WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La communication d'un établissement public dà¢â‚¬Ëœenseignement supérieur d’Afrique noire francophone : le cas de l’université Omar Bongo du Gabon de 2011 à  2016


par Alain Roger PAMBOU
Universté Omar BONGO du Gabon - Master en Sciences de l'Information et la Communication 2017
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2. Les conditions d'encadrement

L'expansion de l'enseignement supérieur est très forte ces dernières années. Par contre, le rythme de recrutement des enseignants n'est pas suffisant pour assurer des conditions d'encadrement satisfaisantes aux millions de nouveaux étudiants qui accèdent à l'enseignement supérieur. La conséquence est une dégradation des taux d'encadrement (ratios étudiants/enseignants), qui est plus forte en Afrique que partout ailleurs (UNESCO, 2008). Il faut en effet souligner le peu d'enseignants de « haut » rang pour répondre de la qualité de l'enseignement en Afrique. Or, pour un enseignement supérieur de qualité, il importe de disposer à la fois :

? D'enseignants en nombre suffisant pour assurer des niveaux d'encadrement adéquats aux étudiants ;

? Des enseignants dotés de qualifications internationalement reconnues qui permettent l'animation scientifique et pédagogique, ainsi que le renouvellement des générations d'enseignants et de chercheurs de haut niveau (UNESCO, idem).

Il faut entendre par là une proportion significative d'enseignants dotés de qualifications de haut rang, reconnues au niveau international. Pour une dizaine de pays de la région, les données disponibles semblent confirmer l'existence d'une proportion relativement faible d'enseignants de rang magistral (ayant le grade de professeurs ou de maîtres de conférences) dans le secteur public dans de nombreux pays africains (UNESCO, idem).

Pour combler l'insuffisance d'enseignants, les institutions d'enseignement supérieur concoctent un cocktail de mesures qu'elles choisissent et/ou combinent selon des contraintes pédagogiques pour les enseignants et des contraintes financières. Certaines institutions recourent à une intensification des charges des enseignants, des missions d'enseignement au personnel expatrié ou à un personnel peu qualifié, éventuellement encadré par des enseignants de haut rang (UNESCO, idem). Ces mesures, appréciables, sont cependant de nature « conjoncturelles », même si malheureusement - elles restent souvent pratique courante dans des institutions. D'autres instituent des initiatives de nature plus « structurelles », en assurant le développement professionnel continu de leurs enseignants et l'amélioration de l'attractivité de la fonction enseignante (UNESCO, idem).

63

De telles initiatives, prometteuses, constituent une réponse au besoin d'intégration progressive du nombre nécessaire des nouveaux enseignants ayant les qualifications académiques requises. Il convient cependant d'avoir conscience de l'ampleur des besoins en enseignants requis pour les institutions d'enseignement supérieur pour les prochaines années. Sans évoquer les questions financières, les deux hypothèses retenues sont difficilement tenables (UNESCO, idem).

D'autre part, les universités nécessitent un personnel hautement qualifié, apte à identifier les opportunités des TIC, d'en tirer parti pour améliorer la qualité de l'enseignement et l'apprentissage.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius