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La communication d'un établissement public dà¢â‚¬Ëœenseignement supérieur d’Afrique noire francophone : le cas de l’université Omar Bongo du Gabon de 2011 à  2016


par Alain Roger PAMBOU
Universté Omar BONGO du Gabon - Master en Sciences de l'Information et la Communication 2017
  

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Section 2. La qualité de la formation et les conditions d'encadrement

L'offre d'enseignement supérieur requiert une qualité suffisante pour assurer une meilleure contribution des diplômés à l'effort de développement des pays, tout comme elle est nécessaire, en elle-même, du fait de l'internationalisation de l'enseignement supérieur et de ses exigences en termes de compétitivité des formations à l'échelle régionale et mondiale. Dans la même logique, les conditions d'encadrement imposent l'adoption de nouveaux paradigmes tant dans l'ouverture à de

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nouveaux profils d'apprenants et partenaires financiers, que la révision du rapport enseignant versus apprenant, ainsi que la soumission aux critères d'évaluation internationaux.

1. La qualité de la formation

La qualité de l'enseignement supérieur est une notion complexe et multiforme, dans la mesure où elle est protéiforme par nature et vise des logiques (formation, recherche académique de haut niveau, services sociaux aux étudiants, offre de services professionnels divers) variées selon les institutions d'enseignement supérieur et selon les pays. Ce qui passe pour une bonne définition de la qualité pour un certain type de cours ou d'institutions s'avère inappropriée pour d'autres (UNESCO, idem). Bien que difficile à conceptualiser, la qualité résulte de nombreux facteurs (UNESCO, idem). L'assurance - qualité s'inspire, en Afrique, des recommandations internationales sur ce paradigme structurant et sur les lois et règlements propres aux États (Jacques Fame NDONGO, idem).

Pour ce faire une idée et pour l'exemple, dans le meilleur des mondes, dans un pays africain respectant les normes susmentionnées, la qualité suppose :

-- Des enseignants bien formés, dévoués et en nombre suffisant (normes de l'UNESCO : 1

enseignant pour 30 étudiants) ;

-- Des laboratoires équipés et modernes ;

-- Des personnels d'appui compétents ;

-- Un système d'information (données statistiques et informatiques) performants ;

-- Des infrastructures adéquates quantitativement et qualitativement ;

-- Des curricula de formation pertinente (enracinés dans l'Africanité et ouverts au monde) :

-- Une stratégie éducative bien pensée : ne former ni des déracinés et des acculturés ni des

cadres myopes et nombrilistes ou des thuriféraires ;

-- Un système d'évaluation performant (qui évite le pantagruélisme éculé que récusait Rabelais

et le psittacisme stérile) ;

-- Une gouvernance sociale efficiente au sein de l'Université (franchises universitaires, statut de

l'étudiant spécifiant les droits et obligations de celui-ci, aires de jeu, structures sanitaires

adéquates, encadrement psycho-social dans des centres médico-sociaux appropriés etc.)

(Jacques Fame NDONGO, idem).

Sorti de ce doux rêve, la réalité est tout autre. Les conditions d'encadrement et la qualité de la formation, dans l'ensemble, les universités africaines connaissent des taux d'encadrement

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pédagogiques globalement élevés, mais avec une situation variable selon les pays, les institutions et les domaines de formation (UNESCO, 2008).

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand