3.2.3 La prise de contact
A partir d'une première recherche effectuée sur
« Blockchain France », nous avons poursuivi notre quête de
terrain en utilisant les mots clés suivants dans un moteur de recherche
« SNCF » et « Blockchain » ce qui nous a permis de trouver
les coordonnées d'un contact pour réaliser notre première
interview.
Nous avons trouvé le service et identifié le
chef du projet : Etienne Burdet au sein de « SNCF mobilité » -
Gares & connexions au travers de sa filiale AREP.
Créé en 1997 au sein du groupe SNCF, AREP est
un bureau d'étude pluridisciplinaire composé de 900 personnes
ayant pour vocation la conception et l'adaptation des espaces
fréquentés par le public (chiffre d'affaires 2015 : 60 millions
d'euros) en France et à l'étranger. AREP peut ainsi être
sollicité par la SNCF pour améliorer la qualité d'accueil
des gares. Ses activités ne se limitent pas à l'environnement
ferroviaire, à titre d'exemple, elle mène actuellement une
étude sur l'aménagement du port maritime de Marseille.
Un premier contact a été établi par un
échange de mails. Nous avons exposé le cadre de notre projet de
recherche et l'objet de notre étude afin de nous assurer de la
compatibilité entre le projet mené par AREP et nos attentes.
Cette condition préalable ayant été remplie, un rendezvous
a été fixé au 3 juillet 2017 ; pendant cette
période estivale, notre correspondant avait plus de temps à nous
consacrer.
Un second interlocuteur nous a été
suggéré par M. Burdet qui nous a appris que la SNCF avait fait
appel à la start-up KEEEX pour développer une solution blockchain
dans le domaine de la traçabilité de documents de
références liés aux travaux sur les voies ferrées
et sur la simplification de processus d'exploitation. Nous avons suivi la
même démarche pour trouver les coordonnées d'un
correspondant. Nous avons pris rendez-vous pour un entretien
téléphonique le 2 août 2017 avec Laurent Henocque,
fondateur et CEO.
KEEEX est une start-up créée en 2014, elle
développe pour ses clients des solutions numériques utilisant
notamment la blockchain. Ainsi, elle a lancé la première
application « photo proof » permettant de certifier
l'intégrité et l'authenticité d'une photo en
intégrant au cliché des informations de géolocalisation et
un horodatage. Ce processus permet d'avoir la
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certitude que le document est bien l'original non
modifié. Une fois horodaté, cette information est ajoutée
à un bloc en préparation. Une fois ce bloc rempli (1 Mo dans le
cas du bitcoin standard), il est ajouté à une Blockchain Bitcoin
permettant d'enregistrer l'existence du fichier. Cette procédure permet
de réduire le coût de transaction en mutualisant plusieurs
opérations dans un seul bloc, car c'est la validation du bloc qui est
facturée.
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