2 - L'organisation des colloques, conférences et
rencontres au sommet
Les différents colloques et
conférences organisés par le Cameroun sur les question de
paix et de sécurité, montrent bien que les
autorités camerounaises ont le souci de la pacification de la
sous-région.
Le 23 juin 2013 par exemple, il fut
organisé par le Cameroun à Yaoundé, un sommet qui
a réunis 24 chefs d'Etat (plus le Premier Ministre d'Ethiopie),
des pays membres de la CEEAC, de la CEDEAO et de la CGG.
L'objectif principale de cette rencontre était d'harmoniser leurs
réponses face à la délicate question de la
sûreté et de la sécurité maritime dans le
Golfe de Guinée. Ce sommet avait le soutien des Nations Unies
et de l'Union Africaine. L'Union Européenne (UE), l'Organisation
Maritime Internationale (OMI), l'Organisation Maritime de l'Afrique de
l'Ouest et du Centre (OMAOC), le Commandement Américain pour
l'Afrique (AFRICOM), le centre d'Etudes Stratégiques de l'Afrique
(CESA) et l'Institut d'études sur la sécurité ont
pris part à ce sommet en qualité d'observateurs, en tant
que partenaires techniques.
L'enjeu de ce sommet était de trouver
une réponse coordonnée au niveau régional et
international, aux défis de la piraterie maritime, les trafics
de drogues, les vols à main armée et les autres
activités illégales dans le Golfe de Guinée.
L'une des rencontres les plus importantes qui
s'est tenue au Cameroun est sans conteste la conférence des
Chefs d'Etats organisée en février 1999 à
Yaoundé. Cette conférence a été le cadre de
mise en place du COPAX. Le COPAX (Conseil de Paix et de
Sécurité de la CEEAC), est un organe politico-militaire
de la CEEAC en charge de la promotion du maintien et de
consolidation de la paix et de la sécurité au niveau
sous régional.
Par ailleurs, le Cameroun a reçu la
visite du Président tchadien Idriss DEBY ITNO, en mai 2014. Il
a échangé avec le Président camerounais sur la
situation sécuritaire alarmante dans la partie septentrionale,
avec l'aggravation de la menace « BokoHaram ». Il
était évoqué dans le cadre de ces concertations,
des pistes de mutualisation des forces des deux pays. Au vu de ce
qui précède, force est de constater l'ensemble des
efforts fournis par le Cameroun pour organiser des concertations
autour de la sécurité sous régionale, gage du
développement de chaque Etat pris individuellement.
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