comme une nappe, et le sol se trouve décapé par couches successives. L'érosion en griffes ou en rigoles : les particules du sol sont entraînées en lignes suivant la pente, perpendiculairement aux courbes de niveau, creusant ainsi des rigoles. L'érosion par ravinement: Quand les rigoles s'approfondissent au cours du temps, elles forment des ravines en forme de V si le sous-sol est tendre, et en forme de U quand le sous-sol est dur. L'érosion par éboulement Une masse de terre déposée par les eaux de ruissellement risque d'être emportée par l'effet de la pente dès qu'elle est instable. L'érosion par solifluxion Elle est due principalement à l'action de l'eau d'imbibition qui donne au sol une fluidité suffisante pour provoquer le mouvement. Ce processus comprend trois formes : · L'érosion rampante (creeperosion) · L'érosion par glissement · L'érosion en coulée de boue L'érosion interne ou souterraine Elle se produit par les crevasses naturelles d'un sol argileux ou dans les sols amenés par les travaux aratoires à un degré de division et d'ameublissement très poussé. Dans ce dernier cas, ce processus concourt à la formation de la semelle de labour qui est un des effets les plus caractéristiques de l'intervention de l'homme dans la morphologie des sols. (C.TCHIRABA, Notes de cours de Génie Rural et Topographie 2020) Le manioc, longtemps considéré comme une culture qui ne se prêtait pas à l'intensification, il a vu son importance dans l'agriculture mondiale pour se renforcer considérablement. En 2012, la récolte a atteint des records, grâce au développement du commerce mondial, des produits à base de manioc sont en forte croissance, la production en Afrique s'intensifie et un presque partout dans le monde, dans les prochaines années le monde va évoluer vers la monoculture, vers des génotypes à rendements élevés et à un recours accru à l'irrigation et aux produits agro-chimiques. Cependant, l'intensification est porteuse des grands risques notamment, l'érosion, des recrudescences des ravageurs, des maladies végétales comme la mosaïque de manioc et l'épuisement des sols Les haies protectrices permettent de réduire les pertes dues à l'érosion des sols et de la culture de manioc en rotation avec les légumineuses et des céréales contribuent à la lutte contre l'épuisement des sols et à la restauration des rendements. . Produire plus avec moins (c)FAO (2014). Il est vrai que planter du manioc sans labour préalable dans des sols dégradés peut donner des rendements faibles les premières années mais une fois la santé du sol rétablie, une terre non labourée peut donner des rendements élevés pour un coût moindre pour l'agriculteur et pour les ressources naturelles de l'exploitation. www.mémoiresonline.com. La culture de manioc vient habituellement en fin de rotation, ce qui lui confère le titre exagéré de culture épuisante. Toutefois, le manioc est parfois placé en tête de la rotation quand les sols sont épuisés et/ou quand la demande est forte et, finalement quand on cherche à occuper un terrain fraîchement défriché sur la forêt. Dans les régions de savane à maïs et dans les zones d'altitude d'Afrique centrale et orientale, le manioc vient typiquement en fin de rotation sur les sols trop sableux, impropres aux céréales, la rotation se limitera souvent au manioc auquel on associera d'autres cultures vivrières telles que le vigna, le potiron ou l'arachide. Ailleurs comme dans la forêt ombrophile de la république centrafricaine, le manioc est utilisé comme plante d'ouverture sur défriche forestière afin de coloniser rapidement le sol. Au Congo Brazzaville, le manioc se place souvent en ouverture. Cette tendance s'explique par l'importance des sols peu fertiles et par le phénomène d'urbanisation. Dans la zone forestière de cuvette congolaise, la rotation des cultures se fait sur 7 ou 8 ans suivant la qualité des sols. Après le défrichage, 2 ou 3 cultures se succèdent avant la mise en jachère qui, en général, dure 4 ou 5 ans. Les deux rotations des cultures les plus utilisées sont : manioc associé-manioc-jachère naturelle et manioc associé-manioc-manioc-jachère naturelle. Parfois on place une des cultures suivantes en tête de rotation : maïs, arachide, igname ou sésame. Dans les zones savanicoles de la cuvette congolaise, les rotations sont plus courtes car les sols encore moins fertiles, le plus souvent, il n'est fait qu'une seule culture (manioc associé) entre une longue période de jachère de 6 à 7 ans. Plus rarement, on observe une succession de deux : sésame ou arachide-manioc-jachère naturelle ou igname-manioc associé-jachère naturelle. Au Congo Kinshasa, le manioc occupe une place importante dans les différentes rotations. En règle générale, le manioc termine la rotation sur les sols riches. Sur les sols pauvres, le manioc est souvent utilisé en ouverture ; dans les cas extrêmes, la rotation se limite à une culture de manioc (avec ou sans association au début de cycle) alternée avec une période de jachère qui a tendance à se recouvrir dans l'hinterland. Dans la partie forestière moins habitée de la cuvette congolaise, la rotation cède le pas au système Bafwasende, un système polycultural de longue durée comprenant une association très large de diverses plantes vivrières articulées autour du bananier et du manioc. Dans la région de Bandundu (RDC), le manioc vient traditionnellement après l'arachide en savane ou après le riz ou le maïs en forêt. En général, les paysans cultivent un champ dans la vallée et un sur le versant. Les