3. Les tierces personnes
L'écosystème numérique s'applique tant
aux acteurs internes qu'à ceux qui sont externe à l'UOB. Sa
finalité est de susciter des savoirs ; or, la capacité d'une
société à produire, sélectionner, adapter,
commercialiser et utiliser le savoir est essentielle à une croissance
économique durable et l'amélioration des niveaux de vie. Le
savoir devient ainsi le facteur le plus important du développement
économique (savoir technique « know-how ») et le savoir sur
les attributs (information et compréhension permettant l'analyse et la
prise de décisions). De plus le processus de mondialisation
accélère cette tendance. Le savoir est de plus en plus au coeur
de l'avantage comparatif d'un pays. Les avantages comparatifs entre pays
découlent de moins en moins de
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l'abondance des ressources naturelles ou de la
disponibilité d'une main-d'oeuvre bon marché et de plus en plus
des innovations techniques et de l'utilisation compétitive du savoir -
ou d'une conjugaison des deux, (BANQUE MONDIALE, 2003). La
société bascule progressivement du monde industriel vers un mode
plus immatériel. Ces changements entraînent le
développement d'une économie du savoir.
La société de l'information correspond à
une forte diffusion des informations, souvent appuyée sur un
système d'information et les TICE (technologies d'information et de
communication dans l'enseignement). Alors que la société de la
connaissance dépasse la simple diffusion et s'appuie sur des
réseaux qui font place au savoir, à l'expertise, l'innovation et
la créativité. La notion de partage est mise en avant. L'approche
est plus humaine même si elle est portée par un
développement technique. Ces deux types d'économie sont donc
complémentaires (Sylvie CREPY, 2008).
Des exemples rapportés dans l'écosystème
numérique illustrent cette démarche de l'UOB. Il s'agit des cas
d'AIRTEL Money et de l'Agence Nationale des Infrastructures Numériques
et des Fréquences (ANINF). Pour la petite histoire, en 2011, l'UOB
expérimente les premières inscriptions en ligne dans l'histoire
de l'enseignement supérieur gabonais. Un partenariat est tissé
avec l'opérateur AIRTEL Money pour la dématérialisation du
paiement des frais d'inscriptions par les étudiants. Ce partenariat
persiste depuis cette date.
Dans la même période, l'ANINF, qui est la
structure technique du gouvernement pour tout ce qui a rapport avec le
numérique, se propose d'aider les établissements
supérieurs publics à assurer la couverture de leur campus en
connexion sans fil. Des bornes Wimax sont ainsi déployées sur le
campus, renforçant le déploiement de la fibre optique. Ce sont
là entre autres, des services qu'il revient au communicateur
universitaire de promouvoir et d'expliquer à l'opinion publique. Ces
tâches dévolues au communicateur universitaire laissent donc
transparaître un tournant avec de nouveaux acteurs.
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