3. L'économie du savoir
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Le concept d'économie de la connaissance aussi connu sous
le nom d'économie du savoir apparait
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dans un rapport de l'OCDE de 1996 intitulé «
L'économie fondée sur le savoir ». Appelé
également « économie de l'immatériel » il passe
pour une nouvelle phase de l'économie « fondée sur de
nouvelles formes de connaissances ». A ce titre, l'enseignement
supérieur est un facteur de compétitivité
économique dans le contexte d'une économie mondiale de plus en
plus dépendante des connaissances (OCDE, 2008). Ces mutations se
traduisent par des opportunités et des menaces.
Pour les avantages, d'une part le rôle de l'enseignement
supérieur dans la construction des économies du savoir et des
sociétés démocratiques est plus déterminant que
jamais. D'autre part, l'émergence de nouveaux types
d'établissements d'enseignement supérieur et de nouvelles formes
de concurrence amène les institutions traditionnelles à changer
leur fonctionnement et leurs formations pour tirer profit des
opportunités offertes par les Nouvelles Technologies de l'Information et
de la Communication (NTIC).
Pour les inconvénients, cette transformation
technologique engendre le risque d'un élargissement de la fracture
numérique entre pays et en leur sein (BANQUE MONDIALE, 2003). Dans ce
contexte, l'impératif pour les économies en développement
est d'augmenter les individus ayant des aptitudes à l'emploi, de
maintenir une base de recherche compétitive au niveau mondial et
d'améliorer la diffusion des savoirs au profit de la
société. Les établissements d'enseignement
supérieur doivent répondre aux exigences du marché du
travail et fournir les compétences utiles à leurs
étudiants pour les valoriser sur le marché de l'emploi
(Université Omar BONGO, 28 - 31 mai 2013).
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