dernières décennies, ils ont pris l'habitude de mettre en place un troisième champ sur le plateau. La durée de la mise en en culture de ce 3èmetype de champ est de 2 à 3 ans avec le manioc planté tète de la rotation (contraire aux autres systèmes de culture itinérante ; ceci s'explique par la demande croissante des marchés urbains et, en particulier celui de la ville de Kinshasa) Hormis le manioc planté en première saison, l'agriculteur aménagera souvent un champ de manioc en deuxième saison qui restera jusqu'à la troisième année de la culture pour se mélanger avec la jachère. La durée de la mise en jachère est de 5 ans, mais dans les régions de faible densité de population, elle est de 15 ans tandis qu'aux alentours des centres urbains, elle peut être réduite jusqu'à 2 ans. Romain H. RAEMAEKERS, Dans le livre intitulé « Agriculture en Afrique tropicale, pp. 199-201» Le paillis et les cultures de couverture contribuent à la réduction de des infestations des adventices et créent des conditions pédologiques naturelles à améliorer la productivité. Cultiver le manioc en association, en succession et en rotation permet d'accroître le revenu net obtenu par unité de surface et de réduire les risques de mauvaise récolte. La culture intercalaire de légumineuses à graines procurera de l'agriculture des revenus plus élevés que la monoculture et lui permettra de nourrir son ménage. Au niveau des pays des grands lacs, nous assistons à une pauvreté rurale de la part de la population, menacée par l'instabilité sociale et moins de 70% vit sans sécurité alimentaire en utilisant des engrais organiques, la plus basse du monde qui aboutit à l'apaisement de la fertilité du sol. (c)PAM (2011). C'est ainsi que les pays de grands lacs ont dû créer une organisation pour l'agriculture et l'environnement en faisant le lobbying et plaidoyer de grande envergure sur l'intensification de plantation d'arbres sur le moyen de l'agriculture et lutter contre la dégradation du sol causée par l'érosion pluviale. (BIRIMWERAYBITWE Serge 2019) Dans notre contrée (en RDC, dans la province du Nord Kivu en Territoire de Masisi) Nous constatons que les sols se dégradent surtout par l'association des cultures inappropriées comme le manioc-taro, taro-patate douce ou taro-maïs etc. Ces mauvaises exagérations de l'association des cultures et mauvaises pratiques culturales occasionnent l'érosion surtout des champs en pente. Ceux-ci emportent une partie de terre jusqu'à mettre la roche mère à nue, elles enlèvent au sol la force de production, les récoltes deviennent faibles et par conséquent la nourriture devient insuffisante et l'économie baisse. Retenons les observations faites sur la gestion du sol dans le groupement MUPFUNYI/SHANGA n'est pas efficace et ceci se justifie par le fait que la production du manioc reste toujours faible malgré que certains paysans de cet endroit utilisent quelques engrais organiques. Cet état de faible production des sols dans le groupement MUPFUNYI/SHANGA constitue un grand problème compte tenu de la pratique de fertilisation organique, l'impact de cette fertilisation reste négatif car cette pratique est utilisée sans respecter les normes. Quelques pratiques que les agriculteurs doivent utiliser sont : - Le compost - Le fumier de ferme - Le fumier artificiel - La jachère et rotation des cultures Considérant cette problématique de l'érosion pluviale et son impact sur la culture de manioc ; étant donné que la terre joue un rôle très capital pour le développement socio-économique du groupement MUPFUNYI/SHANGA et du Nord Kivu en général ; cette terre reste la première source des revenus de cette dite population. Donc une attention particulière doit être mise sur l'amélioration totale et parfaite de pratique de techniques culturales pour améliorer la production agricole et du manioc en particulier pour enfin subvenir aux besoins vitaux de la population du groupement MUPFUNYI/SHANGA. Le manioc est cultivé pour ses racines tubérisées qui entrent pour une grande part dans l'alimentation quotidienne de nombreuses populations surtout Africaines ; c'est une plante riche en amidon, elle est consommée soit directement soit sous forme de farine. Dans l'industrie, le manioc sert de la préparation du Tapioca, de biscuits, de l'alcool, des colles, de glucoses etc. Dans certains pays comme au Brésil on fabrique sous forme de brèdes, enfin le manioc sert à l'alimentation animale soit en vert, soit en cossette, rondelle, brochons farine etc. Memento de l'Agronome 4ème édition, op.cit. La culture de manioc connaît des nombreux problèmes pourtant dans la localité de KITUVA le manioc est considéré comme un aliment quotidien, pour cette population le manioc s'utilise dans la préparation du foufou consommé dans chaque ménage, il intervient dans la fabrication de chikwangue et de la boisson communément appelée le RUTUKUet bien d'autres. C'est pourquoi la présence de l'érosion dans cette localité est préoccupante et elle suscite une série de questions auxquelles nous avons essayé de répondre pendant nos recherches. Pour y parvenir, les questions posées ci-dessous, leurs réponses constitueront nos hypothèses et serviront de guide durant notre recherche. 1. Quelles sont les causes de l'érosion dans le groupement MUPFUNYI/SHANGA? 2. Quelles sont les conséquences de l'érosion pluviale dans ce groupement ? 3. Quelles sont les pistes de solution mises en place pour diminuer les conséquences de cette érosion ? |
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