WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Apport de la peine de servitude pénale dans la resocialisation du délinquant en droit positif congolais


par Orcelin BAKEBA DIASIVI
Université Révérend Kim - Graduat 2017
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Section 2 : LES CONSEQUENCES DE L'ECHEC DE LA PRISON

Ils découlent logiquement des causes d'échec de la prison, manifestement sur le taux de récidive (paragraphe 1), la délinquance d'habitude (paragraphe 2) ainsi que la stigmatisation et l'étiquetage (paragraphe 3).

Paragraphe 1 : Taux de récidive

La récidive nous renvoi tout droit à l'échec de la prison. En d'autres termes, si l'on parle de la récidive, cela veut dire que la première condamnation pénale n'a pas été efficace pour dissuader le délinquant ; l'enseigner à ne plus tomber dans l'infraction.

Après l'analyse de la pluralité des fonctions de la peine privative de liberté, il y a lieu de retenir que le but essentiel des peines privative de liberté selon le code de procédure pénale qui consacra le principe aux services public pénitentiaire « favoriser la réinsertion sociale » des détenus. C'est l'idée notamment de la doctrine de la défense sociale nouvelle avec Marc ANCEL « L'exécution des peines favorise, dans le respect des intérêts de la société et des droits des victimes, l'insertion ou la réinsertion des condamnés ainsi que la prévention de la récidive »87.

La récidive est un fait très important, oscillant entre 30 et 50 %88. C'est ainsi que, la prison se voit attribuer un effet bénéfique sur le condamné qui justifierait sa supériorité sur toutes les autres peines « il se produirait, lors de l'enfermement, quelque chose, que ce soit le choc, la souffrance, la crainte, le repentir, un traitement, des apprentissages, ... qui ferait que l'individu, une fois libéré, ne commettrait plus d'illégalismes susceptibles d'entrainer une nouvelle intervention légale »89.

La commission pour la prévention de la récidive des criminels précisée par M.E. Cartier, a choisi de concilier les deux catégories d'objectifs et d'admettre d'une part que « la prison demeure le seul moyen

87 Jean LARGUIER, criminologie et science pénitentiaire, 10e-éd. Dalloz, paris, 2005, p.116.

88 Jean PRADEL, Droit pénal comparé, 2e-éd. DALLOZ, Paris, 2002, p.751.

89 Paul MBANZOULOU, Op.cit., p.45.

33

de mettre à l'écart les individus dangereux et conserver sa valeur au plan de l'exemplarité et de la rétribution ». D'autre part, « le temps passé en prison ne doit pas être un temps perdu mais mis au service d'une politique de prévention de la récidive »90.

Il est constaté que l'efficacité de la peine de prison est le plus souvent réduite à celle de la récidive. La peine privative de liberté a pour fonction principale de réinsérer les détenus une fois leurs peines purgées ; cette peine pourra être considérée meilleure, lorsqu'elle est capable de ramener ou réadapter le délinquant venant de la prison dans la société.

A ce sens 70% des hommes incarcérés récidivent et 30% des femmes récidivent. Ces pourcentages varient selon l'âge, les rands sociaux qu'occupe le délinquant sortant dans la société et le métier ou les fonctions jouées par celui-ci.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius