La redynamisation des "assistés" par le support du sport. Le rôle des encadrants comme possible inflexion d'une logique portée par l'institution ? le cas d'une action atypique de remobilisation par l'activité physique.par Clément Reussard Université de Bretagne Occidentale - Master 2 SSSATI 2012 |
2. Evolution de la pauvreté en France depuis les années 1970Graphique 1 - Evolution du nombre de personnes sous le seuil de pauvreté en France depuis 1970 (en milliers) - Source : Insee 8 Tableau 1 - Evolution du taux de pauvreté depuis 1970 (en %) - Source : Insee Plusieurs observations s'offrent à nous et peuvent faire l'objet de commentaires. On observe dans un premier temps que la pauvreté a globalement baissé ces quarante dernières années en dépit des idées reçues. Ainsi elle a baissé des années 1970 jusqu'au milieu des années 1990, pour ensuite rester assez stable jusqu'au début des années 2000. On note également que le nombre de pauvres est reparti à la hausse depuis 2002. Ainsi, au seuil de 50 % la pauvreté a augmenté de 760 000 personnes (+ 20 %) et de 678 000 personnes (+ 9 %) au seuil de 60 %. Les taux sont passés respectivement de 6,5 % à 7,5 % et de 12,9 % à 13,5 %.13 Dès lors, on peut dire que l'on assiste indéniablement à une nouvelle progression de la pauvreté depuis une dizaine d'années. Quelles sont les causes de ces évolutions ? 13 « La pauvreté en France », publié le 20 octobre 2011, Inégalités.fr, consultable à l'adresse : < http://www.inegalites.fr/spip.php?article270 > 9 Selon Duvoux14, la baisse générale du taux de pauvreté constatée sur ces quarante dernières années (de 13,5 % en 1970 à 7,5 % en 2009)15 s'explique par la relative efficacité des politiques de protections générales et universelles (notamment de gestion des retraites) qui sont en amont des situations de pauvreté. Toutefois, notons que la pauvreté repart à la hausse depuis 2002, ce qui constitue un véritable tournant historique depuis cinquante ans. Bien que celle-ci n'a pas explosée statistiquement, Duvoux souligne qu'elle « est vécue plus difficilement dans la mesure où elle a changé de nature »16. Cette nouvelle pauvreté n'affecte pas toutes les catégories de population, certaines étant plus exposées que d'autres. 3. Quelles sont les catégories les plus touchées par la pauvreté ? Aujourd'hui, la réalité de la pauvreté est extrêmement différente de celle d'il y a deux ou trois décennies. Plusieurs grandes évolutions sont à prendre en compte pour mieux comprendre sa mutation. Tout d'abord, la transformation de l'emploi et du marché du travail. Celui-ci s'est flexibilisé puisque les formes de contrats s'y sont précarisées (passant du CDI au CDD et contrats en intérim), le temps partiel s'y est développé (il a augmenté de 8 % à 17 % de l'emploi total entre 1975 et 2008)17 tandis que le chômage de longue durée s'y est installé. Duvoux souligne d'ailleurs que celui-ci reste « une dramatique exception française »18 (près de 40 % du total des chômeurs). Prenons également la mesure des transformations qui sont intervenues au niveau de la vie privée : une plus grande liberté et autonomie a été acquise au détriment d'une fragilisation des liens sociaux et une transformation des structures familiales avec l'explosion notamment des familles monoparentales19. Enfin, les formes d'intégration se sont également transformées, surtout pour les étrangers. Elles se sont durcies et placent ces populations dans une insécurité juridique source de précarité. En témoigne, par exemple, le durcissement de l'accès des étudiants étrangers au marché du travail, décidé en mai 2011 par la « circulaire Guéant » prônant 14 Duvoux N., « La pauvreté dans la France contemporaine : regards sociologiques », intervention à l'occasion du 5e Forum départemental de l'Insertion, Brest, 16 décembre 2010. 15 Si l'on se réfère au seuil de 50 %. 16 Duvoux N., « La pauvreté dans la France contemporaine : regards sociologiques », intervention à l'occasion du 5e Forum départemental de l'Insertion, Brest, 16 décembre 2010. 17 Duvoux N., Le nouvel âge de la solidarité. Pauvreté, précarité et politiques publiques, Paris, Seuil, coll. « La république des idées », 2012, p.43. 18 Ibid., p.10. 19 Voir plus bas. 10 une approche « qualitative et sélective20 » pour diminuer le nombre d'étudiants étrangers pouvant prolonger leur expérience professionnelle en France. Duvoux dresse le portrait de la pauvreté contemporaine dans la société française. Elle « se concentre dans les catégories les plus frappées par le chômage, jeunes et séniors, quand ils sont peu ou pas qualifiés. Si elle touche principalement les jeunes, elle recommence à augmenter chez les personnes âgées21 [...]. » Voyons plus en détails ces catégories de population touchées par la pauvreté en commençant à nous intéresser à la pauvreté selon l'âge (voir Tableau 2) 22. Tableau 2 - La pauvreté selon l'âge (seuil à 50% du niveau de vie médian) - Source : Insee, enquête revenus fiscaux et sociaux, 2009. Les jeunes La pauvreté touche en premier lieu les enfants, les adolescents et les jeunes adultes. Plus de 10 % de l'ensemble de ces tranches d'âge sont en effet sous le seuil de pauvreté à 50 %. Parmi les 4,5 millions de pauvres au seuil de 50 % du niveau de vie médian, 1,5 million (plus du tiers du total) sont des enfants et des adolescents. Bien entendu, les enfants pauvres ne sont pas pauvres tout seuls, c'est que leurs parents disposent de revenus insuffisants notamment du fait du chômage et de bas salaires. Notons que l'ensemble des moins de trente ans représente la moitié des personnes pauvres, soit 2,28 millions d'individus. Récemment, la crise économique a conduit à une hausse du chômage qui a touché tous les actifs et en premier lieu les jeunes. De plus, une partie des jeunes adultes 20 Voir circulaire en ligne, consultable à l'adresse : < http://www.gisti.org/IMG/pdf/noriocl1115117j.pdf > 21 Duvoux N., Le nouvel âge de la solidarité. Pauvreté, précarité et politiques publiques, Paris, Seuil, coll. « La république des idées », 2012, p.10. 22 Tableau tiré de « La pauvreté augmente chez les jeunes mais aussi chez les séniors », publié le 23 février 2012, Inégalités.fr, consultable à l'adresse : < http://www.inegalites.fr/spip.php?article373> 11 qui ne disposent pas de soutien familial se trouvent d'ailleurs en grande difficulté car écartés des minima sociaux23. Entre 2004 et 2009, la pauvreté (au seuil de 50 %) pour l'ensemble de la population a subi une augmentation de 16 %, passant de 3,9 millions de personnes à 4,5 millions. Sur la même période, celui des jeunes adultes (18-29 ans) a subi une augmentation impressionnante de 40 %: leur taux de pauvreté est passé de 7,9 % à 10,9 %, faisant passer le nombre de jeunes adultes sous le seuil de pauvreté de 670 000 à 941 000 personnes.24 Graphique 2 - Augmentation de la pauvreté chez les jeunes et les séniors Source : Insee, données en milliers, seuil de pauvreté à 50% Les séniors Bien que les plus de 60 ans soient globalement moins concernés par la pauvreté (ils ne représentent que 11,2 % du total des personnes pauvres), elle augmente aussi chez eux (voir Graphique 2). Le nombre de pauvres de plus de 60 ans est passé de 381 000 à 543 000 entre 2003 et 2008, là aussi une augmentation de plus de 40 %. Le taux de pauvreté des plus de 60 ans est passé de 3,2 % à 4,1 % entre 2003 et 2008, pour revenir à 3,7 % en 2009. S'ils sont moins nombreux quantitativement parlant, leur situation n'en est pas moins grave : une partie de ces personnes doivent survivre avec de très bas revenus et surtout, ils n'ont que très peu de chances de sortir de leur situation. Cette hausse résulte en partie de l'augmentation de la population âgée mais pas seulement car si elle a amplifiée dans cette catégorie, c'est sous l'effet, entre autres, des différentes réformes 23 Il faut avoir 25 ans pour prétendre au Revenu de Solidarité Active (RSA). 24 « La pauvreté augmente chez les jeunes mais aussi chez les séniors », publié le 23 février 2012, Inégalités.fr, consultable à l'adresse : < http://www.inegalites.fr/spip.php?article373> 12 de retraites entre 1993 et aujourd'hui, qui ont plongé dans la précarité bon nombre de retraités. Ce phénomène nouveau devrait nous alerter puisqu'il démontre un certain renversement de tendance dans la mesure où jusque là c'était surtout « au sein de ces catégories que les politiques de l'Etat-Providence avaient porté leurs fruits25. » En effet, jusqu'aux années 1960, la pauvreté touchait essentiellement les ménages de retraités. « Il s'agissait de la population entrée sur le marché avant la Seconde Guerre mondiale, c'est-à-dire avant la mise en place d'un système généralisé de retraite. » La situation s'était ensuite considérablement améliorée pour les « gens [qui] avaient cotisé régulièrement et bénéficiaient de pensions satisfaisantes26. » Ainsi, grâce à l'action de l'Etat, la pauvreté chez les personnes âgées avait pu réduire de moitié jusqu'à aujourd'hui.27 Désormais, les inquiétudes se concentrent sur les femmes de plus de 75 ans, dont le taux de pauvreté s'établit à un niveau proche de 15 %. Deux facteurs principaux peuvent expliquer ce phénomène selon le rapport de l'ONPES (Observatoire National de la Pauvreté et de l'Exclusion Sociale) : « la perte du conjoint et le bas niveau des pensions en raison d'une carrière incomplète qui n'est qu'insuffisamment compensé par le minimum vieillesse. Son niveau demeure en effet inférieur au seuil de pauvreté, malgré sa forte revalorisation depuis 200728. » Comme nous l'avons souligné précédemment, l'évolution de la pauvreté a aussi été marquée par les transformations qui ont touché les formes de vie privée et les modèles familiaux conduisant à une plus grande fragilisation du lien social et à de nouvelles situations de précarité. C'est particulièrement le cas pour les familles monoparentales. 25 Duvoux N., Le nouvel âge de la solidarité. Pauvreté, précarité et politiques publiques, Paris, Seuil, coll. « La république des idées », 2012, p.10. 26 Paugam S., « Aujourd'hui on retrouve de la compassion envers les pauvres », Télérama, n°3176, 28 novembre 2010, consultable à l'adresse : < http://www.telerama.fr/monde/serge-paugam-aujourd-hui-on-retrouve-de-la-compassion-envers-les-pauvres,62833.php > 27 Duvoux N., Op. Cit., p.21. 28 Rapport ONPES 2011-2012, p.26. 13 Familles monoparentales Depuis les années 1980, le nombre de familles monoparentales a doublé pour atteindre 1,8 million en 2005. Aujourd'hui, 17,7 % des enfants de moins de 25 ans vivent avec un parent seul.29 Leur exposition à la pauvreté est environ trois à quatre fois supérieure à celle des autres ménages. En effet, 32,9 % des familles monoparentales soit 1,6 million de familles, disposent de revenus inférieurs au seuil de pauvreté à 60 % contre 10,8 % des couples. Si l'on considère le seuil à 50 % du revenu médian, les taux sont respectivement de 20,8 % (1 million de familles monoparentales) et 5,8 %. 30 Rappelons que dans la très grande majorité des cas, les familles monoparentales sont des femmes avec enfants, puisqu'en cas de séparation, ce sont elles qui, la plupart du temps, obtiennent la charge des enfants. Elles sont également très touchées par les transformations de l'emploi et la flexibilisation du marché du travail : « Le temps partiel imposé, les horaires irréguliers [...] les obligent à des exercices complètement fous. Elles s'épuisent à travailler pour de maigres salaires et à être présentes en tant que mères auprès de leurs enfants. Aujourd'hui, être femme, être dans le monde du travail dans une situation précaire et avoir des enfants, c'est pratiquement mission impossible pour s'en sortir véritablement31. » D'autant que les femmes continuent encore aujourd'hui de toucher des salaires inférieurs de 27% à ceux des hommes32. Les familles nombreuses sont également fortement exposées à la pauvreté. Les couples avec un ou deux enfants sont moins touchés et les couples sans enfant enregistrent, eux, les taux de pauvreté les plus bas. (Voir Graphique 3)33 29 Voir « Familles monoparentales et pauvreté », publié le 1er octobre 2011, Inégalités.fr, consultable à l'adresse : < http://www.inegalites.fr/spip.php?article366 > 30 Ibid. 31 Paugam S., « Aujourd'hui on retrouve de la compassion envers les pauvres », Télérama, n°3176, 28 novembre 2010, consultable à l'adresse : < http://www.telerama.fr/monde/serge-paugam-aujourd-hui-on-retrouve-de-la-compassion-envers-les-pauvres,62833.php > 32 Voir « Les inégalités de salaires hommes-femmes : état des lieux », publié le 22 décembre 2011, Inégalités.fr, consultable à l'adresse : < http://www.inegalites.fr/spip.php?article972 > 33 Graphique tiré du rapport ONPES 2011-2012, p.22 14 Graphique 3 - Taux de pauvreté monétaire par type de ménage de 2005 à 2009 (en %) Sources : Insee, enquêtes revenus fiscaux et sociaux 2005 à 2009 Les travailleurs pauvres L'existence de travailleurs pauvres découle de plusieurs facteurs. D'abord, de la faiblesse des salaires dans de très nombreux secteurs et notamment du niveau du salaire minimum. Ensuite, du temps partiel, qui réduit en proportion les niveaux de vie. Enfin, il résulte également du fractionnement des emplois : petits boulots, alternances de phases d'emploi et de chômage ou d'inactivité. Un million de personnes exercent un emploi mais disposent, après avoir comptabilisé les prestations sociales ou intégré les revenus de leur conjoint, d'un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté. Elles sont 1,9 million si l'on prend en compte le seuil à 60 %. Le nombre de travailleurs pauvres a grossi de 104 000 personnes entre 2003 et 2009 au seuil de 50 % et de 132 000 personnes au seuil de 60 % du revenu médian.34 Les chômeurs Bien évidemment, les personnes au chômage font parties des catégories de population les plus touchées par la pauvreté. Le chômage frappe d'abord les plus jeunes (voir Graphique 3 et Tableau 3) : 17,2 % des actifs35 de 15 à 29 ans.36 Ceci, du fait de leur inexpérience, mais aussi de 34 Voir « Les travailleurs pauvres en France », publié le 17 juin 2012, Inégalités.fr, consultable à l'adresse : < http://www.inegalites.fr/spip.php?article905> 35 Il ne s'agit pas de l'ensemble des 15-29 ans, dont une partie est scolarisée notamment. 36 Voir « Le taux de chômage selon l'âge et le sexe », publié le 12 avril 2012, Inégalités.fr, consultable à l'adresse : < http://www.inegalites.fr/spip.php?article230 > 15 leur arrivée dans une période économique plus difficile où chacun s'accroche fermement à son emploi. Même avec des salaires inférieurs, l'entrée dans le monde du travail reste un parcours difficile, où s'enchaîne de nombreux stages et des périodes de précarité (missions intérim, Contrat à Durée Déterminée, etc.). Graphique 4 - Taux de chômage selon l'âge et le sexe - Source Insee, 2010 Tableau 3 - Taux de chômage selon l'âge - Source Insee, 2010 Le niveau de diplôme est également un facteur conditionnant fortement le risque d'être au chômage. En effet, le taux de chômage des non diplômés est près de trois fois plus élevé que celui des personnes qui disposent d'un niveau au moins égal à bac +2. Ainsi, on compte près de 6 % de chômeurs chez les détenteurs d'un diplôme supérieur à bac +2, alors qu'ils sont presque trois fois plus nombreux chez les non diplômés (16,1 %). Le diplôme demeure une arme essentielle sur le marché du travail, que ce soit pour y entrer ou pour progresser dans celui-ci ensuite. La situation est particulièrement dramatique pour ceux qui sortent du système scolaire sans qualification dans une société qui a tendance a survalorisé le niveau de diplôme par rapport à l'expérience personnelle (voir Graphique 4). Graphique 5 - Taux de chômage selon le diplôme et l'âge (en %) - Source : Insee, 2010 16 D'autant que les écarts de taux de chômage ont tendance à s'accroître entre diplômés et non-diplômés depuis 2007 (voir Graphique 5). Graphique 6 - Evolution du taux de chômage selon le diplôme - Source : Insee Ces quelques données chiffrées nous ont permis de mettre en lumière certaines grandes évolutions de la pauvreté en France. Toutefois, il s'agit là d'une analyse incomplète à bien des égards. Rappelons déjà qu'au cours de cette partie, nous avons uniquement évoqué les chiffres qui concernent la pauvreté monétaire. Or, d'autres données pourraient permettre d'avoir un éclairage différent dès lors que l'on s'intéresse par exemple à la pauvreté selon les conditions de vie. De même, nous avons ici choisi d'aborder largement les inégalités en termes de revenus, pourtant il s'avère que c'est surtout au niveau des patrimoines que les inégalités se creusent : les 10 % des ménages les moins aisés détiennent moins de 2 700 euros de patrimoine brut (avant remboursement des emprunts). Les 10 % les mieux dotés disposent d'un patrimoine supérieur à 552 300 euros. Soit un rapport de 1 à 205, qui a crû de près d'un tiers depuis 2004. Un écart bien plus important que celui relatif aux revenus, qui était en 2009 de 4,2 entre les 10% les plus modestes et les 10% les plus riches.37 Globalement, les phénomènes de pauvreté sont complexes à évaluer et à saisir dans leur ensemble. Ils dépendent très largement des outils de mesure que l'on décide d'utiliser. Pourtant, l'état des lieux effectué plus haut, même si partiel et imparfait, nous 37 Voir données relatives au patrimoine sur le site de l'Insee, consultable à cette adresse : < http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref id=ip1380 > 17 a permis de mieux saisir quelques phénomènes de pauvreté, de mieux voir quelles en sont les grandes tendances en cours avant d'en dégager les catégories les plus touchées. Dans la suite de notre étude, nous allons nous intéresser à la mise en place des dispositifs de protection sociale et d'assistance qui se sont développés et répandus progressivement dans des contextes socio-économiques et politiques eux aussi en évolution afin de répondre à ces phénomènes de pauvreté. Toutefois, avant de nous intéresser aux grandes étapes de cette « régulation des pauvres38 » pour reprendre l'expression consacrée dans l'ouvrage de Serge Paugam et Nicolas Duvoux, il convient dans un premier temps de s'intéresser aux apports de Simmel à la sociologie de la pauvreté, à travers son ouvrage Les pauvres (1907)39. Cela nous permettra certainement de désenchanter notre vision de l'aide aux plus démunis. 38 Paugam S., Duvoux N., La régulation des pauvres. Du RMI au RSA., Paris, PUF, 2008. 39 Simmel G., Les pauvres, (1ère édition en allemand, 1907), Paris, PUF, « Quadridge », 1998. 18 |
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