WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Gestion des risques bancaires.


par Nassima AFANGA
Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales d' Agadir - Licence en sciences économiques, option gestion 2020
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3. Mesures comptables

3.1. Plan comptable des établissements de crédit

Un plan comptable bancaire unifié a été institué par l'instruction du Gouverneur de Bank Al-Maghreb du 30 décembre 1981. Ce plan fournit une liste de comptes codifiés et une description exhaustive des opérations qui doivent y être enregistrées. Les différents comptes sont répartis en classes, lesquelles sont au nombre de huit. Actuellement, Les établissements de crédit sont tenus de respecter les dispositions du plan comptable des établissements de crédit (PCEC) entré en vigueur en janvier 2000.

Le PCEC comprend un cadre comptable, des méthodes d'évaluation spécifiques, des règles d'établissement des états de synthèse individuels et consolidés, des dispositions relatives aux attributs d'identification des opérations ainsi que le recueil des états périodiques que les établissements de crédit sont tenus de communiquer à Bank Al-Maghreb.

En offrant aux établissements de crédit un référentiel adapté à leurs activités, le PCEC a permis la mise à niveau de leurs pratiques comptables au regard des normes observées sur le plan international, tout en respectant les spécificités de l'environnement légal national. Ce dispositif comptable a contribué, par ailleurs, au renforcement des moyens dédiés à la surveillance prudentielle des établissements de crédit.

Le PCEC avait également pour objectif de constituer le fondement d'un système d'information performant et permettant, entre autres, d'apprécier la rentabilité des opérations suivant des axes multiples (métiers, produits, segments de clientèle, etc....), d'en mesurer les risques associés et d'en assurer une gestion efficiente.

3.2. Communication de renseignements aux autorités monétaires

Selon la loi bancaire du 6 juillet 1993 (article 33) les établissements de crédit doivent respecter un cadre comptable et élaborer des états de synthèse suivant les modalités fixées par arrêté du Ministre des Finances sur proposition de Bank Al-Maghreb. Celle-ci établit également les modèles d'états complémentaires devant lui être adressés et lui permettant d'effectuer les contrôles qui lui sont dévolus.

Les banques sont tenues d'adresser à Bank Al-Maghreb au plus tard le 20 du mois suivant la date d'arrêté, une situation comptable de leur actif, de leur passif et de leur hors-bilan. Celle-ci doit être établie "échéance tombée", c'est-à-dire à la fin du dernier jour ouvrable du mois. Si la fin du mois est partiellement ou entièrement chômée, la situation est établie à la fin du

69

premier jour ouvrable du mois suivant. Les dates d'arrêtés mensuels sont fixées chaque année par circulaire de Bank Al-Maghreb.

Outre leur situation comptable, les banques sont tenues de fournir périodiquement un certain nombre de documents annexes, notamment des :

États quotidiens : Ces états concernent, entre autres, les positions de change des banques, les achats et ventes de devises à la clientèle, les principales opérations à terme en devises (achat et vente) et devises contre devises au comptant avec les correspondants étrangers, ainsi que les principales opérations interbancaires au comptant en devises.

État hebdomadaire : Cet état fait ressortir les prêts et emprunts interbancaires en devises.

États mensuels : Il s'agit, en particulier, d'états permettant à Bank Al-Maghreb de s'assurer du respect par les établissements de crédit des ratios obligatoires.

États trimestriels : Ces états donnent la ventilation des dépôts et des crédits (par agents économiques et "apparentés") et par secteurs d'activité pour ces derniers, ainsi que les éléments de calcul du coefficient maximum de division des risques.

États semestriels : Ces états sont relatifs notamment au coefficient minimum de solvabilité, ainsi qu'aux bilans, comptes de résultat et soldes de gestion des établissements de crédit habilités à recevoir des fonds du public.

États annuels : Les établissements de crédit sont tenus d'adresser annuellement à la Banque centrale, au plus tard le 15 juin, des états de synthèse comportant leurs bilans, soldes de gestion et comptes de résultat arrêtés à la date du 31 décembre précédent.

A titre complémentaire, elles doivent fournir d'autres informations avant le 31 mars de chaque année, notamment :

? La répartition du capital social,

? Le détail du portefeuille des titres de placement, de participation, des filiales et emplois assimilés ainsi que des provisions correspondantes,

? Le détail des créances pré douteuses, douteuses et compromises et des provisions afférentes qui doivent, pour chacune d'elles, faire l'objet d'une fiche.

Ces divers documents, établis sur des formulaires mis au point par l'Institut d'émission, doivent être certifiés conformes aux écritures par deux commissaires aux comptes en ce qui concerne les bilans, les comptes d'exploitation et les comptes de résultat.

70

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault