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La communication d'un établissement public dà¢â‚¬Ëœenseignement supérieur d’Afrique noire francophone : le cas de l’université Omar Bongo du Gabon de 2011 à  2016


par Alain Roger PAMBOU
Universté Omar BONGO du Gabon - Master en Sciences de l'Information et la Communication 2017
  

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3. Les tierces personnes

L'écosystème numérique s'applique tant aux acteurs internes qu'à ceux qui sont externe à l'UOB. Sa finalité est de susciter des savoirs ; or, la capacité d'une société à produire, sélectionner, adapter, commercialiser et utiliser le savoir est essentielle à une croissance économique durable et l'amélioration des niveaux de vie. Le savoir devient ainsi le facteur le plus important du développement économique (savoir technique « know-how ») et le savoir sur les attributs (information et compréhension permettant l'analyse et la prise de décisions). De plus le processus de mondialisation accélère cette tendance. Le savoir est de plus en plus au coeur de l'avantage comparatif d'un pays. Les avantages comparatifs entre pays découlent de moins en moins de

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l'abondance des ressources naturelles ou de la disponibilité d'une main-d'oeuvre bon marché et de plus en plus des innovations techniques et de l'utilisation compétitive du savoir - ou d'une conjugaison des deux, (BANQUE MONDIALE, 2003). La société bascule progressivement du monde industriel vers un mode plus immatériel. Ces changements entraînent le développement d'une économie du savoir.

La société de l'information correspond à une forte diffusion des informations, souvent appuyée sur un système d'information et les TICE (technologies d'information et de communication dans l'enseignement). Alors que la société de la connaissance dépasse la simple diffusion et s'appuie sur des réseaux qui font place au savoir, à l'expertise, l'innovation et la créativité. La notion de partage est mise en avant. L'approche est plus humaine même si elle est portée par un développement technique. Ces deux types d'économie sont donc complémentaires (Sylvie CREPY, 2008).

Des exemples rapportés dans l'écosystème numérique illustrent cette démarche de l'UOB. Il s'agit des cas d'AIRTEL Money et de l'Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF). Pour la petite histoire, en 2011, l'UOB expérimente les premières inscriptions en ligne dans l'histoire de l'enseignement supérieur gabonais. Un partenariat est tissé avec l'opérateur AIRTEL Money pour la dématérialisation du paiement des frais d'inscriptions par les étudiants. Ce partenariat persiste depuis cette date.

Dans la même période, l'ANINF, qui est la structure technique du gouvernement pour tout ce qui a rapport avec le numérique, se propose d'aider les établissements supérieurs publics à assurer la couverture de leur campus en connexion sans fil. Des bornes Wimax sont ainsi déployées sur le campus, renforçant le déploiement de la fibre optique. Ce sont là entre autres, des services qu'il revient au communicateur universitaire de promouvoir et d'expliquer à l'opinion publique. Ces tâches dévolues au communicateur universitaire laissent donc transparaître un tournant avec de nouveaux acteurs.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard