01-2- Le niveau d'instruction :
Les résultats de l'enquête révèlent
que plus de la moitié des agents économiques éleveurs 56 %
(28/50) n'est pas instruite. Ceux qui ont reçu une instruction primaire
et moyenne représentent 26 % (13/50) de l'ensemble de notre
échantillon (14 % pour le niveau primaire et 12 % pour le moyen). La
valeur de 12 % (6/50) représente les éleveurs qui ont
continués leur instruction jusqu'au lycée. Une partie infime qui
est de 6 % (3/50) désigne les éleveurs qui ont un niveau
universitaire (voir figure N° : 08).
Figure N° 08 : Le niveau d'instruction des
ménages enquêtés
Pour une partie importante de l'échantillon
enquêté, le niveau d'instruction est assez faible. Les principaux
paramètres qui ont engendrés ce genre d'handicap sont
principalement l'âge et le mode de production de leurs parents qui est
soit mobile soit sédentaire.
La plupart des éleveurs dont l'âge est
supérieur à 50 ans, ont eu un faible niveau d'instruction cela
est surement dû à la période difficile de leur enfance et
de leur jeunesse. Pendant cette période l'instruction des individus des
ménages pastoraux était considérée comme une perte
de temps et les parents ne donnaient aucune importance à l'instruction
de leurs enfants, car ils voulaient leur faire apprendre un métier qui
peut être une meilleure source de revenus dans le futur.
Le milieu familial ainsi que l'environnement
socio-économique où vivaient ces enfants ont favorisé leur
choix pour le métier de leurs parents qui est l'élevage de
mouton.
Le mode de production des parents des ménages
enquêtés dont l'âge est supérieur à 50 ans
était mobile ou sédentaire. Ces deux modes de productions n'ont
pas favorisé l'instruction de cette catégorie d'éleveur.
Pour ce qui concerne les ménages au mode mobile, les enfants
étaient obligés d'accompagner leurs parents lors des mouvements
des troupeaux, ce qui a empêché leur instruction. Les
ménages qui pratiquaient le mode sédentaire, le manque
d'instruction de leurs enfants est dû à l'éloignement des
infrastructures d'éducation et à la pauvreté. En contre
partie, il existe des écoles coraniques dans la zone rurale de Zaafrane,
mais il n'y a rien de commun entre une école coranique et une
école occidentale, ni avec les cours de catéchisme que l'on
dispense aux enfants des familles chrétiennes. Dans une école
coranique, on n'enseigne que le coran. Les enfants doivent apprendre à
répéter par coeur le son des mots
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arabe du coran « chacun lisait sa leçon à
haute voix », alors que, le plus souvent, ils ne comprennent pas cette
langue. De même que les enfants apprennent à lire et à
écrire la langue arabe.
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