WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Dynamique du PIB et prévision du rendement des impôts et taxes au Cameroun.


par Sergiot Patrick SAà¢â‚¬â„¢A TANTCHI
Institut Sous-régional de Statistique et d'Economie Appliquée ISSEA - Mémoire professionnel d'Ingénieur Statisticien Economiste  2018
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1.1.5.3. Analyse de Von Hayek

Pour l'économiste libéral autrichien Friedrich August Von Hayek (1899-1992), l'hypertrophie du rôle de l'État conduit au despotisme. La croissance des interventions publiques, telle qu'elle se manifeste notamment par l'augmentation des prélèvements obligatoires, entraîne l'émergence d'une économie sous tutelle. Au fur et à mesure de la hausse des budgets publics, les choix individuels se trouvent limités d'autant. Ainsi, on assiste à la naissance d'une économie contrôlée ou, pourrait-on dire, d'une économie en « liberté surveillée ». Les décideurs, hommes de gouvernement, hauts fonctionnaires, bâtissent des stratégies économiques, monétaires et financières qu'ils imposent à l'ensemble des parties de la société civile.

Von Hayek montre que la gestion étatique de l'économie réduit, certes, la liberté des agents au sein du système économique lui-même, mais aussi l'ensemble des libertés qui s'attachent à la personne humaine, dans les sociétés qui se réclament pourtant de la démocratie politique. En effet, les libertés individuelles supposent des moyens d'exercer ces libertés. Dans une économie moderne, l'exercice des libertés implique la gestion individuelle des ressources monétaires pour que chacun puisse réaliser les choix qu'il s'est fixés. À partir du moment où le secteur économique est très largement entre les mains des agents de l'État, les moyens qu'auraient les particuliers de parvenir à leurs fins sont confisqués au profit des pouvoirs publics.

11

Patrick SA'A, Elève Ingénieur Statisticien Economiste, CEMAC-ISSEA

Dynamique du PIB et prévision du rendement des impôts et taxes

1.1.5.4. Théorie de l'économie de l'offre

L'« économie de l'offre » ou « politique de l'offre », est une école de pensée d'orientation libérale soutenant que la faiblesse de la croissance économique à certaines périodes ou dans certains pays réside dans les freins ou obstacles que rencontrent les acteurs économiques : prélèvements excessifs (cotisations sociales et impôts), etc. Pour les partisans de cette école, les producteurs sont étranglés par des surcoûts qui empêchent l'initiative privée de produire ses effets dynamiques, tandis que les travailleurs sont démotivés au travail du fait de l'existence de prélèvements fiscaux réputés confiscatoires.

Selon les partisans de « l'économie de l'offre », l'objectif de croissance ne peut être atteint qu'en levant le plus possible les freins fiscaux et réglementaires qui entravent leur développement. Il s'agit donc de lever les freins à l'initiative privée en diminuant l'impôt pesant :

· sur l'activité des entreprises (impôt sur les sociétés, taxe professionnelle, etc.) ;

· sur les revenus des travailleurs (comme les cotisations sociales).

Inversement, des subventions peuvent et doivent le cas échéant être accordées aux entreprises dans certains secteurs économiques, si les objectifs attendus le justifient.

Le courant de l'économie de l'offre se rattache à la pensée libérale. Il combat activement les écoles de pensée majeures à savoir :

· l'économie de la demande (le keynésianisme), qui voit la dynamique économique dans le principe de demande effective. Au point de stimuler celle-ci ou d'y suppléer le cas échéant par la dépense publique ;

· l'école monétariste, qui voit la dynamique économique à travers le prisme de la théorie quantitative de la monnaie. Au point de privilégier la gestion de la masse monétaire.

Cette école de pensée voit le jour dans les années 1970, alors que les politiques sont hésitants (la politique de la demande keynésienne ne semble plus être efficace dans les pays développés) et ne savent quelle ligne de conduite adopter pour faire face aux chocs pétroliers et pour remédier à la situation de stagflation (situation de stagnation combinée avec une poussée de l'inflation).

12

Patrick SA'A, Elève Ingénieur Statisticien Economiste, CEMAC-ISSEA

Dynamique du PIB et prévision du rendement des impôts et taxes

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon