CHAPITRE 2 : APPORTS DE LA RECHECHE A L'ACTION
Dans ce deuxième chapitre de la seconde partie du
mémoire, nous faisons la lumière sur l'intérêt de la
recherche à l'action. Deux titres meublent le présent chapitre :
le premier titre concerne les solutions proposées (Titre 1) et le second
insiste sur les perspectives (Titre 2)
Titre 1 : Solutions proposées
Le présent travail s'est effectué dans une
dynamique participative, avec l'implication notoire des acteurs locaux dans la
recherche des solutions. Les solutions que nous exposons dans ce titre sont
celles suggérées par les enquêtés ou
suscitées auprès d'eux pour diminuer les difficultés
d'accès à l'eau potable et les effets que celles-ci peuvent
engendrer. Les personnes ressources et les enquêtés de la
population cible ont fait des propositions que nous avons analysées et
reformulées pour leur donner une certaine pertinence. Nous mentionnons
d'abord les solutions précédemment proposées puis celles
nouvellement recueillies par notre enquête.
1.1. Quelques solutions antérieures et en cours de
réalisations
Bien avant d'aborder les propositions nouvelles, il est utile
de mentionner que des solutions antérieures et d'autres en cours ont
été mises en oeuvre pour diminuer les difficultés
d'accès à l'eau potable et donc, éviter les effets de
celles-ci. Les difficultés organisationnelles relevant des CDQ et
commissions spécialisées Eau-Hygiène-Assainissement sont
surmontées. Ils entreprennent des actions de remobilisation et de
redynamisation. C'est à ce effet que le président
du CDVT affirme : « pour ce problème, nous
avions fait récemment une tournée
dans tous les CDQ pour les motiver et les rendre beaucoup
plus responsables ainsi que ces commissions spécialisées qui
relâchent. Nous espérons que cela va
les faire mieux fonctionner ». Par la suite, il
nous informe en ces termes :
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« actuellement, il y a un projet dans la ville qui a
commencé en 2018 et qui se poursuit. Ce projet consiste à faire
900 branchements du réseau à prix promotionnel de 50.000F CFA,
pour tout ménage qui a le tuyau de la TdE devant son habitation
». Il s'agit en effet du Projet PEAT 2.
Des enquêtés ont mentionné aussi qu'en
2019, lorsque la pénurie était vraiment accentuée, le chef
a « fait venir de Lomé, des camions citernes pour venir
alimenter les quartiers en eau ». Mais cela n'a pas duré et
n'a résorbé le problème. Quant au chef lui-même, il
s'exprime ainsi :
« Nous avons contacté la TdE d'ici et celle de
Lomé, pour qu'on puisse comprendre pourquoi l'eau a cette couleur. Ils
nous ont dit que c'est l'installation qui est vieille. Ils ont dit qu'il y a un
projet qui va bientôt arriver pour permettre un accès facile
à l'eau. Et l'eau serait conduite de la ville de Tabligbo pour nous
arriver. Mais en attendant, nous pouvons nous mêmes multiplier des
forages ».
A la question de savoir quelles actions le service de la
santé a déjà menées pour que l'eau potable ne soit
plus source de maladies, le surveillant Général du SHAB dit :
« La polyclinique par le biais de notre section, a
proposé l'utilisation du comprimé du chlore pour pouvoir
désinfecter les eaux de pluie. Nous faisons des sensibilisations pour
motiver les populations sur l'hygiène de l'eau et les pratiques à
adopter pour avoir une eau saine ».
Nous présentons à présent les solutions
suggérées par les enquêtés.
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