Problématique de l'érosion pluviale et son impact sur la culture de manioc dans le groupement Mupfunyi Shangapar Jacques MAPENZI MASURUKU Institut supérieur de développement rural des grands lacs - Graduat 2021 |
SIGLES ET ABRÉVIATIONS§ % : Pourcentage § $ : Dollar § A1 : Technicien du premier cycle § Ass1 : Assistant du 1èrmandat § Ass2 : Assistant du 2ème mandat § BP : Boite postale § CADLOG : Cadre logique § Cm : Centimètre § CHAP : Chapitre § CT : Chef des Travaux § Ed. : Edition § INERA : Institut National d'Études et Recherches Agronomiques § IOV : Indicateurs objectivement vérifiables § ISDR/GL : Institut Supérieur de Développement Rural des Grands Lacs § Kg : Kilogramme § LH : Ligne horizontale § LV : Ligne verticale § MV : Moyen de vérification § N° : Numéro § ONG : Organisation Non Gouvernementale § OPAC : Office des produits agricoles de contermensville § Op.cit. : Opiscitatum (oeuvre citée) § P. : Page § PAM : Programme Alimentaire Mondial § PRONAM : Programme National de Manioc § RDC : République Démocratique du Congo § TFC : Travail de fin de cycle § TPVA : Technique de production végétale et Animale § UN-FAO : United Nations Food Agriculture Organization § WEB : Webographie LISTE DES TABLEAUXTableau I : Répartition de la population du groupement M/SHANGA 2 Tableau II : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON LE SEXE 23 Tableau III : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON LEUR ADRESSE 23 Tableau IV : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON LES GROUPEMENTS 23 Tableau V : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON LES VILLAGES 24 Tableau VI : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON LA DURETÉ DANS LE GROUPEMENT MUPFUNYI SHANGA 24 Tableau VII : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON LEURS PROVENANCES 25 Tableau VIII : LA MANIÈRE DONT ON OBSERVAIT LA LOCALITÉ DE KITUVA 25 Tableau IX : ESPÈCES DES CULTURES QUE LA POPULATION DE KITUVA CULTIVAIT 26 Tableau X : ÉTAT DES RÉCOLTES DES CULTURES PRÉFÉRÉES 26 Tableau XI : CAUSES DE LA CHUTE DE RÉCOLTE DES CULTURES 27 Tableau XII :CE QUI EMPÊCHE LA POPULATION DE RÉCOLTER UNE GRANDE QUANTITÉ DES PRODUITS AGRICOLES 27 Tableau XIII: CAUSE DE CULTIVER SURTOUT LE MANIOC 28 Tableau XIV :CAUSES DE L'ÉROSION DANS LE GROUPEMENT MUPFUNYI SHANGA 28 Tableau XV : LES CONSÉQUENCES DE L'ÉROSION PLUVIALE 28 Tableau XVI : LES PISTES DE SOLUTION À PROPOSER 29 Tableau XVII : LA DURETÉ DE L'EXERCICE DE FONCTION DE L'AUTORITÉ 30 Tableau XVIII : PRÉSENTATION DE LA SITUATION ALIMENTAIRE DE LA POPULATION DE KITUVA 30 Tableau XIX : LA CULTURE EXPLOITÉE SURTOUT PAR LA POPULATION DE KITUVA 31 Tableau XX : CALENDRIER OPÉRATIONNEL (TABLEAU DE GANTT) 42 Tableau XXI : RÉMUNÉRATION DU PERSONNEL 43 Tableau XXII : Location des bâtiments 43 Tableau XXIII : Mobiliers et fournitures du bureau 43 Tableau XXIV : Matériels et matériaux de plantation d'arbres 44 Tableau XXV : Matériels roulants et énergétiques 44 Tableau XXVI : Récapitulation des dépenses du projet 44 Tableau XXVII : Sources des financements 45 Tableau XXVIII : CADRE LOGIQUE (CADLOG) 46 Ce travail est conçu dans le but d'améliorer les conditions des cultures de la population, visant à intégrer les techniques culturales appropriées pour réduire les fréquences de l'érosion pluviale dans le groupement Mupfunyi Shanga, accroitre la production agricole notamment celle de manioc en instaurant les systèmes de lutte antiérosive. Pour arriver à ses fins, ce travail s'est servi des méthodes et techniques parmi lesquelles un protocole a été lancé sur terrain et dont trois questions ci-après étaient plus capitales : v Quelles sont les causes de l'érosion pluviale dans le groupement Mupfunyi Shanga? v Quelles en sont les conséquences sur la vie socioéconomique de la population? v Quelles sont les pistes de solutions à envisager pour réduire les conséquences de ces érosions dans le groupement Mupfunyi Shanga ? En effet, après des virilantes recherches sur terrain, ce travail a permis non seulement de saisir et prouver les causes et conséquences des érosions pluviales ; mais aussi, de découvrir un mécanisme adéquat de lutte contre cette catastrophe qui reste un instrument pour la mise en pratique des techniques culturales plus adéquates. Ainsi, nous avons abouti aux résultats suivants : Partant du tableau N° 14 à la page 30; après analyse la pluie abondante la favorise à 6,7%, l'exploitation des cultures sur une forte pente favorise l'érosion à 30%, l'insuffisance des haies antiérosives est la première cause avec 35%, l'exploitation perpétuelle du sol favorise cette catastrophe à 16,7% et le manque et/ou insuffisance d'usage des techniques culturales la favorise à 11,6%. Les résultats du tableau N°15 à la 30ème page ont repris les conséquences de l'érosion pluviale selon lesquelles nos enquêtés affirment qu'à 31,7% l'érosion pluviale a comme conséquence la perte de la fertilité du sol, à 25% la conséquence est la destruction des cultures, à 18,3% la conséquence est l'inondation des maisons de la vallée, à 6,7% l'érosion cause la famine, elle engendre la malnutrition jusqu'à 10% et à long terme elle cause la baisse de l'économie jusqu'à 8,3% Eu égard aux résultats contenus dans le tableau N°16 à la page 31, nous trouvons que selon 38,3% de nos enquêtés la plantation des haies antiérosives est une solution prioritaire afin de diminuer les conséquences de l'érosion pluviale, 16,7% pensent à la formation des paysans sur la lutte antiérosive, 13,3% souhaitent qu'il y ait le renforcement des capacités, 10,3%, 11,7 % proposent laisser les champs en jachère, autres 11%, disent qu'il faut améliorer les conditions culturales et 8,3% des enquêtés croient que si on faisait la rotation, l'association et la succession des cultures serait une solution palliative. C'est ainsi que face à cette problématique nous avons fait un projet de plantation des haies antiérosives dans le groupement Mupfunyi Shanga surtout sur les sommets des champs à fortes pentes et qui érodent les plus souvent et la budgétisation de ce projet est estimée à 78000$. |
|