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Causes et conséquences de la décharge du ministère public sur demande de l'inculpé. Regard sur l'unicité du ministère public


par Joseph ARADJABU SALUMU SRAFI
Université de Kisangani (UNIKIS) - Graduat en Droit privé et Judiciaire(TFC) 2020
  

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CONCLUSION

Enfin, sur les causes et conséquences de la décharge du Ministère Public sur demande de l'inculpé, regard sur l'unicité du Ministère Public, qui a fait une étude approfondie du présent travail.

Idéologiquement sur le Parquetet sur l'organisation des juridictions congolaises, il y a le déroulement illégal et anormal de loi qui s'applique quand une personne est arrêtée sans motif valable de la loi et l'absence de culpabilité. Ces arrestations arbitraires disons-nous, sont favorisées par la loi au nom du principe de l'irresponsabilité du M.P. du fait que même si, il a intenté à tort, ne peut jamais être condamné à des dommages-intérêts, à la fin de ses poursuites illégales et voir même qu'il est déchargé pendant qu'il a fait arrêter un inculpé illégalement durant un laps de temps, d'où cette théorie est incriminée par la Constitution en son article 16... Disposant que la liberté des personnes est garantie et voir même par la convention des droits de l'homme. Même si théoriquement la déchargé du M.P. a été reconnu à l'inculpé, mais la pratique reste complexe.

Ce pouvoir lui confère la qualité du représentant de l'Etat chaque fois que cet ordre venait à être troublé et pour le besoin de son rétablissement. En d'autres termes, l'on affirme, le Parquet a le pouvoir de rétablir l'ordre public en recherchant non seulement les actes, mais aussi les auteurs desdits actes pour les déférer devant les juridictions compétentes. Il s'agit des pouvoirs d'instruction et de poursuites.

Sous d'autres cieux (en droit comparé), le pouvoir d'instruction est dévolu aux juridictions d'instruction et le pouvoir des poursuites au Parquet.

Tous les actes d'instruction sont de la compétence des Magistrats instructeurs, c'est-à-dire les enquêtes, les mesures privatives de liberté, les libertés provisoires, les mandats, les procès-verbaux, et tous les autres actes des poursuites au Parquet, c'est-à-dire le parquet demeure le maitre de l'action publique mais en interférence avec les juridictions d'instruction (en ce compris les juridictions de détention, de liberté, d'accusation...).

En droit congolais, tous ces pouvoirs à quelques exceptions près, sont de la compétence exclusive du Parquet, à la fois, le pouvoir d'instruction et le pouvoir de poursuite. La problématique à résoudre à ce niveau est celle de savoir si tous ces pouvoirs rendent possible le respect des droits de la défense, sachant que le caractère équitable d'un procès pénal n'est constaté que dans la mesure du respect des droits de la défense à l'inculpé.

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En allant un peu plus loin sur le procès pénal, quand bien même la loi accorde cette possibilité au prévenu, le Ministère Public possède un grand avantage, dans la mesure où il a fait son travail dans la discrétion possible sans mettre l'inculpé au parfum de la procédure. L'inculpé ne prendra connaissance du dossier que devant le tribunal et il sera difficile pour lui de préparer valablement ses moyens de défense alors que le M.P. est suffisamment informé de ce que le prévenu vient d'apprendre à peine. Ceci a pour conséquence, l'inculpé est dépouillé des moyens de défense d'autant plus que le Ministère Public suffisamment informé du fait d'avoir profité de la position de force qu'il détenait face à l'inculpé afin d'obtenir les preuves nécessaires à présenter devant le juge.

Suite aux démarches appliquées et utilisées, nous avons examiné le droit positif congolais à confronter les pouvoirs du Parquet aux droits de l'inculpé afin de dégager un cadre de réflexion sur l'état actuel du système juridique congolais et de trouver solution aux problèmes qui peuvent se poser et savoir intervenir une situation existante de façon objective et détaillée. D'où trouvons-nous que le Ministère Public, occupe des multiples tâches qui lui a été reconnue par la loi quant à la phase pré-juridictionnelle, qu'à la phase juridictionnelle, quant à l'instruction, qu'aux poursuites et même l'exécution des jugements ou arrêts.

C'est pourquoi préalablement proposons le nécessité de la séparation des poursuites et de l'instruction en indiquant que le PROREP qu'en instruisant et en organisant les poursuites judiciaires il peut être tenté de ne chercher que les éléments lui permettant de confondre l'inculpé qui apparaitre de prime à bord comme un coupable au grand mépris du principe de la présomption d'innocence qui a toujours une valeur constitutionnelle. Par conséquent, la protection des libertés individuelles se trouve mise en mal.

Enfin, l'institutionnalisation du juge d'instruction qui aurait la même juridiction également pour mission de contrôler le déroulement des enquêtes dirigées par le Ministère Public, l'objectif poursuivi demeure celui du respect des droits des personnes inculpées, toutefois, il ne devra pas se prononcer sur la culpabilité des inculpés, en matière de la décharge l'inculpé ne devrait pas être à la précaire avec tous ces abus invoqués contre lui.

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