4. ETAT DE LA QUESTION
A ce stade notre devoir en tant que chercheur serait de
s'appuyer sur les travaux scientifiques des auteurs qui ont écrit dans
le même ordre d'idée que nous pour essayer de concilierle champ
d'application du présent travail à la réalité du
moment. C'est pourquoi, en faisant allusion au système constitutionnel
de notre pays nous avons compris qu'on a connu des individus à la
tête de ce pays qui seraient même à la base de
l'instabilité constitutionnelle de la première
république jusqu'à nos jours. Pour preuve, le feu
président Mobutu luiqui accéda au pouvoir par un coup
d'état politico-militaire ne voulut pas, néanmoins céder
gratuitement le pouvoir par voie électorale ; mais choisit
d'installer un régime dictatorial fort militarisé en
étouffant les autres institutions de fonctionner normalement en toute
liberté telle que garantie par la constitution de la
République.
Cependant, selon le Professeur Honoraire Georges
Burdeaudans son Manuelde
droit constitutionnel et institutions politiques pense que la
valeur d'un système constitutionnel dépend des mécanismes
qu'il prévoit pour empêchercertains individus qui veulent demeurer
aussi longtemps au pouvoir. Donc, il ne suffit pas seulement d'avoir une
constitution formelle ; mais il faut que les individus se dépassent
pour respecter cette constitution formelle. Si non, la constitution ne serait
pas en mesure de s'adapter aux conditions conjoncturelles de ce pays.
D'après cet auteurce sont les individus qui causent beaucoup d'obstacle
à la constitution formelle ; c'est pourquoi il ne faut pas
permettre qu'un individu puisse demeurer longtemps au pouvoir.
Par
ailleurs, l'analyse sur l'instabilité constitutionnelle dans notre pays
nous a permis de connaitre même le système constitutionnel de
notre pays de la première république à nos
jours ; mais aussi à identifier quelles sont les
failles de chaque constitution selon que l'on se trouvedevant une quelconque
république. Raison pour laquelle, selon le Professeur S.M. AJAMI
en parlant du système constitutionnel de la
République Démocratique du Congo, il a commencé
d'abord à analyser la loi fondamentale du 17 mai 1960
sous laquelle la première république fut
gérée momentanément pendant une période de quatre
ans pour découvrir les causes lointaines de l'instabilité
constitutionnelle.
Ensemble avec lui, nous venons de constater départ et
d'autre que même la loi fondamentale portait en son sein les germes de la
colonisation de la métropole belge, voir même l'art.22 de la
loi fondamentale portait les germes de conflits
politiques.C'est pourquoi, il était très difficile de
gérer le Congo avec des règles du type parlementaire
occidental ; ce modèle ne pouvait en aucun jour engendrer
une structure démocratique laquelle serait en mesure d'assurer le bon
fonctionnement des mécanismes démocratiques dans un
régimeparlementaire.
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