Figure 3 : Mapping de vision
de la population sur son avenir
La vision de la population sur son avenir
Projection d'avenir de la population
Leur avenir dépend de la société Kibali
Leur avenir dépend du gouvernement
L'avenir est incertain
QUATRIEME CHAPITRE
DISCUSSION
Ce chapitre constitue l'épine dorsale de notre travail.
Il s'agit de la mise en lumière des circonstances expérimentales
vécues sur le champ d'investigation sous forme de résultat et les
confrontés aux interventions des différents auteurs
empruntés dans la littérature scientifique.
4.1. Conditions de vie de la
population locale
Par condition de vie de la population dans cette étude,
nous entendons analyser les questions qui relèvent des relations entre
l'économie et le social.Parmi celles-ci, nous citons les conditions de
vie de la population délogée du secteur minier de Durba avant et
après l'implantions de la société Kibali Gold Mining; en
cet effet, quelques questions concernant la condition de vie comme :
habitat décent, l'accès à l'éducation,
l'accès à l'eau potable, aux soins de santé et tout autre
service à caractère collectif, ont été
analysé.
L'installation de la mine nécessitant le plus souvent
le retrait des terres de certaines personnes de la zone concernée, le
Code minier a prévu des dispositions régissant ce retrait, mais
les conditions de vie de la population locale restent toujours
critiquées.
4.1.2. Les conditionsde vie de
la population locale avant l'industrialisation
En ce qui est de résultat de notre investigation sur la
condition de la population avant l'industrialisation, les opinions de la
population sontgroupées sous deux tendance : les uns soutiennent
l'idée selon la - quelleils ontvécu un moment destabilité
économique et les autres le droit de jouissance de la terre
coutumière et de produits du sol et du sous-sol. Selon eux, cela se
justifie par le fait qu'elle était à mesure de scolariser les
enfants, se soigner, aménager de l'eau, à se nourrir, avoir une
maison,bien que celles - ci étaient à paille.
Selon l'OCDE(2009), les populations pauvres vivent souvent
dans une large mesure de ressources naturelles relevant du « patrimoine
communautaire » : jachères, forêts, lieux de pêche,
pâturages et zones humides, entre autres. En sont tirés des biens
aussi divers que des aliments, du fourrage, des matériaux de
construction, des combustibles et des plantes médicinales, qui apportent
des moyens d'existence et des revenus appréciables a beaucoup de
populations pauvres sans terres.
La Banque Mondiale, (2008 :4), rapporte que le secteur
minier artisanal est le segment le plus important de l'industrie
minière, par le fait qu'il occupe un nombre de personnes plus important
etplusieurs en dépendent. Il estimeplus au moins 10 millions de
personnes, soit 16 % de la population de la RDC, vivent de l'exploitation
minière artisanale.
D'après le rapport de Fondation paix sur
terre (2015), l'exploitation minière de l'or constituait un
élémentcaractéristique du mode de vie de la
quasi-totalité des familles à Durba, qui tiraient les moyens de
subsistance quotidienne en nourriture, soins de santé, vêtements
et frais de scolarité des enfants. L'exploitation artisane constituaitla
principale activité traditionnelle du milieu.
La grande partie de la population de Durba pratique
l'exploitation minière artisanale comme activité principale,
néanmoins certaine d'entre elle pratiquaient l'agriculture et
l'élevage des petits bétails ; l'exploitation de l'or
faisait tourné l'économie du milieu parce que tout circule autour
de l'or. Les échanges commerciaux se faisaient à base de
l'or ; la scolarité des enfants, la santé, etc., ne posait
pas un problème parce qu'il y avait de l'or comme monnaie pour payer
tous ces différents frais.
Certaines personnes venues s'installéesdans ce milieu
pratiquaient l'agriculture,cela était une façon de
préparer l'avenir de la générationfuture ; la terre
était vraiment cultivée et les produits tirés du champ
servaient pour l'échangecontre l'or, pour le payement de
différent frais et pour l'achat.
En ce qui concerne le droit de jouissance, l'or était
considéré comme richesse culturellelégué par les
ancêtres, et personnes ne pouvait interdire à l'autre d'exercer
l'exploitation de manière artisanal ; de même pour cette
minorité qui pratiquait l'agriculture, on pourrait changer le champ
autant de fois qu'au voulait sans inquiétude parce que la population
locale avait le pouvoir et le droit de jouissance de biens du sol et du
sous-sol de son territoire.
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