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Analyse sur le financement des banques au Sénégal. Modélisation des dépôts à  vue.


par Souleymane NDIAYE
Université de Thiès - Master2 finances 2015
  

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III. Modélisation des dépôts à vue 1. Description statistiques.

L'analyse des dépôts à vue constitués dans les livres des banques est effectuée sur la période allant de 2000 à 2009. Les données financières sont issues essentiellement de la Banque Centrale élaborées à partir des reporting effectués par les banques. Elles sont établies sur une base trimestrielle, en vue de se caler sur la périodicité du dispositif prudentiel, et reparties selon la nature du bénéficiaire. Les principales catégories de bénéficiaires sont les sociétés d'Etat et EPIC, les Particuliers et les Entreprises privées et les autres déposants.

Figure 7: Evolution des dépôts à vue 2000-2009.

Source : calcul de l'auteur sur EVIEWS

Les dépôts à vue, constitués dans les livres des banques ont enregistré sur la période sous revue, une évolution très fluctuante qui reflète le rythme de constitution et de retrait des dépôts. Le taux de croissance trimestriel maximal enregistré sur la période est ressorti à 16% et a été observé en décembre 2009. En revanche, la baisse la plus importante est de 5% et a été observée en septembre 2001. Sur la période, le taux de croissance moyen est ressorti à 11%, traduisant ainsi une consolidation des dépôts à vue, en rapport avec l'accroissement de l'activité économique. Les retraits sur les dépôts à vue ont été plus prononcés sur la période allant de septembre 2007 à décembre 2009.

Tableau 8: Résumé des statistiques descriptives de la série des taux de variation des dépôts agrégés

Source : Calcul de l'auteur sur Eviews

NB : La statistique observée permet de vérifier l'hypothèse de normalité de la série, c'est-à-dire si la série suit une loi normale ou non. S'agissant des coefficients de dissymétrie (Skewness) et d'aplatissement (Kurtosis), ils permettent d'étudier l'étalement de la série par rapport à la moyenne qui détermine toujours le degré de normalité.

2. Modélisation des dépôts à vue agrégés (DAVA) Figure 8. Modélisation DAVA

Source : calcul de l'auteur sur EVIEWS

3.

Détermination du modèle corrélogramme. Figure 9 : Corrélogramme observée

Source : calcul de l'auteur, d'après données BCEAO

Il apparaît que Q-stat (rang 08) a une probabilité critique, car étant supérieure à 5% donc le résidu suit un processus de brut blanc.

4. Régression tendancielle

Source : auteur après calcul sur EVIEWS

5. Vecteur autorégression estimé

Figure 10 : Autorégression DAV

Source : auteur après calcul sur EVIEWS

Figure 11 : Corrélogramme observée

Source : auteur après calcul sur EVIEWS

La croissance rapide de l'autocorrélogramme et la variance de l'autocorrélogramme partielle à partir du premier rang permet d'identifier un processus AR (1)

6. Test sur le résidu du modèle MA(1)

Figure 12 : Corrélogramme observée sur modèle MA

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Source : auteur après calcul sur EVIEWS

7. Test sur le résidu du modèle AR(1) Figure 13: Corrélogramme observée modèle AR

Source : auteur après calcul sur EVIEWS

8. Test sur le résidu du modèle ARMA(1) Figure 14: Corrélogramme observée sur modèle ARMA

Source : auteur après calcul sur EVIEWS

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Il ressort que les résidus des trois modèles sont tous des bruits blancs, leur probabilité de Q-stat étant supérieure à 5%. En conséquence, il conviendrait de retenir le modèle qui présente les meilleures caractéristiques en termes de prévision.

9. Test de Ljung-Box Q :

Ce modèle doit suivre un processus de bruit blanc. Autrement dit, l'espérance mathématique de son résidu est nulle. On compare la probabilité du Q-stat pour le dernier terme avec le seuil critique de 5%. Sur le résidu du modèle AR(1)

Figure 15: Corrélogramme observée

Source .
· calcul auteur sur EVIEW, d'après données BCEAO

Il apparaît que Q-stat a une probabilité critique inférieure au seuil critique de 5% donc le résidu ne suit pas un processus de brut blanc.

16. Sur le résidu du modèle MA(4)

Figure 15: Corrélogramme observée

Source .
· calcul auteur sur EVIEW, d'après données BCEAO

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Q-stat à une probabilité critique inférieure au seuil critique de 5% donc le résidu ne suit pas un processus de brut blanc.

Figure 16: Diagramme en bande Q-Stat

Source .
· calcul auteur sur EVIEW, d'après données BCEAO

Q-stat a une probabilité critique inférieure au seuil critique de 5% donc le résidu ne suit pas un processus de brut blanc.

Figure 17: Etude du taux de croissance des dépôts à vue agrégés entre 2000 et 2009

Source .
· calcul auteur sur EVIEW, d'après données BCEAO
Figure 18: résidu DAV

Source .
· calcul auteur sur EVIEW, d'après données BCEAO

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Cette représentation vise à apprécier le degré de stabilité du modèle. A la différence des tests précédents, c'est une étude graphique qui permet de se prononcer sur le degré de stabilité du modèle.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon