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Problématique de vulgarisation des nouvelles techniques agricoles de manioc dans le groupement Mupfuni Shanga.


par Ganelon BAMWHISHO
Université de Goma - Graduat en Sciences Agronomiques 2019
  

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CHAPITRE I. REVUE DE LA LITTERATURE SUR LES
CONCEPTS THEORIQUES

I.1. Les concepts : systèmes agricoles, technologies et pratiques

agricoles sur le manioc

Les Recherches agricoles visent à améliorer les systèmes de production (en productivité, en durabilité et en sécurité alimentaire) à travers l'introduction de nouvelles technologies. Pour que ces technologies soient adoptées par les producteurs, elles doivent être intégrées effectivement au système de production pratiqué. La complexité de cette intégration a souvent été sous-estimée. Cela a conduit à la non adoption et/ou à une adaptation des technologies proposées aux conditions propres (trésorerie, calendrier, etc.) du producteur par lui-même. Sans doute le processus pourra être facilité par des vulgarisateurs expérimentés, mais aussi par des organisations et des groupements de paysans (Willem A. STOOP ; Sékou BEAVOGUI ; Philippe MORANT 2015).

I.2. La Vulgarisation Pilier Essentiel de la Recherche Et du

Développement Agricole

Avant de s'engager dans toute réforme ou toute modernisation des services nationaux de vulgarisation agricole, les décideurs politiques doivent d'abord, en toute logique, être convaincus du rôle-clé que la vulgarisation et l'appui-conseil jouent dans le développement national, en raison notamment du faible pouvoir d'influence des acteurs de la vulgarisation, d'un mode d'organisation inadéquat, du manque de confiance des instituts de recherche vis-à-vis de la vulgarisation et des médiocres perspectives d'évolution de carrière proposées dans la profession ; La mission interactive de la vulgarisation et de l'appui-conseil qui consiste à changer positivement les comportements de populations rurales pour la plupart pauvres et illettrées est, en réalité, une mission formidable, comparée au travail de recherche sur les végétaux et les animaux mené dans le confort des instituts de recherche. (FAO, 2003).

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I.3. Origine de Manioc

Le manioc (manihot esculenta crantz) est un arbuste vivace, originaire d'Amérique du sud, d'après certaines études, la culture du manioc a commencé il y a bien 9 000 ans, sur la lisière sud de l'Amazonie brésilienne, où elle perdure à ce jour (FAQ, 2013) ; D'autres documents scientifiques insiste sur le plateau des guyane (régions s'étalent sur le Venezuela, la colombie, le suriname et le brésil et peut être de Bolivie). Il est aujourd'hui largement cultivé et récolté comme plante annuelle dans les régions tropicales et subtropicales (KAMBASU 2010).

I.4. Description

Le manioc est un arbuste ligneux, vivace et ramifié pouvant atteindre jusqu'à 5 mètres de hauteur. Il produit de larges feuilles fortement lobées et spiralées de formes très variables. Lors de leur croissance, les arbrisseaux produisent plusieurs racines tubéreuses de réserve contenant jusqu'à 35% d'amidon, pouvant atteindre jusqu'à 1 mètre de long, et peser collectivement jusqu' à 40 kg.

Le manioc connaît une meilleure croissance dans toutes les zones proches de l'Équateur : une altitude inférieure à 1500 mètres, une pluviométrie variant de 1000 à 1500 mmP/an, et une température comprise entre 23° et 25°C. Hormis les sols lourds et inondés, il peut se développer sur tous les autres sols ; le manioc préfère néanmoins les sols légers, bien drainés, profonds et riches en matière organique. Le manioc préfère un climat chaud et humide et tolère les longues saisons sèches (6 à 7 mois), ainsi que les précipitations réduites.

Le manioc peut être planté seul ou en association avec d'autres cultures telles que le maïs, la banane plantain, les légumes ou les légumineuses. La culture du manioc ne requiert pas beaucoup de main-d'oeuvre, soit généralement 75 à 125 hommes par jour par hectare.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams