CONCLUSION
Toute chose ayant un début et une fin, quoi de plus
normal pour nous de clore notre travail en ces mots :
Nous avons développé tout au long de notre
travail deux chapitres hormis l'introduction et la conclusion. La question
principale qui était au centre de notre dissertation est que pourquoi la
peine de servitude pénale ne répond pas à ces missions et
aux principes le régissant parmi lesquels :
V' L'amendement ;
V' L'intimidation ;
V' La resocialisation des délinquants.
C'est ce qui nous a poussés d'analyser les causes de
l'échec de la prison dans l'amendement, l'intimidation et la
resocialisation du délinquant.
Pour y arriver, nous nous sommes servis de la méthode
juridique ou normative, la quelle est soutenue par deux approches :
? Sociologique ; ? Comparative.
En effet, des termes comme la récidive, la
délinquance d'habitude, l'étiquetage et même la
stigmatisation nous on permit de comprendre les caractères nocifs de nos
prisons.
La Prison Centrale de Makala qui était créer
pour une capacité d'accueille de 1500 détenus, elle est
aujourd'hui débordée. Par exemple le pavillon 11 qui était
réservé d'accueillir 150 détenus compte aujourd'hui 285
détenus. Cette situation fait figure dans presque tous les pavillons
à la prison centrale de Makala. Et, du reste c'est le sort du
détenu qui est mis en cause.
Cette promiscuité a comme conséquence la
récidive de certains délinquants et même la
délinquance d'habitude et l'étiquetage des autres
délinquants dans la mesure où la répartition des
délinquants dans des pavillons de fois ne tienne pas compte des casiers
judiciaires des délinquants.
42
Il faut également noter que malgré toutes les
propositions faites à l'issue de ce travail, on ne mettra pas fin
à la délinquance parce que, la délinquance rime avec la
société et elle est considérée comme un facteur de
la santé publique.
C'est ainsi, pour résoudre cette problématique
plusieurs propositions ont été faites par exemple :
· La création de plusieurs établissements
ou lieu de détention (prison, cachot, amigo...) ;
· Créer des méthodes et des programmes de
vrai rééducation au sein de la prison ;
· Séparer les délinquants primaires et les
récidivistes ;
· Recourir seulement à l'emprisonnement en cas de
dangerosité et crainte de fuite du délinquant ;
· Donner la possibilité de la libération
conditionnelle ;
· Rendre utile la prison c'est-à-dire apprendre
aux détenus les métiers et services pour éviter la
stigmatisation.
C'est ainsi qu'on pourra réduire le taux de la
récidive et de la délinquance d'habitude dans la
société congolaise.
43
|