Mise en place d'une application informatique pour la gestion des palmarès des étudiants de l'université Saint Laurent de Kanangapar Sébastien BASUA Université Saint Laurent de Kananga - Graduat 2021 |
C. LE MODELE RESEAUDans le modèle réseau, les données sont représentées sous formes de graphes, c'est une facilité très importante de représentation de la réalité d'une entreprise et proposant la notion de sous-ensemble. Ce modèle est une extension de la structuration hiérarchique dans lequel le graphe des objets n'est pas limité. Il permet en outre de représenter le partage ainsi que les cycliques entre les objets.Les SGBD réseaux les plus répandus sur le marché sont les systèmes IDS (Information Data Store), conçus par BACHMAN et WILLIMAS, ou IMS 2 d'IBM. Les SGBD réseaux proposent une solution pour : - Gérer les relations de cardinalités maximales a N ; - Prendre en compte la cardinalité minimale à 0 ; - Gérer les relations de type n=aire ; - Obtenir plusieurs points d'accès, autres que le sommet de l'arbre. Pour cela, il modifie l'une des règles de dépendance entre les entités. « Une entité fille » peut avoir « plusieurs entités mères ». Pour tout dire, les SGBD de type CODASYL permettent de mettre en place d'autres points d'entrée dans la base de données : les Data=Record=Key. Ces clés d'accès sont positionnées sur les segments régulièrement sollicités pour certains traitements, ce qui permet d'améliorer le temps d'accès aux données et d'alléger les traitements des recherches de ces mêmes données. Il est clair que ce type de SGBD apporte une plus grande souplesse et une plus grande rapidité aux différents traitements. Bien que ça, les chemins d'accès aux données demeurent très dépendants de la structure adoptée et le langage navigationnel permettant d'accéder et manipuler ces données reste lourd, demande de connaître le chaînage et les jeux des pointeurs mis en place en dehors de la définition des données. Ce qui fait que la base de données ne devienne accessible qu'aux spécialistes hormis les traitements préétablis et rend l'évolution ou la modification de la base très délicate. Figure 3: EXEMPLE DU MODELE RESEAU D. LE MODELE ORIENTE-OBJETLe modèle orienté objet a un tout autre fonctionnement. Outre les relations entre les ensembles de données, les héritages jouent également un rôle essentiel dans ces bases de données. Les objets peuvent ainsi transmettre de propriétés à d'autres objets selon un schéma défini par le SGBD.42(*) Ces modèles sont issus des réseaux sémantiques et des langages de programmation orientés objets, ils regroupent les concepts essentiels pour modéliser de manière progressive des objets complexes encapsulés par des opérations de manipulation associées. Ils visent à permettre la réutilisation des structures et opérations pour construire des entités plus complexes, le modèle met ensemble les objets et les traitements pour décrire des systèmes présentant et adaptant au contexte de BDD, les caractéristiques d'identité objet (nom), des classes (ensemble d'objets et des traitements) et d'héritage (réutilisation des traitements). Donc, les SGBD objets enregistrent les données sous-forme d'objets avec les procédures et les fonctions qui permettent de les manipuler. Ils supportent la notion d'héritage entre les classes d'objets complexes (les pointeurs remplacent les jointures pour les structures hiérarchiques). A priori, beaucoup d'avantages sur le relationnel, mais manque de normalisation et de standard inertie de l'existant.43(*) Figure 4: EXEMPLE MODELE ORIENTE-OBJET I.2.2. LE SYSTEME DE GESTION DE BASES DE DONNEESLa création et la gestion des bases de données se font grâce au système appelé « Système de Gestion de Bases de données » qui se traduit en anglais par « Database Management System), DBMS en sigle. * 42 www.ionos.fr, consulté le 09 septembre 2021 à 12h20'. * 43 ETSHIKO LOLEKE Freddy, Op.cit., |
|