3.5.3 Évolution en fin d'hospitalisation
3.5.3.1 La survie
Figure 4: répartition en fonction de
l'évolution
Le taux de survie en fin d'hospitalisation était de
57,6% (figure 4).
3.5.3.2 Évolution et facteurs
associés
Ø Évolution en fonction de l'âge
gestationnel
Figure 5: la survie en fonction de l'âge
gestationnel
Le seuil de survie était de 26 SA. Le taux de survie
était d'au moins 50% à partir de 29 SA et atteignait 96% à
34 SA (figure 5).
Ø Évolution et sexe, type de
prématurité, trophicité, cotation d'APGAR.
Tableau XIV: évolution en fonction du sexe, du
type de prématurité, de la trophicité et de la cotation
d'APGAR.
Caractéristiques
|
|
Effectif
|
Survie
|
Décès
|
P
|
Sexe
|
Masculin
|
87
|
53 (60,9%)
|
34 (39,1%)
|
NS
|
Féminin
|
85
|
46 (54,1%)
|
39 (45,9%)
|
Type de
Prématurité
|
Moyenne
|
43
|
38 (88,4%)
|
5 (11,6%)
|
0,000
|
Grande
|
108
|
59 (54,6%)
|
49 (45,4%)
|
Très grande
|
21
|
2 (9,5%)
|
19 (90,5%)
|
Trophicité
|
Eutrophie
|
144
|
85 (59%)
|
59 (41%)
|
NS
|
Hypotrophie
|
27
|
13 (48,1%)
|
14 (51,9%)
|
APGAR
|
=8
|
54
|
41 (75,9%)
|
13 (24,1%)
|
0,002
|
4-7
|
52
|
30 (57,7%)
|
22 (42,3%)
|
=3
|
21
|
7 (33,3%)
|
14 (66,7%)
|
La survie était plus élevée chez les
prématurés de sexe masculin (60,9%) mais la différence
n'était pas significative.
Le taux de survie était significativement plus
élevé chez les prématurés moyens (tableau XIV).
Le taux de survie était plus élevé chez
les prématurés eutrophiques mais la différence
n'était pas significative (tableau XIV).
La survie était significativement plus
élevée lors que la cotation d'APGAR était normale (tableau
XIV).
Ø Évolution et réanimation
à la naissance
Parmi les prématurés nécessitant une
réanimation à la naissance, 50% (n=30) de ceux effectivement
réanimés et 53,8% (n=7) de ceux n'ayant pas
bénéficiés de la réanimation ont survécus.
La différence n'était pas statistiquement significative.
Ø Évolution et corticothérapie
anténatale
Le taux de survie était de 70% (n=7) lorsque la
corticothérapie anténatale a été administrée
et de 56,8% (n=92) lorsqu'elle ne l'était pas. La différence
n'était pas statistiquement significative.
Ø Évolution et mode
d'accouchement
La survie était meilleure en cas d'accouchement par
césarienne (91,3% ; n=21) ; elle était de 52,3% (n=78)
en cas d'accouchement par voie basse. La différence était
significative (p=0,000).
Ø Évolution et lieu
d'accouchement
La naissance inborn était significativement
associée à une survie plus élevée (67,8% ;
n=61) alors qu'elle n'était que de 46,3% (n=38) en cas de naissance
outborn. P=0,004
Ø Évolution et délai
d'admission
La survie était plus élevée
(64,3% ; n=63) lorsque l'admission s'était faite au cours de la
première heure de vie ; elle était de 48,6% (n=36) lorsque
l'admission était faite au-delà de la première heure. La
différence était significative (p=0,039).
Ø Évolution et pathologies
néonatales
Tableau XV: évolution en fonction des
pathologies néonatales
Pathologies
|
Effectif
|
Survie (N=99)
|
Décès (N=73)
|
P
|
SDRA
|
99
|
45 (45,5%)
|
54 (54,5%)
|
0,000
|
Infection néonatale
|
43
|
26 (60,5%)
|
17 (39,5%)
|
NS
|
Anémie néonatale
|
49
|
23 (46,9%)
|
26 (53,1%)
|
NS
|
Troubles métaboliques
|
22
|
18 (81,8%)
|
4 (18,2%)
|
0,011
|
Ictère néonatal
|
4
|
3 (75%)
|
1 (25%)
|
NS
|
Asphyxie périnatale
|
8
|
5 (62,5%)
|
3 (37,5%)
|
NS
|
Le SDRA était significativement associé au
décès des prématurés. La survie était
significativement plus élevée chez les prématurés
ayant présenté des troubles métaboliques (tableau XV).
|