Crise politico-religieuse en Afrique centrale. Cas de la RCA.par Matthieu Alidor Kabeya Université de Lubumbashi - Graduate en Relations Internationales. 2017 |
CONCLUSION PARTIELLE DU DEUXIEME CHAPITREDans ce deuxième chapitre focalisé sur la présentation de notre cadre d'étude, comme présenté ci-dessus. En effet l'Afrique centrale est une sous-région de l'Afrique, elle est composée des pays suivants : l'Angola, le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, la République du Congo, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad, Le fleuve plus important de la région est le fleuve Congo, une région riche en minerais, beaucoup des États qui le compose sont entraver dans une crise politique et l'instabilité sécuritaire. Considéré comme fessant parti de la sous-région de l'Afrique centrale, la RCA a une population estimé de 4 500 000 habitants, pour une superficie d'environ 623 000 km 2, La République centrafricaine dispose par ailleurs de nombreuses ressources naturelles, notamment l'uranium, l'or, les diamants et le pétrole. D'après le recensement de 2003, les principales religions en République Centrafricaine sont les Christianisme 80,3 %, dont protestantisme 51,4 % et catholicisme 28,9 %, Islam 10,1 %, animisme 9,6 %. Et nous avons parlé de la crise politico-religieuse en RCA dans ce chapitre, la situation générale dans ce pays reste catastrophique, marquée par des tensions entre musulmans, chrétiens et animistes, conséquence de l'inhabilité de l'ancien président Michel Djotodia de mettre un terme aux atrocités commises par les rebelles de la Seleka, avec pour conséquence une situation socio-économique précaire en raison de la détérioration des conditions humanitaires ainsi que de la sécurité et des cout d'États à répétitions, d'où la multiplicité des acteurs de la crise en RCA et enfin aboutissent aux guerres civiles Centrafricaines : 1er, 2eme et 3eme guerres civiles centrafricaine de 2004-2007,2012-2013,2012-2014. CHAPITRE III : VOIES DE SORTIE DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRIQUE DANS LA CRISE POLITICO-RELIGIEUSELe présent chapitre va porter essentiellement sur la position du gouvernement, la position des autres acteurs et en suite nous aborderons aussi dans le présent chapitre de la reconstruction de l'Etat centrafricain. Ci-dessous parlons d'abord de la position du gouvernement. SECTION I : LA POSITION DU GOUVERNEMENTDe son côté, le gouvernement centrafricain, un plan de reconstruction et d'action a été mis sur pied suite à la signature de l'accord de Brazzaville. Il prévoit la vulgarisation de l'accord de cessation des hostilités, puis la constitution de comités locaux de paix chargés de mettre en place un dialogue à la base. Selon le projet des autorités de transition, les recommandations remonteront progressivement jusqu'à Bangui où se tiendra un Forum national.105(*) §1. RESOLUTION DE CONFLIT ENTRE GOUVERNEMENT ET GROUPES ARMEESUn atout majeur dans la résolution de conflit en RCA, Signature des accords lors des négociations ayant abouti à l'accord de Libreville, l'opposition démocratique et les politico-militaires ont présenté un mémorandum contenant les griefs suivants formulés contre Bozizé : 1.1. DES ENGAGEMENTS NON TENUS PAR LE GÉNÉRAL FRANÇOIS BOZIZÉLe non-respect de l'engagement pris à Bangui en 1998 en sa qualité de chef d'état- major général des armées dans le cadre de la "Conférence de réconciliation nationale" tenue à Bangui du 26 février au 5 mars 1998. - Le non-respect des engagements pris à Libreville en 2003 après son Coup d'état du 15 Mars 2003, de se retirer de la scène politique après installation d'un nouveau régime ; - Le non-respect des engagements pris par le général François Bozizé, devenu président de la République relatifs à l'exécution des recommandations fortes du Dialogue national de 2003 ; - Le non-respect des engagements pris lors du dialogue politique inclusif (DPI) de 2008. * 105GRIPSÉ, Les 100 jours de Faustin-Archange Touadéra : défis de la RCA post-conflit, DGRIS, Bruxelles, 2016, P.5 |
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